LE cake aux olives pour crâner à la fête de l’école

Hier, c’était la kermesse de l’école de ma Grande Fripouille. Pour l’occasion, l’école organise toujours l’apéritif de l’amitié avant le départ pour les grandes vacances et fait appel à toutes les bonnes volontés pour fournir le buffet.

Il y a deux jours, je me disais donc que j’apporterais bien ma petite contribution en faisant un cake aux olives. Dans l’après-midi, j’ai trouvé par hasard à mon bureau, laissée près de l’imprimante, une recette de cake aux olives Marmiton 5 étoiles : une aubaine ! J’ai donc copié la recette pour la tester.

Chéri vous le dirait, j’ai un petit côté Monica Geller – de Friends -, mais je n’y peux rien, il y a certains domaines où j’aime bien être la meilleure. Ainsi, pendant la fête, en plus du mien, j’ai goûté à tous les cakes aux olives réalisés par les autres mamans et verdict : la recette Marmiton 5 étoiles est imbattable ^^ Alors je la partage avec vous pour vos kermesses et apéros dans le jardin cet été :

cake olives

Temps de préparation : 20 minutes
Temps de cuisson : 45 minutes

Ingrédients :

  • 150 g de farine
  • 200 g de dés de jambon
  • 150 g d’olives vertes dénoyautées
  • 75 g de gruyère râpé
  • 4 oeufs
  • 10 cl de lait
  • 1 sachet de levure chimique
  • 1 cuillère à soupe d’huile
  • Poivre

Préparation de la recette :

  • Couper les olives en rondelles
  • Verser les oeufs dans la farine
  • Ajouter le lait et l’huile
  • Ajouter les dés de jambon, les olives et le gruyère
  • Ajouter la levure
  • Poivrer un peu, mais ce n’est pas la peine de saler
  • Mettre la préparation dans un moule à cake préalablement beurré et placer dans un four chaud à thermostat 6 (180°C) pendant 45 min.
Voilà, c’est très facile… et délicieux ! Bon appétit 🙂

Ce n’est qu’un au revoir…

The endCe soir, mon contrat de travail se terminait.  Invariablement au moment des départs professionnels, des sentiments antagonistes émergent en même temps : une folle joie à l’idée d’une liberté retrouvée, mais aussi de la tristesse, de cette tristesse que l’on ressent quand on casse les habitudes et qu’on sait que le lendemain ne sera pas identique à la veille. C’est vrai que j’ai attendu la fin avec impatience, pourtant à l’approche du moment fatidique, aujourd’hui, j’ai senti une douce nostalgie commencer à se glisser insidieusement, pendant que je finissais de préparer mes dossiers et que j’écrivais les mails d’au revoir.

Je ne sais pas si c’est de la chance ou si par nature j’aime les gens, mais en 15 ans de vie professionnelle – et ces 15 derniers mois ne font pas exception à la règle -, j’ai toujours travaillé avec des collègues formidables. Tous différents mais tous aussi attachants les uns que les autres.

J’ai un souvenir extraordinaire de mon pot de départ d’il y a deux ans, avant mon arrivée dans le Sud. 10 ans d’entreprise, des tas d’amis laissés derrière moi, un grand moment de partage arrosé bien après les heures de bureau, une chanson que j’avais écrite et chantée pour l’occasion, et beaucoup de larmes.

Ce soir aussi, même si je n’avais pas 10 ans d’historique, j’ai pleuré un peu devant ces visages que je ne reverrai pas demain matin. Parce qu’à chaque départ, je me dis que c’est un peu comme une famille qu’on quitte. On se côtoie quotidiennement pendant des heures et jour après jour, on travaille ensemble, mais on rit aussi, on partage, on se crée des souvenirs puis on s’attache.

Mais finalement ce soir, ce n’est pas ce sentiment qui domine : après avoir séché ces quelques larmes, j’ai bu à cette nouvelle étape de ma vie. Et je regarde déjà devant parce que les au revoir, ça ouvre aussi des portes, et c’est dans ces portes béantes que s’engouffrent les projets et les rêves d’avenir.

Star Trek selon J.J. Abrams

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Ce week-end, je suis allée voir le dernier Star Trek : Into Darkness. Avant de démarrer cet avis, je précise qu’en plus d’être une grande fan de science-fiction, je suis également une Trekkie de 2ème, voire de 3ème génération. 2ème génération parce que mes souvenirs de la série originale des années 60 remontent à l’enfance : autant dire qu’hormis le brushing de Kirk, les oreilles et la frange de Spock, je n’en ai que peu de souvenirs précis. En revanche, initiée par Chéri il y a une douzaine d’années, j’ai regardé en continu pendant une bonne décennie les séries dérivées : The Next Generation (qui reste à ce jour ma préférée, avec le capitaine français Jean-Luc Picard qui deviendra plus tard le Professeur X des X-Men), Deep Space Nine, Voyager et Enterprise (avec le Scott Bakula de Code Quantum aux commandes). Sans être une grande spécialiste, je peux donc dire que je connais un peu l’univers trekkien ainsi que les grandes lignes de la série.

Après la vision d’Into Darkness et de celui de 2009 que j’avais revu juste avant, et surtout à la lecture de certains commentaires de Trekkies énervés, je me suis fait la réflexion qu’il fallait plus prendre ce film comme un hommage à l’univers Star Trek qu’un véritable film Star Trek pour puristes. JJ Abrams n’est pas un fan de la série et il dit lui-même ne pas bien connaître sa mythologie. A partir de ce constat, toute comparaison argumentée, comme ont pu le faire certains hard-Trekkies, me semble vaine et inutile, au risque de s’énerver sur chaque détail. Il ne faut pas oublier que les 5 séries Star Trek courent sur une quarantaine d’années et qu’à ce titre, Star Trek est l’un des univers de science-fiction les plus foisonnants et les plus riches. Aussi, qu’un néophyte s’empare de l’oeuvre pour en faire un film totalement fidèle relevait simplement de la gageure.

Je trouve d’ailleurs que le problème a été contourné de façon plutôt habile dès le premier film, avec la cassure de la timeline de la série originale, ce qui rebootait d’un seul coup toute la suite. Un petit paradoxe temporel et hop, exit les planètes Vulcain et Romulus : sachez que dans les Star Trek de JJ Abrams, vous êtes de toute façon dans un univers modifié et que toute comparaison (résistance ?) est inutile. A partir de là, tout est rendu possible, et je dois dire que comme en 2009, j’ai apprécié ce nouveau voyage à bord de l’Enterprise.

Evidemment, certains éléments réinterprétés par Abrams peuvent être un peu dérangeants ou paraître incohérents :

  • Cette première scène qui, dès les premières minutes, trahit plusieurs basiques de Star Trek : dans les missions exploratoires, l’Enterprise reste toujours en orbite sauf en cas de force majeure, et seule l’équipe d’exploration se rend à la surface, le plus souvent dans une navette. Quid donc de cet Enterprise immergé, à part pour faire une  – certes magnifique – scène de sortie de mer ?

D’autre part, un capitaine qui dérobe un objet sacré sous le nez des autochtones, cela ne pourrait pas arriver dans Star Trek. Bien sûr, il arrive dans les séries que la Directive Première – règle de base qui dit que Starfleet n’est pas supposée interférer dans le développement des autres espèces de l’univers – ne soit pas respectée, mais c’est la plupart du temps au nom d’idéaux moraux, ou de survie. On ne peut pas passer outre le fait que les capitaines de Starfleet sont ce qu’on fait de mieux en matière d’honnêteté, de morale, de droiture, et j’en passe. J’ai donc du mal à imaginer un Jean-Luc Picard ou un Benjamin Sisko… en simple chapardeur 🙂

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  • La trop grande militarisation de Starfleet, enfin à mon goût, avec des officiers déguisés comme des soldats de l’Armée Rouge. Dans mes souvenirs, Starfleet est une organisation pacifiste dont la mission est avant tout d’explorer les quadrants de l’univers et d’instaurer la paix avec les autres espèces, avec notamment la création de la Fédération des planètes unies. Même si les grades de Starfleet sont des grades militaires (capitaine, amiral…), et que, comme on le voit dans le générique de la série Enterprise, Starfleet s’inscrit dans la continuité de l’histoire de l’Armée américaine, la philosophie de Starfleet est tout sauf militariste.
  • La cohabitation dans un même espace-temps d’un Spock du présent et d’un Spock du futur : même si je conçois bien son utilité dans le scénario, j’ai été un peu gênée par ce vieux Spock qui ne regagne jamais son futur. En matière de voyages temporels, j’ai gardé comme référence les théories de Doc Brown de Retour vers le futur (nom de Zeus !) sur la co-existence de deux moi de deux époques différentes. Certes, la science-fiction peut se permettre toutes les souplesses, mais je suis malgré tout restée un peu circonspecte sur ce point.
  • Une intrigue un peu trop rapidement traitée pour laisser la part belle à l’action : le film s’attarde très peu sur le passé, notamment sur les Guerres Eugéniques qui ont conduit à la création des surhommes. Approfondir cet aspect aurait pu il me semble donner un peu plus de relief aux enjeux dramatiques et plus de profondeur au film. Hélas, ces problématiques sont expédiées en quelques scènes dialoguées, et les motivations de Khan et de l’Amiral Marcus avec.
  • KlingonL’épisode klingon : même si je n’ai pu que m’émouvoir d’entendre parler Klingon – qui est ma langue imaginaire favorite – j’ai trouvé l’épisode sur Kronos un peu décevant. Khan est certes un surhomme, mais défaire à lui seul un commando de Klingons, qui ne sont ni plus ni moins que les guerriers les plus redoutables dans l’univers de Star Trek, c’est leur faire bien peu d’honneur. Et il est d’ailleurs bien surprenant qu’aucunes représailles n’aient été engagées, suite à cet affront. Enfin, pour pinailler encore un peu je me suis étonnée de leur aspect, qui ne ressemble ni à celui de la série originale, ni à celui de TNG / DS9 : regard albinos, boucles d’oreilles et tête rasée (t’es un Klingon et t’as pas de cheveux ? Non mais allô quoi ! ^^)

Mais malgré ces menus détails, qui n’ont en rien gâché mon visionnage, je n’ai pas boudé mon plaisir :

  • Un univers visuellement somptueux : à partir du moment où un non-initié prenait les commandes du renouveau de la franchise, il était illusoire de s’attendre à un Star Trek pur jus mais est-ce si grave ? Pour ma part, j’avoue que j’ai pris beaucoup de plaisir à voir dépoussiéré un univers qui commençait à dater un peu. On crache souvent sur les effets spéciaux et la 3D mais il faut bien admettre que dans ce film, ils sont impeccables et donnent une sacrée allure à l’univers du 23ème siècle. Dans les séries, les villes du futur sont souvent très aseptisées alors que le Londres futuriste d’Into Darkness a un côté beaucoup plus réaliste (même si personnellement je n’ai jamais vu de voiture sur Terre dans Star Trek !).

Certains plans dans l’espace sont tout simplement magnifiques et les scènes de combats spatiaux de très bonne facture.

  • Un casting de fortes personnalités : je n’ai pas vu Star Trek II : la colère de Khan – dont Into Darkness semble s’être très largement inspiré – avec Ricardo Montalban dans le rôle de Khan, mais encore une fois je pense que toute comparaison n’a pas vraiment de sens tant les deux acteurs sont différents (il faut avouer que le look de Ricardo est légèrement dépassé de nos jours…). Quoiqu’il en soit, Benedict Cumberbach incarne un vrai beau méchant, crédible, manipulateur et très charismatique. En face, il ne faut pas moins qu’un duo Kirk / Spock pour lui tenir la dragée haute.

khan - Ricardo Montalban  khan - Benedict Cumberbach

Je le pensais déjà dans le 1er film, Chris Pine est un capitaine Kirk plein de fougue et impétueux, avec un petit côté cheval fou que j’aime bien, même s’il lui manque un peu de la classe et du charisme de la lignée des capitaines de Starfleet, mais on pourra facilement mettre ça sur le compte de la jeunesse et de l’inexpérience de Kirk.

Quant à Spock, je suis certainement un peu partiale tant j’aime cet acteur mais dans un Star Trek new gen’ Zachary Quinto était tout indiqué pour succéder à Leonard Nimoy, et son jeu traduit très bien la lutte intérieure entre sa part vulcaine et sa part humaine. Peut-être encore mieux que le Spock original qui était il me semble moins nuancé.

kirk spock

Pour le reste du casting, petite mention à Peter Weller qui campe un amiral parfaitement détestable et à Simon Pegg et son petit compagnon extra-terrestre qui, même s’ils auraient peut-être eu plus leur place dans Star Wars, apportent une petite touche d’humour très sympathique.

Je voulais également faire un aparté sur le rôle d’Alice Eve en Dr. Marcus. Pour certains, c’était un prétexte fallacieux pour introduire dans le film une blonde à forte poitrine. Moi j’y ai plutôt vu – peut-être à tort – un clin d’œil aux personnages distants mais sexy qui sont presque devenus une tradition trekkienne. Je pense bien sûr, pour les connaisseurs, à Seven Of Nine / Jeri Ryan, l’ex-borg de Voyager ou à T’Pol / Jolene Blalock, la vulcaine d’Enterprise. Et pour ceux qui se sont offusqués d’apercevoir le Dr. Marcus en sous-vêtements, c’est oublier la fameuse scène très ‘hot’ dans le sas de décontamination de T’Pol avec le commander Tucker dans Enterprise ^^.

Seven of nine - Star trek Voyager  T-pol - Star Trek Enterprise  alice eve

En conclusion, si ont met de côté les quelques infidélités à l’univers trekkien initial et quelques incohérences, j’ai trouvé qu’Into Darkness remplissait largement son contrat de film de science-fiction à grand spectacle ultra-divertissant et on aurait tort de s’en priver sous prétexte d’être trop puriste. En tout cas, je pense que le film est suffisamment attractif et accessible au grand public pour donner envie de découvrir l’univers Star Trek original à ceux qui ne le connaissent pas encore.

C’est vrai qu’au vu de la bande-annonce et du titre, je m’attendais peut-être à un film plus sombre et plus puissant émotionnellement, à la manière d’un Dark Knight Rises qui m’avait laissée scotchée à mon fauteuil avec la larme à l’oeil. On n’atteint certes pas ces sommets avec Into Darkness, mais je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir le cœur qui bat en entendant la fameuse introduction ‘L’espace, frontière de l’infini…’, en entendant parler klingon, et en voyant l’Enterprise passer en distorsion dans un magnifique amas de poussière d’étoiles.

Et j’espère, s’il y a un 3ème film, que l’Enterprise quittera enfin la Terre, pour remplir sa véritable mission : explorer les territoires inconnus.

Biancat n’arrive pas à apprivoiser Twitter

Comme je l’ai dit dans ma présentation, j’aime beaucoup, non, j’adore les réseaux sociaux, surtout depuis que j’ai quitté Paris il y a deux ans. Les réseaux sociaux, c’est mon chez-moi virtuel. Ma page Facebook, c’est mon salon de thé, mon blog, c’est ma chambre, des endroits cool et cosy où je peux papoter avec mes amis. Les anciens, ceux que je connais depuis toujours, et puis les nouveaux qui se greffent sur mon arbre généalogique virtuel au fil du temps et des cyber-rencontres.

tweetRécemment, j’ai donc décidé de me lancer sur Twitter : le petit oiseau bleu et moi on ne se connaît pas bien. Il faut dire que la limite de 160 caractères, pour une bavarde comme moi, ça rebute un peu. J’ai donc établi ma stratégie d’attaque, en deux temps.

J’ai d’abord créé un compte à usage professionnel, avec mon vrai nom. Enfin au début ce n’était pas si clair. Je voulais en dire trop sur moi et en lire trop sur trop de sujets et j’ai fini schizophrène. J’ai donc fait marche arrière et décidé d’assumer ma casquette de marketeuse, parce que c’était ma vie, enfin en tout cas jusqu’à il y a deux ans. La tête qui est sous cette casquette-là, elle s’intéresse de près à tout ce qui touche au marketing digital, et Twitter, sur ces sujets-là, c’est une vraie mine d’or. Alors je sélectionne soigneusement mes abonnements, je lis beaucoup, je tweet, je retweet, pardon je RT, je follow, j’unfollow, de temps en temps je ris alors je partage sur Facebook. Bref, je vis ma vie de Twittos pro dans laquelle je me sens désormais bien à l’aise. Mon nombre de followers croît petit à petit, c’est plutôt sympa même si à la limite je ne suis pas là pour ça.

Puisque mon compte Twitter pro roule depuis quelques temps, je me suis dit qu’il était temps de tenter un Twitter perso, celui de Biancat. Avec pour objectif presque avoué de recruter des lecteurs pour mon blog, de nouveaux cybercops (j’aime bien cette expression 🙂 ) pour venir papoter avec moi. Mais là, je me suis trouvée confrontée à tout un tas de questions sans réponse :

Me décrire en 160 caractères ? Petite sudiste fraîchement blogueuse, cherche cops pour e-soirées pyjama sympa ! Maman, fan de SF, de littérature anglaise et de tout ce qui fait la vie 🙂  Est-ce que je me reconnais quand je lis ça ? A 10% on va dire oui, mais en lisant ça est-ce que j’aurais envie de me suivre sur Twitter ? Pas sûr.

helpA qui m’abonner ? Pour les sites généraux c’est facile, mais dès qu’il s’agit des vrais gens ça se complique : comment suis-je censée trouver les personnes qui potentiellement pourraient avoir les mêmes affinités que moi, sachant que je n’arrive pas à en savoir plus sur eux en 160 caractères qu’eux sur moi ?

Tweeter oui, mais quoi ? Quand je publie sur le blog, ça tweet automatiquement, c’est déjà un bon début mais ça ne va pas me mener bien loin. Et sinon, que suis-je censée dire à mes abonnés alors que je n’en connais aucun ? Partager des infos drôles (ou pas) ? Raconter ma vie ? Poster la citation du jour ? Peut-être faire la météo ?

Curieusement, ma vie de Twittos perso se révèle au final bien plus compliquée que la pro, je voudrais tweeter mais je n’y arrive pas vraiment. Il me semble avoir lu il y a quelques temps un article – sur mon Twitter pro – qui disait en substance qu’à chaque personne son réseau social. Je me dis que cet espace un peu trop étroit n’est donc peut-être pas fait pour mon moi perso.

Cela dit, le bilan n’est pas totalement négatif puisque cette expérience m’a permis de découvrir la petite e-boutique Medieval Fairy Creation que j’ai présentée dans un précédent article. Elle est tenue par une jeune femme adorable dont l’univers féérique me parle beaucoup, alors même pour une rencontre ça valait le coup 🙂

Mais pour l’instant, en attendant l’inspiration Twitterienne, je vais laisser vivoter la page de Biancat, on ne sait jamais il y a peut-être une personne de temps en temps qui viendra fureter dans la Biancat’s Room par ce chemin de traverse, alors pour elle je laisse la porte entrouverte…

Lana Del Rey, princess of Darkness

BTDRécemment, j’ai fait une razzia de CD sur amazon, parce que ça fait longtemps que ce sont les mêmes voix qui tournent sur mon autoradio et que j’avais envie de sang neuf. J’ai donc jeté mon dévolu sur The 2nd Law, le dernier Muse (Mattheeeeeeeew !!! Pardon, des fois ça m’échappe…), le Cyclo de Zazie (dont je reparlerai plus tard quand j’aurai réussi à me faire une opinion) et… le Born to Die de Lana Del Rey.

Lana Del Rey… Voilà une chanteuse qui soulève bien des passions, qu’on aime ou qu’on déteste, en se basant souvent sur des critères tout sauf musicaux. Laissons donc de côté sa bouche (trop ?) pulpeuse, ses interviews hasardeuses et arrêtons-nous juste sur sa musique.

Comme tout le monde, je connaissais les incontournables Video Games et Born to die, ces deux morceaux oniriques et lancinants, cette voix lascive, cette ambiance hors du temps, qui m’ont donné envie d’en entendre plus. Je ne regrette pas le voyage.

Lana Del Rey : bien plus qu’une chanteuse

LPLana Del Rey, c’est avant tout un personnage et un univers. Ce qui saute aux oreilles à la première écoute, c’est la grande force évocatrice de l’ensemble. Born to die, c’est comme un film qui se déroule, invoquant à la fois les films noirs des années 50, où la chanteuse de cabaret tombe amoureuse du détective privé, et les héroïnes lynchiennes, belles, sensuelles et vénéneuses. Quand j’écoute ce disque, je ne peux pas m’empêcher de revoir Sherilynn Fenn, dans son personnage d’Audrey Horne dans Twin Peaks, apparaissant dans un encadrement de porte avec son air de Lolita à la démarche chaloupée ou Laura Palmer flottant, lèvres bleuies, dans les eaux troubles.

Un mélange d’influences vintage et hip-hop

SSBorn to Die est l’enfant de deux époques : un mélange de sonorités vintage – pour exemple le morceau Million Dollar Man, qu’on verrait bien interprété par la Breathless Mahoney de Dick Tracy -, directement venues de l’époque de l’âge d’or hollywoodien, et de sons ultra-modernes. Comme elle se définit elle-même, Lana Del Rey est une Nancy Sinatra gangsta. Elle emprunte aussi bien aux années 60 qu’au hip-hop – dont elle est férue – voire à la trip-hop, comme avec le morceau Off of the races, très proche de l’univers de Portishead.

Ce mariage, ajouté au rythme lascif de la plupart des morceaux, donne à Born to Die un côté intemporel qui vient renforcer son onirisme et le sentiment de nostalgie qui parcourt l’album, cristallisé par le morceau Summertime Sadness et son clip résolument pessimiste, mais tellement beau.

Une voix irréelle

moueBorn to Die ne serait pas ce qu’il est sans la voix de Lana, qui sait en jouer de façon virtuose. Tantôt femme fatale tout en accents graves, profonds et chaleureux, et murmures sensuels, tantôt Lolita avec une voix mutine et cristalline, et des phrases qui finissent en envolées presque enfantines. Lana, en véritable actrice, nous emporte où elle veut. Et elle rentre à fond dans son personnage, froid et sensuel à la fois, incarné par sa célèbre moue et ses poses qui ravissent ou agacent, mais ne laissent pas indifférents.

En résumé, cet album n’est pas sans rappeler le Back to Black d’Amy Winehouse – qui est un de mes albums préférés – dans l’expression d’une certaine tristesse, d’une féminité sensuelle un peu perverse et des fêlures de la jeunesse. Et je prie pour que Lana reste fidèle à elle-même, avec sa sensibilité à fleur de peau et son regard dédaigneux, n’en déplaise à ses détracteurs.

Je suis accro à Supernatural et je (ne) me soigne (même pas)

Bonjour, je m’appelle Biancat et je suis Supernatural Addict. Ca commence un peu comme chez les AA mais finalement on n’est pas loin de ça. Je bassine mes amis depuis des plombes avec cette série alors il fallait bien que je finisse par écrire dessus.

Supernatural

Pour celles et ceux qui ne la connaissent pas, la faute à une exposition très faible en France, Supernatural relate les tribulations de 2 frères, Sam et Dean Winchester, dont la mère est morte dans des circonstances plus qu’étranges. Ils sillonnent les Etats-Unis pour enquêter sur des phénomènes surnaturels et paranormaux, et chasser toutes sortes de créatures issues de mythes et légendes divers. Le point de départ de la série, c’est que oui, TOUS les monstres existent (enfin sauf BigFoot, il ne faudrait quand même pas exagérer…).

Je l’avoue, au départ, je me suis arrêtée sur cette série pour deux raisons : Jensen Ackles (Dean, à droite) et Jared Padalecki (Sam, à gauche), qui sont, n’ayons pas peur des mots, deux bombes intersidérales. Enfin non, trois raisons : aussi parce que j’aime le fantastique à la folie et qu’à mon grand dam je n’arrive presque plus à regarder que ça, films ou séries. Parce que le réel à la télé m’ennuie terriblement.

En présentation sommaire, Supernatural pourrait avoir l’air d’une série fantastique pour ado de plus, sauf que moi je ne suis plus une ado depuis longtemps. Alors docteur, pourquoi diable, comme ‘Code Quantum’ en son temps,  aime-je autant cette série ?

Du surnaturel et du fantastique à gogo

Si vous êtes férus de toutes les créatures sorties de l’imaginaire humain, Supernatural est fait pour vous. Tout y passe : fantômes, démons, vampires, loups-garous, polymorphes, dieux païens, … puis en avançant dans les saisons (8 à ce jour), anges, archanges et autres créatures bibliques. De quoi réviser votre petit bestiaire illustré et être incollable sur toutes les façons de tuer les monstres de tous poils.  Mais qu’on ne s’y trompe pas, Supernatural ne se contente pas de faire étalage de mythes. La série les revisite à sa manière (vous croyiez qu’on tuait les vampires avec un pieu dans le coeur ? Eh bien non.) et les intègre à son propre univers, qui se révèle au final très cohérent. Après ça, vous ne regarderez plus jamais une sirène ou un ange de la même façon.

Le trip du road movie

Si vous aimez les grandes virées sur les routes américaines, Supernatural est fait pour vous. Sam et Dean sont des chasseurs et, comme tout bon chasseur, sont toujours à la recherche de nouveau gibier. Et pour cela ils roulent, beaucoup. Mais pas sur n’importe quelle monture : dans une Chevrolet Impala de 1967 qui est un des éléments de base de la série. Les Winchesters sans l’Impala, c’est un peu comme Lucky Luke sans Jolly Jumper, ou Johnny sans sa Harley.

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Une intrigue qui ne cesse de monter en puissance

Si vous aimez les séries qui commencent de façon un peu anecdotique et qui finissent par prendre une ampleur insoupçonnée, comme X-Files par exemple, à laquelle je la compare souvent dans l’évolution de la série, alors Supernatural est fait pour vous (promis c’est la dernière fois).

Dans les premières saisons, les histoires sont quasiment indépendantes, avec une chasse par épisode. Il y a certes un fil rouge – Sam et Dean à la recherche de leur père qui prend un malin plaisir à jouer à cache-cache, et la traque de la créature qui a tué leur mère – , mais chaque épisode est un petit film à lui tout seul.

Puis à partir de la saison 3, on réalise que les enjeux dramatiques sont bien plus vastes et que les Winchesters sont loin d’être une famille comme les autres. Initialement, la série était prévue pour durer 5 saisons. C’est pourquoi les 5 premières saisons sont diablement (c’est le cas de le dire) bien imbriquées, parce que tout existait déjà à la genèse. A partir de la saison 6, on sent que l’intrigue s’étire un peu, et que le créateur de la série, Eric Kripke, est parti voguer vers d’autres cieux, mais le plaisir est tel de retrouver les Winchesters qu’on en veut toujours plus. En fin de compte, regarder Supernatural, c’est un peu comme aller dans son bar favori, pour retrouver ses vieux potes, même si le barman a changé et que le mojito est un peu moins bon qu’avant.

Deux frères à la vie à la mort

hugLa relation entre Dean et Sam, c’est la pierre angulaire de la série. L’alchimie entre les acteurs crève l’écran et le duo fonctionne à merveille. Il faut savoir que chez les Winchesters, c’est la famille avant tout et ces deux-là sont prêts à mourir l’un pour l’autre, même si leur relation évolue beaucoup au fil des saisons. Sam et Dean, c’est un peu les ‘Feux de l’Amour’ de la fraternité, à base de ‘Je t’aime moi non plus’. Il faut dire qu’ils passent par un sacré paquet d’épreuves qui mettent souvent leur duo fraternel à mal, et les poussent régulièrement au bord de la rupture.

Sam et Dean sont frères. Ils sont aussi sont des héros, mais des héros plein de failles et de doutes, que les flashbacks de leur enfance commune mettent régulièrement en lumière. Ces faiblesses finissent par donner une certaine profondeur aux personnages et par les rendre terriblement attachants. Certaines scènes entre les deux frères génèrent même une véritable émotion, qui peut parfois arriver à la fin d’un épisode plus léger et vous prendre par surprise.

Supernatural, c’est cool et c’est drôle

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Il n’y a pas d’épisodes, même les plus sombres, où l’humour ne pointe pas le bout de son nez.

Le personnage de Dean est un véritable pitre – même si cette dérision permanente cache des choses plus profondes comme on l’apprend au fur et à mesure des saisons – , accro aux filles et aux hamburgers, et les situations sont parfois irrésistibles. En plus, il faut dire que les scénaristes bichonnent les fans de la série* et leur offrent à chaque saison quelques épisodes spéciaux et décalés véritablement tordants et remplis de clins d’oeil et de références (‘Un jour sans fin’, ‘Retour vers le futur’, … bref que du bon !). Franchement, rien que pour ces épisodes d’anthologie, la série vaut le détour.

* Supernatural a un des fandoms les plus actifs, et de la même façon qu’un Star Trek et ses Trekkies, la série donne régulièrement lieu à des conventions de fans à travers le monde.

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Enfin, ce qui rend bien sûr Supernatural aussi cool, c’est la musique rock vintage qui accompagne les épisodes (AC/DC, Black Sabbath et autres idoles de Dean). Tout bon fan qui se respecte vous le dira : LE morceau culte de la série c’est ‘Carry On My Wayward Son’ de Kansas, qui introduit tous les season finales et que je ne peux plus entendre sans voir défiler un tas d’images de la série. 

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Je pourrais également parler des personnages secondaires  – Castiel, l’Ange à l’imper, interprété par Misha Collins, à partir de la saison 4 est particulièrement savoureux – mais vous avez là suffisamment d’arguments (d’excuses ?) pour découvrir la série.

Attention quand même : après, vous aurez tendance à regarder les autres films/séries d’épouvante/horreur avec un air blasé en vous disant ‘Pfff… si les Winchesters étaient là…’.

 

Quand Super Maman tombe de son piédestal

Aujourd’hui, j’ai déçu ma Grande Fripouille. J’ai failli à mon rôle de maman.

Il y a un mois environ, elle a ramené de l’école une enveloppe remise par la maman d’un petit garçon de sa classe. L’idée, c’était que chaque enfant dessine et décore ses mains pour faire une jolie oeuvre d’art pour la maîtresse à la fin de l’année. Nous avions 15 jours pour rendre notre copie. Chaque jour je me disais, ‘Il faut qu’on fasse les mains, il faut qu’on fasse les mains’, et puis, prise dans mes 1000 activités quotidiennes de maman, j’oubliais aussi chaque jour.

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Ce matin, donc, je dis à Grande Fripouille d’un ton bien décidé, ‘Ma puce, aujourd’hui il faut que tu dessines tes mains pour le tableau de la maîtresse ‘. A ce moment-là, elle me répond ‘Mais maman, on lui a offert hier. Il était enveloppé dans un beau papier cadeau, et j’étais la seule à ne pas avoir mes mains dessus’. Et elle a fondu en larmes.

Comment décrire ce qu’on ressent quand on réalise qu’on a manqué à son devoir de mère ? Quels mots utiliser quand on a brisé le coeur de sa petite fille ?

Je me suis confondue en excuses. J’étais tellement bouleversée que j’ai même versé une larme, et curieusement les miennes ont séché les siennes. Elle ne comprenait pas pourquoi je pleurais aussi, pourquoi une histoire de mains sur du papier pouvait me toucher, moi, une grande personne. Avec la maturité étonnante que peuvent parfois avoir les enfants, c’est elle qui m’a consolée en me disant ‘Ce n’est pas grave maman, ne t’inquiète pas, ça va aller regarde, je ne pleure plus’.

Alors je lui ai promis que ça n’arriverait plus, que j’essaierais de ne plus la décevoir. Mais en mon for intérieur, je sais que cette promesse est la plus difficile qui soit à tenir,  que c’est dans notre nature imparfaite de parents de faillir.

Je voulais être une super maman, je me suis rendu compte ce matin que je ne suis finalement qu’une maman comme les autres, qui chute parfois lamentablement.

Pour me faire pardonner, je lui ai donné l’autorisation de faire une cabane avec sa soeur dans la salle à manger. Pour aujourd’hui, je fermerai donc les yeux sur la bombe atomique qui aura l’air d’être tombée dedans.

Medieval Fairy Creation : des petits bijoux d’un autre temps pour les rêveuses

Hier, à l’issue d’une jolie rencontre sur Twitter, j’ai littéralement craqué sur une petite e-boutique de bijoux : Medieval Fairy Creation.

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Pour la petite histoire, lorsque nous avons déménagé dans le Sud il y a deux ans, les déménageurs se sont largement servis dans ceux que j’avais. Aucun n’avait vraiment de valeur, si ce n’est affective. J’en ai été contrariée et finalement, ça m’a au moins appris la leçon qu’il ne servait à rien de trop s’attacher à des choses matérielles et que l’essentiel, en fin de compte, je l’avais toujours. Depuis cet incident, je ne porte plus de bijoux hormis deux qui ont une vraie signification : un pendentif avec un Aum dessus et mon alliance de pacs.

Même si je ne m’intéresse plus vraiment aux bijoux traditionnels, j’ai eu un coup de coeur pour les créations de Magali, qui se définit elle-même comme une petite fée espiègle qui porte un grelot 🙂 Magali est une jeune maman qui vit au temps des chevaliers et des princesses, des dragons et des fées… Elle véhicule à travers ses bijoux un monde rempli de féerie et de magie.

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Toutes ses réalisations sont faites avec des matériaux naturels : bois, tissu, feutrine, satin, cuir, acier, verre ou pierre… et sa signature : un petit grelot qui produit une douce musique. Selon elle, ce grelot est le lien, le passage entre notre monde et le monde des fées… Vu mon avatar, ça ne pouvait que me parler !

Magali crée aussi bien pour les femmes que les hommes ou les enfants, alors si vous êtes fan des univers médiévaux, que vous aimez la fantasy, ‘Le Seigneur des Anneaux’ ou ‘Game of Thrones’ (pour ma part, je rêve d’une série Supernatural avec des pièges à démons en pendentif ^^), allez visiter son antre pour un petit voyage hors du temps. Moi je sens que je vais très bientôt faire une razzia…

A découvrir là : http://fr.dawanda.com/shop/Medieval-Fairy-Creation

Ridiculous Girl à la station-service

Décidément, ces derniers temps j’ai un vrai problème avec les stations-service, à moins que ça ne soit avec cette petite station du Var précisément ?

Il y a quelques semaines déjà, en allant faire le plein, impossible après l’opération de revisser le bouchon d’essence. Quand je dis impossible, c’est au point que le gentil monsieur derrière la vitre a été obligé de sortir de sa boutique pour venir m’aider. Il faut dire qu’une damoiselle en détresse, peinant et pestant sur son bouchon récalcitrant, avec un poids lourd qui attend derrière, à un moment donné il faut faire quelque chose.

Forte de cette expérience un peu cuisante, hier j’y suis retournée quand même, clés de voiture entre les dents, en me disant que statistiquement je ne pouvais pas me couvrir de ridicule deux fois de suite au même endroit. Aujourd’hui, je vous l’affirme : il ne faut pas faire confiance aux statistiques.

Pompe-essence-300x300L’air digne, je me poste donc sur une pompe, je prends le pistolet, je dévisse mon bouchon, jusque là tout va bien. J’enclenche la gâchette, et là, à mon grand désarroi rien ne coule. Je m’escrime (je commence à avoir l’habitude) mais rien à faire, au bout de 5 mn, j’ai juste réussi à mettre 5€ d’essence et je réalise qu’il me faudra 1h pour finir mon plein à cette allure.

La mort dans l’âme, je laisse tout en plan pour aller demander de l’aide au gentil monsieur (manque de chance c’était le même, et manque de chance, il se souvenait de moi et de mes mésaventures de bouchon…). Là, il m’explique que je me suis installée sur une pompe ‘gros débit’ réservée aux camions. Je lui dis : ‘Mais je fais comment, moi, pour savoir que c’est une pompe spéciale ??’ et il me répond d’un air narquois (si, si, je l’ai vu !) : ‘C’est écrit dessus’. C’est faux : je regarde et il y a juste un autocollant bleu avec un camion dessus. Moi je n’ai jamais entendu parler des pompes ‘gros débit’ alors non, désolée mais un camion sur un autocollant, ça ne me parle pas du tout.

Il m’explique la manoeuvre à faire pour que ça finisse par couler, mais à ce moment-là j’ai perdu définitivement confiance en mes capacités à faire le plein correctement aujourd’hui alors je le supplie de me laisser changer de pompe.

Au moment de payer, je vois bien son sourire moqueur, et je me justifie en lui disant que oui, c’était la première fois que mon bouchon récalcitrait et que non, je n’avais JAMAIS entendu parler des pompes spécial camions. Alors avant de partir, il me dit avec un sourire : ‘Ne vous inquiétez pas, la prochaine fois je sortirai et si vous voulez, je vous la mettrai’. J’espère qu’il parlait de l’essence, mais qu’importe, je crois que je n’y retournerai pas.

Homonymes

Ce matin, Grande Fripouille, assise du bout des fesses sur le bord de la baignoire : ‘Maman, regarde j’ai les jambes qui tremblent, comment ça se fait ?

Maman : – Ce n’est rien, tu dois être sur un nerf et ça te fait trembler, pose bien ta jambe, ça s’arrêtera.

GF : – Un nerf ?? Mais c’est ce qu’on fait quand on fait de la musique ça ?’

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