Un beau bébé !

6 moisPfiouh !! Eh bien, c’est dur de travailler quand on avait pris le rythme de maman au foyer ! Depuis ma reprise la semaine dernière, le soir je ressemble ni plus ni moins aux zombies de The Walking Dead que je regarde à ma pause du midi, et Chéri est ravi de me voir ronfler le soir dans le canapé à 21h30 ^^ Mais tout ça, le travail, The Walking Dead, j’en reparlerai plus tard…

Ce soir, je passe une tête sur la blogosphère parce qu’aujourd’hui c’est le 6mois-iversaire de la Biancat’s Room ! 6 mois de papotage dans ma Room et dans les vôtres, 6 mois de partage avec vous tous, bref que du bonheur comme dirait l’autre !

Ce que je retiens avant tout, c’est vos douces présences quand Biancat perd le moral et surtout la découverte de tous vos univers, si variés et si riches, qui m’ont apporté tellement alors que 6 mois c’est si court : me ressourcer chez ma chère Elisabeth, piocher des idées lecture et musique chez Lynnae qui partage beaucoup de mes goûts, pleurer (et flipper ^^) devant les films avec Laura, danser la country avec Coco (bon là je m’emporte un peu…), découvrir des tas d’histoires insolites avec Jack et Nuage, goûter la douce poésie d’Esther (et j’en passe car tous vos blogs sont uniques !!), c’est simple je ne peux plus m’en passer !

Que de points d’exclamation dans ce billet !!! Ils traduisent mon enthousiasme de blogueuse et veulent sûrement dire que je n’en ai pas fini avec la blogosphère, ni vous avec moi 😀 Pour l’instant je suis un peu en apnée et, snif, je n’ai plus le temps de lire vos billets mais… I’ll be back soon !

Douce soirée à tous 🙂

 

Sweet !

Il y a quelques mois, j’ai attrapé malgré moi le virus de Candy Crush Saga. Et à chaque fois que la grosse voix me félicite de mes good moves en disant ‘SWEEEET !’, j’ai envie de chanter ça (décidément, je ne sors pas du vert jaune rouge en ce moment).

Have a sweet sunday buddies ! 🙂

A vot’ bon coeur, les blogueurs !

Hier, après une visite chez Candide, j’ai mis ce petit macaron sur la Biancat’s Room. Mais qu’est-ce que c’est que donc ?

badge mon blog source d'eau

Il s’agit d’une opération lancée par NM médical, le n°1 de la vente de matériel médical. Le but de l’opération est de permettre à des populations isolées d’avoir accès à l’eau potable et de sauver des enfants au Cambodge et à Madagascar (mon quart de sang malgache se sent forcément concerné !).

Le principe : en collaboration avec l’association ‘1001 Fontaines pour demain’, NM médical s’engage à faire un don pour chaque blogueur qui fera figurer ce macaron sur son blog.

1 badge placé sur votre blog : de l’eau saine pour 1 enfant pendant 1 an

Avec cette initiative, qui ne coûte pas grand chose, vous pouvez faire un petit geste ! Plus nombreux seront les blogs participant à l’opération, plus cette initiative pourra être étendue à d’autres pays, où l’accès à l’eau saine est encore rare comme en Inde ou au Bangladesh.

Pour en savoir plus, c’est là : 
http://www.nmmedical.fr/1001fontaines/je-participe.php
http://www.nmmedical.fr/1001fontaines/

 

J-1…

paperasseCes derniers jours ont été un peu chargés à la Biancat’s House : montage de dossiers interminables pour l’inscription des fripouilles à la cantine et au périscolaire, récupération et signature de papiers et contrats en tout genre, rendez-vous téléphoniques avec mes futurs collègues, rendez-vous d’adieu chez Paul Emploi…

Aujourd’hui, c’est donc mon dernier jour de vraie liberté parce que ça y est, je travaille demain !

Ce matin, je suis partagée entre plusieurs sentiments : de la tristesse, parce que finalement ma vie de maman au foyer était quand même bien agréable (ceci dit, je dois bien être la seule à être triste parce que mes fripouilles sont ravies d’aller à la cantine et au centre aéré avec les copains et copines, les ingrates ^^) et un peu d’appréhension – normal avant de commencer un nouveau boulot -.

Mais de la joie aussi parce que je vais avoir un job qui devrait me plaire, à la maison, avec des collègues et un boss adorables. Et puis la satisfaction de contribuer à nouveau au revenu familial et les chouettes projets qui se profilent à l’horizon.

Bilan plutôt positif donc, alors hauts les coeurs ! Ma chanson du jour sera celle-ci 🙂

La pop à la sauce reggae

Adele ou Depeche Mode en vert, jaune, rouge, vous en aviez rêvé ? Eh bien, je l’ai trouvé sur Youtube ! Ainsi que de nombreux morceaux pop revus en mode Bob, ce qui leur apporte cette touche de coolitude et de positivisme propre au reggae que j’adore.

Pour en écouter d’autres, c’est là : http://www.youtube.com/watch?v=6Xcg1tDKmtA&list=RD6Xcg1tDKmtA

Bon dimanche décontracté à tous !

Dexter Morgan, Walter White, Hannibal Lecter : cure de anti-héros

C’est vrai que je ne parle que de Supernatural sur ce blog, à vous faire croire que c’est la seule série qui trouve grâce à mes yeux, mais non 🙂

Ces derniers temps, j’ai fait comme qui dirait une cure d’anti-héros (après ma cure de super-héros) avec Dexter, Breaking Bad et Hannibal. Anti-héros de choix s’il en est parce qu’on tient avec ces trois-là une poignée de séries audacieuses, irrévérencieuses et addictives, mettant en scène trois personnages à l’intelligence hors du commun, mais que l’on n’aimerait pas vraiment avoir pour voisins.

Dexter, de l’ombre à la lumière

dexter angelDexter est une de mes séries préférées de ces dernières années. L’histoire de Dexter Morgan, cet expert médico-légal à la police de Miami le jour et tueur en série qui punit les méchants selon son ‘code’ la nuit m’a littéralement passionnée pendant 8 saisons, et ce malgré les baisses de régime depuis la saison 4.

Plus que les histoires en elles-mêmes – certes suffisantes pour tenir en haleine, Dexter étant dans chaque saison à deux doigts de voir sa vraie nature dévoilée – et les confrontations épiques avec des ennemis à la hauteur de son intelligence (comme l’incroyable John Lithgow / Trinity  dans la saison 4), c’est surtout l’intériorité du personnage que j’ai trouvé fascinante. D’un être sombre, insensible et cynique dans la saison 1, Dexter a énormément évolué au fil des saisons, au cours d’un long cheminement intérieur et d’une vraie exploration de sa nature profonde, pour arriver dans la saison 8 à un personnage qui renaît à lui-même, surpris par sa propre humanité.

Certains y ont vu un ramollissement du personnage, moi j’y ai vu une évolution qui fait écho à nos propres parts d’ombre et de lumière. Ainsi, j’ai aimé les rencontres de Dexter qui ont ébranlé sa perception et sa vision de qui il est, pour finalement lui permettre d’entrevoir une possibilité de changement, une lumière au bout du tunnel de sa noirceur, une issue pour son ‘passager noir’. Psychopathe un jour, psychopathe toujours ? That is the Dexter’s question…

Dexter-PersonnagesJ’ai également aimé la galerie de personnages secondaires, de Debra, la soeur malpolie mais si attachante de Dexter et ses collègues policiers, à son père fantôme, sorte de Jiminy Criquet et véritable fenêtre ouverte sur sa psyché, en passant par les personnages guests de chaque saison, personnages qui ont chacun à leur façon contribué à l’évolution de Dexter tout au long de ces 8 saisons, l’aveuglant de leur lumière ou de leur noirceur.

Alors oui, on a beaucoup décrié la fin de la série, c’est vrai que j’aurais peut-être imaginé un dénouement différent, ou un arrêt de la série 5 minutes avant la fin du tout dernier épisode… mais pour autant je n’ai pas trouvé cette fin si mauvaise, elle véhiculait du suspense et une bonne dose d’émotion, ce qui n’était déjà pas si mal. En tout cas, elle n’a pas entaché à mes yeux une série qui reste dans le genre une des meilleures de la décennie.

Breaking bad, du blanc au noir

breaking-badDans le registre des anti-héros, Walter White est un personnage exemplaire. L’histoire d’un petit professeur de chimie effacé qui utilise son génie pour se lancer dans la production de métamphétamines afin de subvenir aux besoins de sa famille (sa femme, son fils handicapé et son bébé à naître), lorsqu’il se sait condamné par un cancer.

Il m’a presque fallu les 5 saisons complètes pour apprécier à leur juste valeur les immenses qualités de cette série  : une écriture parfaite, jamais approximative jusque dans les moindres détails, un montage et un découpage ingénieux des épisodes qui savent relancer le suspense à partir d’un rythme parfois très lent (j’avoue, des fois j’ai dormi devant…). L’atout central restant Bryan Cranston, et son interprétation géniale d’un Walter White qui va passer en 5 saisons d’un homme sans caractère à un baron de la drogue impitoyable.

Et quelle galerie de personnages secondaires, charismatiques et très travaillés, alimentée par un casting parfait. Du jeune Jesse Pinkman (Aaron Paul) – personnage qui devait disparaître rapidement mais qui, au vu de l’alchimie entre les deux acteurs, restera sur les 5 saisons – dont la relation avec Walter est une des pierres angulaires du récit, au caïd Gustavo Fring (excellent Giancarlo Esposito) en passant par l’avocat Saul Goodman (Bob Odenkirk, qui aura droit à son spin-off) et le placide mais non moins efficace Mike Ehrmantraut (Jonathan Banks), les personnages sont savoureux.

breaking bad personnages Au-delà de toutes ces qualités, la grande force de la série est de toujours emmener le spectateur là où il ne s’y attend pas : chaque rebondissement, chaque réaction des personnages prend de court et l’on a pas d’autre choix que de regarder la suite pour savoir, parce qu’elle est souvent impossible à deviner. De ce point de vue-là, je pense pouvoir dire que Breaking Bad est la série la plus surprenante et qualitativement une des meilleures qu’il m’ait été donné de voir, alors qu’à la base je n’étais pourtant pas particulièrement intéressée par le thème. Preuve en est, Chéri et moi avons avalé les 5 saisons en 3 semaines.

Contrairement à Dexter (les deux séries se sont terminées quasiment en même temps aux USA) dont la fin pouvait donner à redire, la fin de Breaking Bad est à l’image de toute la série : parfaitement orchestrée. Dans les tout derniers épisodes, on atteint quasiment une dimension de tragédie grecque, qui culmine trois épisodes avant la fin, avec des scènes d’anthologie.

Bref, probablement ma découverte télévisuelle de l’année.

Hannibal, black is black

hannibal serieHannibal Lecter, voilà un des personnages de fiction les plus effrayants qui aient vu le jour. Je me souviens avoir été très impressionnée à l’époque par le film Le Silence des Agneaux et l’interprétation incroyable d’Anthony Hopkins, qui m’a effrayée longtemps même dans les rôles les plus éloignés du Docteur Lecter ^^

Après plusieurs suites et préquelles, ce ‘cher’ docteur fait donc désormais l’objet d’une série qui se déroule avant les faits racontés dans Dragon Rouge, alors qu’il sévit encore en toute liberté. Anthony Hopkins a été remplacé par Mads Mikkelsen, mais le personnage reste tout aussi effrayant. Au coeur de la série, la relation trouble qu’entretient Hannibal avec Will Graham, profiler talentueux mais instable et littéralement hanté par les psychopathes qu’il traque, rappelé sur le terrain par Jack Crawford (Laurence Fishburne) pour lui prêter main forte sur des cas d’homicides particulièrement atroces. La série s’appelle Hannibal, c’est pourtant le personnage de Will Graham qui porte l’intrigue principale, avec le jeu à la fois fragile et touchant, mais aussi inquiétant, de l’acteur Hugh Dancy, qui livre là une grande performance d’acteur dans l’interprétation d’un personnage qui se fissure jusqu’au gouffre au fil de la saison.

N’ayons pas peur des mots, cette série est excellente, un mix entre Dexter et Esprits Criminels, en beaucoup plus sombre et violent cependant. L’intrigue est tendue, les relations entre les personnages absolument fascinantes, Mads Mikkelsen parfait dans un rôle qu’il interprète avec une grande subtilité, réussissant la prouesse de nous faire apprécier Hannibal et de lui faire confiance, puis d’en avoir une peur bleue deux scènes plus tard. Malgré les nombreux fils narratifs, le scénario arrive à trouver un très bon équilibre entre les crimes à résoudre, la relation des deux protagonistes principaux et les manigances d’Hannibal. Enfin, un mot de l’esthétique de la série, très belle et très soignée, à l’image du raffinement affiché par le docteur Lecter.

hannibal will graham

Mais malgré toutes ces qualités, quelle noirceur ! L’ambiance est en permanence à couper au couteau, sans aucun répit, le ciel bas et sombre, les meurtres à élucider plus effrayants et horribles les uns que les autres, certaines images marquantes, voire choquantes. J’ai rarement stressé autant devant une série mais l’intrigue est telle qu’il m’a quand même fallu aller au bout de cette première saison (heureusement courte, 13 épisodes) pour savoir comment allait évoluer la relation borderline entre Hannibal et Will, et surtout si la nature monstrueuse d’Hannibal allait être découverte ou pas.

Ce que je souhaite pour cette série, c’est une conclusion courte, 1 ou 2 saisons supplémentaires, pas plus. Déjà parce qu’elle me fait trop peur pour en supporter davantage (si j’ai le courage de poursuivre !) et qu’on sait irrémédiablement comment tout cela va finir ^^ Mais surtout pour sauvegarder cette ambiance hallucinée sans jamais tomber dans la routine. Une très bonne série donc, mais à tenter seulement en connaissance de cause. C’est dark, gore parfois, et ça fait peur.

Après avoir enchaîné ces trois séries – trop de noirceur, ça plombe à force – je me suis réfugiée dans ma série-doudou du moment : ‘How I met your mother’. Amitié, bons sentiments, fous rires, scénarios et personnages délirants, romantisme, j’adore cette série Friends-like absolument legen… wait for it… dary ! Et la pleine lumière fait aussi beaucoup de bien parfois 🙂

Now We Are Free

Cette semaine, Coco partageait Dead can dance, avec la belle voix de Lisa Gerrard. Aujourd’hui, c’est à mon tour avec ce morceau tiré de la B.O. du film Gladiator, toujours avec la voix magique de Lisa.

Pour la petite histoire, quand j’ai rencontré Chéri, il écoutait ce morceau en boucle, petit souvenir ému donc 🙂

Bon week-end à tous !