Atelier d’écriture chez Asphodèle : Le blues du vampire

plumes asphodeleL’heure du dernier atelier d’écriture chez Asphodèle avant la pause estivale a sonné. Même si j’ai déjà entamé la mienne depuis quelques semaines, j’ai eu un dernier sursaut parce que le thème de l’éternité ne pouvait que me parler.

Voici donc la collecte de cette semaine : vacances – scolastique – immortalité – seconde – mémoire – longueur – ange – douleur – oubli – repos – cercle – passion – péché – chemin – vampire – jour – cathédrale – lassitude – liane – lucarne.

… et ma participation :

‘Regardez-le, on dirait un ange. Dans son repos si fragile, si humain, il ne sait pas qu’à cet instant notre histoire touche à sa fin, même si je n’en ai pas encore choisi le dénouement. Je m’appelle Véra et je suis un vampire. Malgré mes nombreux siècles d’existence, je n’ai jamais pu renoncer à l’amour des mortels. J’ai toujours été fascinée par leur propension à vivre comme s’ils ne devaient jamais mourir, leur façon de se jeter à corps perdu dans le cercle infini et aliénant de leurs passions.

Avec le temps, nous autres les Anciens sommes devenus cyniques et remplis de lassitude. La mémoire de mon humanité s’est estompée, tombée dans l’oubli de ma condition de créature de la nuit sans âme, sans vie. Mes sentiments, exacerbés dans les premières décennies qui ont suivi ma transformation, se sont racornis au fil de mon éternité. Je ne sais même plus ce qu’est la douleur, je ne vois plus que celle que j’inflige, à travers le regard épouvanté de mes victimes. Paradoxalement, ce sont les humains, et l’amour qu’ils me portent, qui me rattachent à la vie, ou à ma non-vie.

Je lève les yeux vers la lucarne qui laisse entrer dans la pièce une faible clarté. Les cloches de la cathédrale sonnent six heures et les premières lueurs du jour vont poindre. Je dois prendre une décision maintenant. Je pourrais lui déchirer la gorge en une fraction de seconde, aspirer son dernier souffle de vie dans un soupir orgastique, un adieu tragique. Ou attendre son réveil, tout lui faire oublier, et juste lui laisser une vague impression de longues vacances. Je n’aime pas quand ils oublient car à chaque fois c’est un peu comme si je mourais une seconde fois, et que je retombais dans le néant.

Sa blondeur me rappelle ce jeune philosophe exalté qui avait tenté de m’initier à la scolastique, à une époque lointaine où je voulais mettre à profit mon immortalité pour acquérir tout le savoir du monde. Comme si au fond les sciences et la religion pouvaient avoir une quelconque importance pour quelqu’un qui chemine à travers les âges. De toute façon, j’ai tellement péché que je ne crois plus en Dieu depuis longtemps.

Contre toute attente, cette blondeur m’émeut. Une sensation, si profondément enfouie que je la croyais morte, m’enserre le cœur telle une liane. Est-il possible que j’aie aimé celui-ci ?’

La Belle et la Bête 2014, une demi-réussite

la-belle-et-la-bete-afficheLa Belle et la Bête, conte de l’enfance vieux comme un refrain…

Je n’ai pas vu la version cinématographique de Jean Cocteau, mais en abordant le film de Christophe Gans, je gardais encore en mémoire la jolie version de Disney, à la fois drôle, romanesque et poétique. Cette mouture 2014, malgré certains aspects très réussis, m’a laissé une impression mitigée.

Visuellement, c’est une merveille. A condition de ne pas être allergique aux images de synthèse, on parcourt un livre d’image enchanteur. Le château de la Bête est somptueux, gothique à souhait, les petites créatures absolument charmantes, la lumière très travaillée. La Bête elle-même est très belle (!) et fort bien interprétée par un Vincent Cassel qui lui apporte sa fougue et son romantisme désespéré.

L’imagerie colle donc parfaitement à l’univers du conte de fées et l’ambiance m’a rappelé ma lecture des Nouveaux Contes de fées de la Comtesse de Ségur, dont je garde encore aujourd’hui un souvenir marquant. De la même façon, le scénario suit fidèlement l’histoire du conte.

Malgré tout, le film est loin d’être sans défauts : alors que La Belle et la Bête est une belle histoire d’amour et un plaidoyer contre le jugement sur les apparences, le métrage manque singulièrement de profondeur et d’enjeux dramatiques. En faute, le déroulé linéaire et sans véritable suspense du film, et surtout le jeu terne et sans nuances de Léa Seydoux qui est pour moi une erreur de casting pure et simple. Où sont passées la joie, la douce beauté et la gentillesse de Belle face au jeu passionné de la Bête / Vincent Cassel ?

De même, la scène de la danse, si merveilleuse et touchante chez Disney, est amère et cruelle, bien que visuellement magnifique, et m’a beaucoup déçue.

Une grande réussite visuelle et une belle ambiance magique donc, mais dont le scénario manque un peu d’ambitions et reste trop pingre dans son émotion pour rester inoubliable.

Masterpiece – Madonna

Le dernier album de Madonna, MDNA, sorti en 2012, est loin d’être un de ses meilleurs. Pourtant, cette jolie ballade, issu de la BO du film W.E. Wallis & Edward, sort du lot par sa simplicité, sa douce mélancolie et ses paroles romantiques.

And I’m right by your side
Like a thief in the night
I stand in front of a masterpiece
And I can’t tell you why
It hurts so much
To be in love with the masterpiece

S’ouvrir et recevoir

10559786_677511568998834_2001659792633653670_n

Chaque jour, je lis sur facebook ou sur wordpress des phrases de sagesse ou qui se veulent comme telles. Elles me parlent souvent, parfois moins. La plupart du temps, elles sont pour moi des petits rappels des choses essentielles, si faciles à mettre de côté dans nos vies tourbillonnantes.

Celle-ci a particulièrement résonné en moi aujourd’hui parce qu’elle correspond précisément à une récente prise de conscience. La prise de conscience que la Vie interagit avec nous en fonction notre ouverture de l’esprit et du coeur. N’avez-vous jamais remarqué que c’est lors des périodes de lâcher-prise, ces périodes où on laisse les rênes à des puissances mystérieuses et supérieures, que les rencontres se font, que les opportunités se dessinent, que la Vie nous surprend ?

S’il est une chose que j’ai apprise, c’est que la Vie ne peut passer à travers nous que si nous lui en donnons la possibilité en notre for intérieur. Sans cela, elle s’écoule, extérieure à nous, et nous-mêmes vivons nos vies, extérieurs à nos propres richesses.

Alors que nous dit cette phrase ? Que c’est réellement à nous de choisir, entre la quotidienne banalité de la Vie ou sa surprenante magie.

J’en avais rêvé, Vanessa Sweet & Cake l’a fait…

Dans mon billet précédent sur la chrono-nutrition, j’évoquais mon doux surnom de Hobbit. Je devais donc absolument vous montrer le joli gâteau que m’a concocté ma pâtissière préférée ce week-end pour mon anniversaire, avec une garniture ganache chocolat blanc / framboises et tour chocolat / coco : un régal pour les yeux et pour les papilles !

Pour voir d’autres réalisations de Vanessa sur son blog, c’est par là !

10524316_289475924557818_4232991713742117075_n

 

10522514_10152581196923909_7450147863990743913_n

 

J’ai testé la chrono-nutrition et ça marche

L’hiver, les kilos s’installent, insidieusement d’abord, puis de façon de moins en moins discrète. Et un beau matin, on se voit obligée de renoncer à la moitié de sa garde-robe. Le pire, c’est quand on voit des photos de soi lors d’un week-end entre amis avec bourrelets apparents et petit double menton pas très seyant. Certes, c’est le selfie qui veut ça parfois mais quand même, 4 kilos en trop quand on fait 1m55, ça ne pardonne pas.

Dès lors, à l’approche de la belle saison, le spectre du régime, de la détox et autres mots effrayants sont venus me hanter. Le problème, c’est que je suis totalement réfractaire à toute contrainte. Rien que l’idée de me priver et de devoir suivre des menus-type me donne des boutons. Faute de faire un véritable régime, j’ai donc décidé de revoir mon alimentation et d’appliquer les principes de la chrono-nutrition.

1. Faire la guerre aux mauvaises habitudes

En me penchant sur mon alimentation, je me suis rendu compte que j’avais inséré des petites pauses gourmandes un peu partout dans la journée (d’où mon charmant surnom de Hobbit affublé par Chéri). Alors exit l’apéro la semaine (à toutes fins utiles, je précise que j’habite dans le Sud de la France !), le goûter tartines avec mes filles et le grignotage du soir (avec petits chocolats évidemment, sinon ce n’est pas drôle).

Cette première étape, c’est très bien pour arrêter de gonfler, mais ça ne fait pas maigrir pour autant.

chrono nutrition Jai testé la chrono nutrition et ça marche

2. Appliquer de bons principes

Sans les suivre de façon stricte, je me suis fortement inspirée des principes de la chrono-nutrition, qui sont au fond très simples : manger de tout, mais au bon moment. L’objectif est donc d’adapter son alimentation à son horloge biologique, afin d’optimiser l’utilisation des aliments par le corps et bien sûr d’en stocker le moins possible sous forme de graisse.

On ne supprime donc aucune famille d’aliment mais on les consomme différemment dans la journée. On mangera ainsi plus le matin que le soir et une journée-type ressemble à peu près à ça :
– gras le matin (beurre, fromage, pain…)
– aliments consistants le midi (féculents, viandes…)
– note sucrée l’après-midi (fruits frais ou secs, chocolat en petite quantité et de préférence noir…)
– très léger le soir (légumes frais, poisson maigre…)

Très simple donc, et bien sûr, il faut boire beaucoup d’eau et ne pas grignoter du tout en dehors des repas.

Avec la chrono-nutrition, il ne faut pas s’attendre à des résultats rapidement visibles. Ces derniers sont moins spectaculaires qu’avec des programmes d’attaque comme les régimes protéinés par exemple, mais ils sont durables et surtout, ces principes aident à réinstaurer de bonnes habitudes alimentaires.

Résultat des courses : j’ai perdu 3,5 kilos en 2 mois et demi (j’ai gardé les 500g restants pour me tenir chaud pour l’hiver prochain) et je rentre à nouveau dans tous mes vêtements (et mes maillots de bain). C’est mon porte-monnaie qui va être content !

ArticlepubliéSobusygirls-rouge

Ca y est, je suis une Lostie

personnages-lostParfois je suis à la page pour les séries, parfois pas du tout. C’est donc avec beaucoup de retard que j’ai enfin vu la série Lost, terminée depuis 2010, dont je viens d’enfiler goulûment les six saisons.

Le point de départ de la série est simple (c’est peut-être la seule chose qui le soit, d’ailleurs ^^) : un avion, le vol Oceanic 815, s’écrase sur une île en plein milieu du Pacifique. Une quarantaine de rescapés vont tenter d’y survivre et vont rapidement découvrir qu’elle recèle bien des mystères…

Comment parler de cette série, qui est sans doute la plus foisonnante que j’aie visionnée ces dernières années ? Aventures, fantastique, science-fiction, mythologie, spiritualité… Lost est un mélange détonant qui m’a mis, je dois dire, une grosse claque télévisuelle, avec certains épisodes relevant purement et simplement de l’anthologie.

Une écriture approximative mais un univers passionnant

Au niveau de l’écriture scénaristique, Lost ne tiendrait aujourd’hui pas la comparaison avec la plupart des productions actuelles, du moins les productions de qualité. En effet, à partir d’une simple série d’aventures au départ, avec quelques mystères parsemés, les scénaristes ont tissé au fil des saisons un univers extrêmement ambitieux, multipliant les pistes et les idées (dont certaines fabuleuses) mais ils se sont parfois laissé un peu dépasser par leur sujet.

lost-desmond-pennyPourtant, si l’on excepte les approximations, l’univers de Lost se révèle absolument passionnant et hormis dans les vraies séries de science-fiction, rares sont les séries qui sont allées aussi loin. En la matière, les saisons 4 et 5 offrent des bijoux d’épisodes SF (Perdus dans le temps, saison 4 épisode 5, pour ne citer que celui-ci) qui m’ont donné un plaisir immense.

Par ailleurs, s’il est un art dans lequel ont excellé les scénaristes de Lost, c’est dans celui de scotcher le spectateur à son écran par des cliffhangers propres à le maintenir en haleine. De plus, la narration de la série n’étant pas linéaire, ces cliffhangers ont dû parfois attendre plusieurs épisodes avant de trouver leur issue, ce qui a alimenté en permanence l’appétence du spectateur pour la série. Une vraie mécanique marketing en quelque sorte.

Enfin, la riche mythologie de l’île – un personnage à part entière – et de ses gardiens, ont apporté une dimension insoupçonnée à l’ensemble. L’enjeu de Lost n’est-il pas au bout du compte de sauver le monde ? Cette mythologie, les différents mystères de l’île, les circonvolutions spatio-temporelles, ont ainsi alimenté pendant six ans les théories les plus folles de la part de spectateurs passionnés, et rien que pour ce tour de montagnes russes, le voyage en valait la peine.

Une galerie de personnages hauts en couleurs

Ce qui fait la force de Lost, ce sont avant tout ses personnages, et la vision de la série entière – et de sa conclusion – m’ont confortée dans l’idée qu’avant même l’histoire que le show raconte, ce sont surtout ses protagonistes qui étaient au coeur des préoccupations des scénaristes. Jack, Sawyer, Desmond, John, Charlie, Hugo, Kate, Ben, Jacob… autant de personnages marquants, très bien servis par leurs interprètes, dont les fêlures se sont dévoilées au fur et à mesure des différents flashbacks, les rendant tous plus attachants les uns que les autres. Sans compter quelques histoires d’amour émouvantes (ah… l’histoire de Desmond et Penny ❤ ) qui m’ont parfois tiré quelques larmes d’émotion.

lost-destiny-callsDans la trame principale – qui s’est révélée au final être un grand jeu d’échecs grandeur nature – même si certains mystères inexpliqués ont été laissés un peu en rade, le destin des personnages et leurs différents liens ont toujours servi de fil rouge à la série. Pour se conclure dans l’ultime saison (que certains spectateurs ont d’ailleurs eu du mal à comprendre) avec une envolée spirituelle et mystique qui a déçu une bonne partie des fans et que j’ai pour ma part trouvée certes un peu déconnectée du reste, mais tellement émouvante. Ainsi, en guise de conclusion, et en marge de son récit d’aventures qui se conclut de manière épique, Lost finit par délivrer un message humaniste un peu similaire au film Cloud Atlas, qu’on subodorait en fait dès la première saison : à travers le temps et les dimensions, tous les êtres humains, toutes les âmes dirais-je même, sont liés, par l’amitié, par l’amour, par le destin. De quoi ravir les spiritualistes – dont je fais partie – mais perdre en route ceux qui avaient aimé le Lost de la première heure.

Pour ceux qui ne l’ont pas encore découverte, que répondre à la question ‘Faut-il regarder Lost ?’ Je dirais oui, bien sûr, mais en ayant à l’esprit qu’il faut s’attendre à tout… et que rien n’arrive par hasard 😉

West Coast – Lana Del Rey

Je présentais il y a deux jours le nouvel opus de Lana Del Rey, Ultraviolence. West Coast est un de mes morceaux préférés de l’album, entre rock rebelle et envolées oniriques. Le clip, une même scène de bonheur répétée à l’infini, rappelle l’impression ressentie à la première écoute du disque : un long morceau envoûtant qui ne finit jamais.

Enjoy et bonne journée à tous !

Ultraviolence : la reine Lana est de retour

Lana-Del-Rey-Ultraviolence-2014En 2012, la musique de Lana Del Rey éclatait à la face du monde avec l’album Born to die. Bien plus qu’une chanteuse, on découvrait un personnage et un univers. Un monde onirique pétri de nostalgie et de mystère, où les hommes sont dangereux et où les héroïnes lynchiennes ne sont pas loin.

Comme le disait Victor Hugo, la mélancolie, c’est le bonheur d’être triste. Cela n’a jamais été aussi vrai qu’avec la musique de Lana Del Rey. Quand je l’écoute, l’adolescente à fleur de peau qui marquait le nom de son amoureux à l’infini sur ses cahiers d’école me titille toujours un peu, je me dis aussi que oui, le monde est décidément trop cruel, mais Dieu que c’est bon.

Après avoir menacé d’arrêter la musique fin 2012, Lana semble avoir finalement changé d’avis et nous est revenue le 13 juin dernier avec un nouvel album, Ultraviolence, produit par Dan Auerbach, le chanteur et guitariste des Black Keys.

Un nouvel opus moins accessible

J’avais été si envoûtée par Born to die – que j’écoute toujours en boucle – que j’appréhendais un peu la découverte d’Ultraviolence. Difficile en effet de maintenir un tel niveau quand on a démarré au sommet. Contrairement à son prédécesseur, la première écoute s’est avérée moins évidente, les morceaux moins faciles d’accès et le coup de foudre n’a pas été immédiat.

lana-del-reyLe côté pop et hip-hop a disparu au profit d’un rock d’inspiration seventies où plane le fantôme des Eagles. Lana, qui s’était elle-même définie comme une Nancy Sinatra gangsta, a laissé son côté gangsta au vestiaire, l’album flirtant beaucoup plus avec les guitares, tantôt douces comme dans Blooklyn Baby, tantôt plus violentes et saturées comme dans Shades of Cool ou Pretty when you cry.

Sa voix a perdu ses envolées enfantines pour se faire plus profonde et plus intime, plus troublante aussi, jusqu’à une interprétation étonnamment classique, et par conséquent déroutante, du dernier morceau de l’album.

Mais Lana reste Lana

Cette nouvelle direction artistique et cette coloration musicale plus rock, à laquelle Dan Auerbach n’est bien sûr pas étranger, ne trahissent en rien l’univers de Lana Del Rey. Bien au contraire, les rythmes lancinants et lascifs et les sonorités vintage servent à merveille sa mélancolie fantasmatique et sa nostalgie douloureuse. Dans les textes, les filles fragiles tombent toujours amoureuses des bad boys et aiment toujours flirter avec la mort. Et Lana reste plus que jamais dans son personnage, entre star irréelle tout droit sortie de l’âge d’or hollywoodien et icône résolument moderne.

Plus qu’un album, un voyage

La première impression laissée par Ultraviolence est celle d’un long morceau qui n’en finit pas. Ce n’est qu’après plusieurs plongées que les nuances se font jour, que l’univers se dévoile et que l’on est définitivement conquis par la grande cohérence artistique de l’ensemble. Il est de ces amours qui demandent de la persévérance avant de se révéler. Ainsi, Ultraviolence n’est pas une boîte à tubes comme pouvait l’être Born to die, ni seulement l’album d’une artiste tour à tour décriée et adulée, c’est avant tout un voyage musical à ne pas manquer.

 

ArticlepubliéSobusygirls-rouge