Allez, pour aujourd’hui, je laisse le micro de la Biancat’s Room aux Fripouilles, parce que le tableau magnétique sur le frigo déborde de leurs petites perles notées par-ci par-là (et que je n’ai plus de place pour noter mes courses). Florilège.
Grande Fripouille : « Maman, Petite Fripouille, elle est cracra, elle a fait un gros toto ! » (ndlr : parce que des fois, elle en fait des petits) Maman après le déménagement, dans le bureau vide de Papa : « Tiens, c’est marrant, elle a changé l’acoustique de ton bureau !
GP : – C’est quoi une coustique ? » (ndlr : une sorte d’insecte qui kique) GP : « Maman, ça mange quoi les koalas ?
Maman : – Eh bien, ça mange des feuilles d’eucalyptus.
GP : – Ah oui ? Et ça ressemble à quoi comme arbre, un calyptus ? » (ndlr : il aurait aussi pu manger des feuilles d’églantier, mais il n’y a pas de glantiers en Asie) PF : « GP, c’est quoi un iguane ?
GP : – Ben un iguane, c’est un peu comme un lézouard. » (ndlr : de la même famille que les serpouants, quoi) GP devant Mister Bean à la télé, dans une scène où il chante à l’église : « C’est marrant la chanson de Mister Bean, il chante « Allez Lola » !
Maman : – Non ma puce, c’est Alléluia… » (ndlr : au nom du père, du fils… et de Lola) Maman, à Papa un vendredi soir : « Bon, ce soir, je fais la pizza pas tard, comme ça on profite de la soirée.
GP : – Maman, c’est quoi une pizza patard ? » (ndlr : c’est la spécialité de maman, je posterai peut-être la recette un jour)
Ne changeons pas une formule qui gagne, j’ai encore pâtissé ce week-end ! Au programme : des petits fondants au chocolat avec un coeur coulant aux Thé de LU, dont j’ai trouvé la recette… au dos du paquet. Initialement, la recette a été imaginée par la blogueuse Noémie, dont les recettes sont visibles là.
Verdict : un franc succès (= les Fripouilles m’en ont encore réclamé pour le week-end prochain). Parce qu’il ne faut pas garder de telles gourmandises pour soi, voici la recette 🙂
Un petit gâteau au chocolat…
Préparation : 20 minutes Cuisson : 8 minutes
Ingrédients (pour une quinzaine de fondants) :
Pour le moelleux au chocolat :
180g de chocolat
180g de beurre
5 oeufs
50g de sucre
60g de farine
Pour le coeur de Thé LU :
1 sachet de 12 biscuits Thé LU
130g de lait concentré sucré
30g de beurre
Eau de fleur d’oranger
Préparation :
Faire fondre le chocolat et le beurre au bain-marie ou au micro-ondes.
Dans un saladier, mélanger et faire blanchir les oeufs et le sucre.
Ajouter le mélange chocolat / beurre, puis la farine.
Pour le coeur, mixer finement les biscuits Thé LU.
Faire chauffer le lait concentré avec le miel et le beurre, puis verser le mélange sur les biscuits. Bien mixer la pâte obtenue et la parfumer à votre goût avec quelques gouttes d’eau de fleur d’oranger.
Préchauffer le four à 200°C.
Chemiser des moules à muffins ou les garnir avec des caissettes en papier.
Remplir les moules à moitié avec la préparation au chocolat, ajouter une grosse cuillère à café de pâte de Thé LU et recouvrir d’appareil au chocolat jusqu’aux 3/4 du moule.
Me revoilà avec ma marotte préférée : les versions alternatives ! Aujourd’hui, c’est le Wicked Game de Chris Isaak que l’on revisite, avec les « Voices of Biancat » Lana Del Rey et Hannah Reid. Onirisme et douceur avec Lana, émotion pure avec Hannah (que ceux qui auront eu le frisson à 2:04 lèvent le doigt). Enjoy…
L’original :
Et en bonus, cette jolie version d’Emilie Simon, découverte grâce à rp1989 !
Bon, je sais, j’ai déjà plein de tags en retard et malgré ça, aujourd’hui j’en crée un nouveau. Que voulez-vous ? Les inspirations du jour, ça ne se commande pas ! Comme je le disais à Blue Edel, j’ai un petit document word où je consigne les liens des tags qui attendent, et je les ferai un jour, je les ferai ! (= que cela ne vous empêche pas de me taguer sur les tags sympa 😉 ).
En thème du jour, je vous propose donc le tag TheVoice(s) of Biancat (rien que ça…)car on a tous des voix, masculines ou féminines, qui nous font un effet dingue. Ce ne sont pas forcément les plus impressionnantes ou les plus puissantes, mais dès qu’elles poussent une note, vous êtes partis en mode frissons partout. Donc, voilà mon top 5 dans le désordre 🙂
Lana Del Rey
Sa musique ne serait pas la même sans cette voix envoûtante et hors du temps, entre femme-enfant et femme fatale. Ce morceau m’a même inspiré une histoire un jour…
Dave Gahan
A n’en pas douter, c’est en partie la belle voix grave de Dave qui donne cette profondeur aux morceaux de Depeche Mode, en particulier celui-ci qui est je pense mon préféré du groupe.
Adam Levine
En ce qui concerne le chanteur de Maroon 5, un doute m’habite : je ne sais pas si c’est parce qu’Adam est canon que je trouve sa voix irrésistible ou l’inverse. Peu importe, dès qu’il chante, je suis en hyperventilation.
Hannah Reid
La voix de la chanteuse de London Grammar vient d’une autre planète, ça ne peut être que ça. Dans ce morceau, son passage en voix de tête à 1:18 me renverse à chaque fois.
Amy Winehouse
Amy et sa voix d’or. J’aime quand elle chante en mode bad girl. J’aime aussi quand sa voix devient velours.
Bonus : Matthew Bellamy
Sans doute la plus belle voix du rock, incroyable aussi bien sur les albums qu’en live. Matthew, je l’aime.
Et bien sûr, je ne pouvais pas conclure sans lui ^^
Démarrée en 2013, la série The 100 vient d’achever sa deuxième saison sur la CW, spécialiste des teen-shows aux US. Après un final audacieux, tétanisant et d’une rare intensité, force est de constater que The 100 est l’exemple parfait de la série moyenne qui a fini par prendre un envol presque inattendu.
Synopsis : suite à un cataclysme survenu sur Terre 97 ans plus tôt, les derniers survivants de l’humanité sont allés se réfugier sur une station orbitale appelée l’Arche, y instaurant une nouvelle société. Les ressources se raréfiant dangereusement, les dirigeants décident d’envoyer cent délinquants adolescents sur la planète, dans l’espoir de pouvoir quitter l’Arche et de vivre de nouveau à la surface. Mais la Terre a aussi suivi son chemin pendant ces 97 ans, et ils découvrent rapidement qu’ils sont loin d’être seuls.
Une série aux influences multiples
Markus (Henry Ian Cusick)
Inspirée du roman de Kass Morgan, The 100 se situe à la croisée des chemins entre la série post-apocalyptique tendance survival à la Walking Dead, la série d’aventures à la Lost et le space opera à la Battlestar Galactica ou Star Trek, le toutsaupoudré de Hunger Games et de Sa Majesté des Mouches. Hasard ou pas, on retrouve dans le casting les acteurs Henry Ian Cusick, qui incarnait Desmond Hume, personnage emblématique de Lost, ainsi qu’Alessandro Juliani et Kate Vernon, de Battlestar Galactica. Au vu de ces nombreuses références que j’affectionne particulièrement, c’est donc surtout poussée par la curiosité que j’avais entamé le visionnage de The 100 en 2013.
Une fois passés les premiers épisodes, assez mauvais il faut bien le dire, la première saison se laissait regarder sans peine, même si elle n’était pas exempte de défauts. Dans les bons côtés, la série laissait rapidement de côté les amourettes adolescentes pour se focaliser sur l’action : les adultes sur l’Arche d’une part, les jeunes en prise avec leurs découvertes terrestres d’autre part. De plus, la fin de la saison laissait entrevoir un tournant plutôt intrigant dans le scénario, qui m’avait donné envie de poursuivre.
Un gain de maturité et de profondeur
En octobre 2014, est arrivée la saison 2, surprenante tant le saut qualitatif était grand. D’un show pour adolescents très typé CW, The 100 s’est muée en une série beaucoup plus mature, plus sombre, et plus profonde, laissant entrevoir un potentiel scénaristique bien plus vaste que ne le laissait présager la première saison.
Clarke (Eliza Taylor) et Lexa (Alycia Debnam-Carey)
Les personnages, qui reviennent de loin quand on se rappelle les premiers épisodes, bénéficient désormais d’une écriture impeccable et d’acteurs investis. L’évolution de leur psychologie et de leurs motivations est un quasi sans-faute tout au long de la saison (excepté le personnage de Finn peut-être), qu’il s’agisse des adolescents Clarke, Bellamy, Jasper ou Octavia, des adultes Abby ou Thelonious, ou des autochtones Lexa ou Dante. Leurs relations sont également travaillées et bien construites, comme celle de Clarke et de sa mère Abby, ou celle, plus étonnante, de Lexa, chef des Grounders (peuple autochtone de la Terre), et de Clarke.
Une des forces principales des personnages de la série est également de ne jamais tomber dans le manichéisme. Dans The 100, aucun personnage n’est blanc ou noir : chaque choix, chaque décision les entache irrémédiablement, peu y échappent, et c’est précisément parce qu’ils sont tous des anti-héros qu’ils créent l’empathie. C’est ainsi qu’à la fin de la saison, la jeune héroïne Clarke, campée par l’excellente Eliza Taylor, se pose en véritable pendant féminin d’un Rick Grimes dans The Walking Dead : un leader fort, mais métamorphosé à jamais par l’horreur, la mort et les choix inhumains.
Une véritable réflexion
Thelonious (Isaiah Washington)
Le scénario effectue, à partir du déchirant épisode de mi-saison, une montée en puissance sans faille, pour conclure une saison riche en surprises dans le bruit et la fureur, et une incroyable intensité. Dans cette saison, les scénaristes auront abordé des thèmes qui dépassent largement le cadre de la série pour adolescents pour proposer, à travers un scénario ambitieux et des partis pris osés, une réflexion intelligente, dérangeante parfois, sur la guerre, le sacrifice, la perte de l’innocence ou la culpabilité. Espérons que ce tournant plus adulte, plus violent aussi, ne déroutera pas le jeune public de la CW, au risque de voir la série annulée un jour.
Cerise sur le gâteau, le tout dernier épisode « Blood must have blood » s’est fendu d’un petit clin d’oeil à Lost, avec un endroit mystérieux qui n’est pas sans rappeler le bunker de l’Île. Par ailleurs, Thelonious Jaha n’est-il pas l’héritier spirituel de John Locke ou de la présidente Laura Roslin de Battlestar Galactica, incarnant avec conviction la foi face à la raison ?
En conclusion, avec cette deuxième saison, la chenille The 100 a déployé ses ailes pour devenir une belle et grande série, loin d’un petit plaisir coupable comme The Vampire Diaries par exemple (dont je suis pourtant une spectatrice assidue !). La suite entraperçue avec les dernières images permettent les espérances scénaristiques les plus folles pour la saison 3, qui a été confirmée pour octobre prochain, et il y a fort à parier que la planète post-apocalyptique de The 100 réserve encore bien des surprises. Pour les déçus de la première saison, ce serait vraiment dommage de passer à côté.
Mais qu’est-ce que Biancat a encore concocté dans son four ce week-end ? Des cupcakes ! Après un essai totalement loupé quelques semaines plus tôt (gâteau s’apparentant à s’y méprendre à du ciment, glaçage en plastique, ou peu s’en faut), j’ai réitéré, ne pouvant rester sur un échec aussi cuisant. En farfouillant dans les profondeurs du net, j’ai trouvé une base de gâteau délicieuse, que j’ai recouverte d’un glaçage au Mars plutôt sympa. Tout ça en utilisant le kit à cupcakes reçu par ma petite Fripouille à son anniversaire le mois dernier 🙂
Le joli cupcake que voilà !
Le gâteau
Préparation : 20 minutes Cuisson : 20 à 25 minutes
Ingrédients (pour 15 cupcakes environ) :
200 g de sucre en poudre
110g de beurre à température ambiante
2 oeufs
200g de farine
1/2 sachet de levure chimique
125 ml de lait
2 cuillères à café d’extrait de vanille ou 1/2 cuillérée de vanille en poudre
Préparation :
Travailler le sucre et le beurre
Incorporer les oeufs un à un
Ajouter la vanille, la farine et la levure, puis le lait
Mettre la pâte dans un moule à muffins, soit chemisé, soit rempli avec des caissettes en papier, puis enfourner 20 à 25 minutes : quand ils sont dorés et rebondis, c’est bon !
Les laisser refroidir avant de les recouvrir.
Le glaçage :
250g de mascarpone
5 cl de crème liquide
3 Mars
Découper les Mars en petits morceaux et les faire fondre dans la crème (dans une casserole ou au micro-ondes). Mélanger ensuite avec le mascarpone et réserver 1 heure au frigo avant de napper.
Variante : on peut remplacer les Mars par 150g de chocolat blanc, c’est bon aussi et ça donne ça (avec du colorant alimentaire pour faire un joli glaçage rose fripouille) :
C’est un air printanier que nous souffle la collecte de la semaine chez Asphodèle, dont voici le résultat : douceur, printemps, déserter, sommeil, chaleur, renaissance, air, bernard-l’hermite, édredon, paresse, plume, aile, volupté, insouciance, liberté, vaporeux, virevolter, cigogne, nuisette, ubac, univers, urgence.
Et voici ma proposition :
« Au téléphone, ma mère m’avait dit qu’il n’y avait pas d’urgence, qu’on pouvait arriver tranquillement vers midi, mais on a fini par être en retard, comme d’habitude. A peine descendues de la voiture, les filles se précipitent dans le jardin en hurlant à tous les vents leur liberté retrouvée. Je passe le petit portail vert dans leur sillage et c’est là que j’aperçois mon père : il paresse dans une chaise longue, enfoncé dans un édredon de plumes tout blanc. De loin, on croirait qu’il savoure la douceur du printemps et la chaleur des premiers soleils. Tout est si calme, rien n’a l’air d’avoir vraiment changé. C’est drôle comme le printemps souffle invariablement chaque année sa brise de volupté et d’insouciance. Une inlassable et toujours optimiste renaissance.
Les filles se sont approchées de leur grand-père et leurs rires l’ont sorti de son demi-sommeil. Elles virevoltent toutes les deux autour de lui, tout en faisant des zigzags entre le nain de jardin et la cigogne imperturbable. Alors qu’elles jouent bruyamment à cache-cache entre les nuisettes de leur mamie qui sèchent sur la corde à linge, je me penche pour embrasser mon père. Il tourne la tête vers moi et je suis frappée par son regard, jadis si perçant, aujourd’hui vaporeux. Au début, on nous a dit que c’était la maladie de Parkinson. Il tremblait beaucoup, ça n’a pas vraiment été une surprise. Le problème, c’est que ce genre d’invité n’arrive jamais seul. On l’a réalisé quand sa raison a commencé à déserter et qu’il s’est mis à dériver de l’adret vers l’ubac de son esprit.
Papy, tu veux qu’on te chante la chanson du bernard-l’hermite qui voulait avoir des ailes ?
Il sourit. Seules ses petites-filles semblent encore l’atteindre. Dans leur univers, la maladie n’est qu’un autre aspect de la réalité et ça ne les dérange pas que Papy ne soit plus tout à fait comme avant. Après tout, il est toujours là pour écouter leurs chansons. »
Quand j’ai reçu « Le premier jour du reste de ma vie » des Editions City (que je remercie au passage), je me suis posé une question : allais-je autant aimer ce livre que la chanson (presque) éponyme d’Etienne Daho, ou le détester comme le film du même nom ? La réponse est que j’ai plutôt passé un bon moment avec le premier livre de Virginie Grimaldi, aussi connue pour être l’auteur du blog FemmeSweetFemme.
Le premier jour du reste de ma vie, c’est l’histoire de Marie, quarantenaire au quotidien terne et monotone, mariée avec Rodolphe, un homme comme on n’aimerait pas en avoir dans sa vie : peu attentionné, égoïste et volage. Poussée par ses filles, elle finit par passer le cap et le jour des 40 ans de son mari, elle lui laisse en cadeau une lettre d’adieu, avant de partir seule faire une croisière autour du monde. Sur le paquebot, elle rencontre Anne et Camille, avec qui elle va rire, pleurer, vivre des aventures, et surtout lier une amitié indéfectible.
Le premier jour du reste de ma vie est ce qu’on appelle un roman « feel good », qui laisse le sourire aux lèvres lorsqu’on a tourné la dernière page. Peut-être parce que j’ai précisément l’âge de Marie, parce que les textes de chanson de Jean-Jacques Goldman me parlent, mais le fait est que je me suis trouvé un lien avec cette héroïne ordinaire qui décide de rebooter son existence à mi-parcours.
Alors non, la lecture de ce livre ne m’a pas généré pas de grosses émotions, ni de gros éclats de rire, plutôt des sourires et des pincements au coeur. L’histoire, assez convenue, ne provoque pas l’étonnement par des surprises ou un scénario très travaillé. A la fin, tout se termine un peu trop bien. Les personnages ne sont pas très nuancés, ni très fouillés. Le style est parfois un peu trop simple, les phrases trop courtes, alors que j’aurais aimé qu’elles m’emportent plus.
Pourtant, paradoxalement, ce livre m’a touchée, par ses accents de sincérité, parce que souvent les mots sonnent juste. Parce que Virginie Grimaldi livre une histoire et des personnages sans prétention, mais dans lesquels chacun de nous peut se retrouver. J’ai également été touchée par la tendresse qui se dégage du livre. Je ne suis pas spécialiste de la chick-lit (à laquelle je me suis mise récemment grâce aux Editions City, je l’avoue), aussi il est possible que ce type d’histoire ait déjà été mieux traité par les prêtresses du genre comme Sophie Kinsella, comme j’ai pu le lire. Je ne sais pas, mais en tout cas, j’ai perçu le livre de Virginie comme une petite friandise qui réconforte et qui fait du bien. Si c’était son objectif, il est atteint.
Je n’en avais pas encore parlé, mais la réalité est bien là : je change de dizaine dans quelques mois ! Autant j’avais apprécié la dernière, théâtre de nombreux événements comme la naissance de mes filles, ou de notre départ de Paris vers le grand Sud. Autant l’imminence de la prochaine me laisse une impression mitigée, parce qu’elle sonne un peu le glas d’une première moitié de vie, et qu’elle résonne comme un moment où l’on se doit de faire un bilan. Aussi parce que dans ma tête, je me suis arrêtée il y a longtemps à 26 ans. Alors certes, la vie continue et (de mon air le plus cool et détendu), je me dis que de nombreuses pages restent encore à écrire.
Pardon, je me suis trompée d’image :
Mais malgré cette coolitude de surface, il y a des petits signes qui ne trompent pas :
Quand je lis sur facebook les tribulations de copines qui font la fête trois soirs par semaine, je me surprends à avoir la nostalgie des folles nuits de ma jeunesse, quand je dansais des heures durant perchée sur 10 cm de talons.
Avant, quand je lisais les success story de personnes qui réalisent leurs rêves, je trouvais ça chouette et galvanisant. Aujourd’hui, je trouve toujours ça chouette et galvanisant, mais en sourdine, j’entends un tic-tac qui me dit qu’il faut que je me dépêche de faire pareil.
Je commence à utiliser l’expression « C’est plus de mon âge ».
J’ai envie d’un troisième enfant, enfin mes hormones, parce que mon cerveau, lui, me hurle que c’est la pire des fausses bonnes idées, quand je vois à quel point mes deux Fripouilles me fatiguent déjà.
Alors, vous en pensez quoi, vous, crise ou pas crise ?
Comme il vaut mieux prévenir que guérir, je décide, à l’aube de cette seconde moitié :
de profiter de la vie au jour le jour
d’assumer mes cheveux blancs et mes rides
de créer chaque jour
de ne plus m’inquiéter pour tout (et surtout pour rien)
de regarder Super Nanny (pour bien réaliser que si j’en fais un troisième, je ne suis pas à l’abri qu’il soit comme ceux de l’émission)
de sourire plus
de laisser la porte grande ouverte aux surprises de la vie
Et si vous aviez d’autres suggestions pour que je passe le cap comme une fleur, je suis preneuse.
Aujourd’hui, journée tag ! J’en ai plusieurs en retard, alors j’ai pioché dans la liste et ressorti celui-ci, que j’avais repéré chez Kim du blog Kimysmile. Parce que j’aime beaucoup parler de séries en ce moment (il y a des périodes comme ça… dans quelques temps, je passerai peut-être au macramé ou au tricot). Et aussi parce qu’il me permettait de parler de quelques séries que je n’avais pas encore évoquées.
1. La première série que tu as regardée ?
J’ai l’impression que ça date de la préhistoire, mais la première série que j’ai suivi en entier (14 saisons et 344 épisodes, excusez du peu !), c’est Côte Ouest. J’aimais beaucoup à l’époque ce spin-off de Dallas et j’adorais le personnage de Greg Sumner interprété par William Devane.Et regardez-moi ces merveilleux brushings années 80 ^^
2. Les séries que tu suis en ce moment ?
A l’heure US ou pas, en ce moment je suis : Penny Dreadful, The 100 (dont la saison 2 est une bombe !), The Walking Dead, The Vampire Diaries et l’increvable Supernatural.
3. Ta série favorite ?
J’ai aimé beaucoup de séries, mais celle qui m’a rendu totalement fan kikoolol-c’est-trop-dla-balle, c’est Supernatural. Même si elle est en perte de vitesse (10 saisons quand même à l’heure où je vous parle), j’ai pris énormément de plaisir pendant des années à suivre les aventures des frères Winchesters.
4. Une série dont tu regrettes la façon dont elle s’est finie ?
Heroes et Prison Break sont les deux exemples pour moi de séries qui avaient très bien commencé, avec un bon casting et deux premières saisons géniales, et qui sont rapidement parties en sucette après, pour finir en jus de navet. Dommage…
5. Une série dont tu as adoré la fin ?
J’adore la toute fin de How I met your mother. Si j’avais été scénariste, c’est exactement la scène que j’aurais imaginée, Ted et son cor bleu sous la fenêtre de la belle Robin.
6. Tes personnages préférés masculin et féminin ?
Je suis ultra-fan de Rick Grimes dans The Walking Dead. Si je l’apprécie depuis le début de la série, j’ai basculé dans la vénération à l’instant précis où il clame « This isn’t a democracy anymore » à la fin de la saison 2.
Pour moi, Robin Scherbatsky dans How I met your mother, c’est un peu la femme idéale : belle, brillante, indépendante… et hilarante. J’aime bien aussi le personnage de Clarke Griffin dans The 100, série où les femmes sont fortes et badass.
7. Tes personnages détestés masculin et féminin ?
S’il y a un personnage pour lequel je n’ai jamais éprouvé la moindre once de sympathie, c’est Gaïus Baltar dans Battlestar Galactica, sans doute l’homme le plus faux et le plus égoïste de la galaxie !
Que ce soit dans Battlestar Galactica ou dans The 100, l’actrice Rekha Sharma a le chic pour jouer des personnages détestables qui me hérissent le poil.
8. Ton couple favori ?
Elena et Damon dans The Vampire Diaries me font complètement craquer : ils sont beaux, quand ils sont ensemble la température monte de quelques degrés et le regard de Damon quand il regarde Elena… (soupir)
9. Ton acteur de série préféré ?
Je n’arrive pas départager Benedict Cumberbatch dans Sherlock et Cillian Murphy dans Peaky Blinders, qui m’ont totalement bluffée tous les deux par leur talent et leur charisme.
10. Ton actrice de série préférée ?
Je suis en passe de terminer la première saison de Penny Dreadful et j’ai été estomaquée par la performance d’Eva Green. Elle est tout simplement incroyable dans le rôle de Vanessa Ives, personnage au sein duquel s’affrontent le Bien et le Mal, dans des scènes parfois hallucinantes (et carrément effrayantes, il faut bien le dire).
11. La série que tu détestes ?
Il n’y a pas vraiment de séries que je déteste. L’année dernière, il y a cependant quelques séries que j’ai démarrées, puis rapidement abandonnées, comme Falling Skies, Marvel Agents of Shield ou Helix. Ou des séries dont j’ai visionné une saison, mais que je ne poursuivrai pas, comme Extant.
12. Une ou plusieurs séries que tu vas commencer ?
Dans mon escarcelle, je me réserve Black Mirror, série britannique aux accents de Twilight Zone, et Downton Abbey, parce que j’adore les manoirs et les aristocrates anglais.
13. Un personnage pour qui tu as secrètement le béguin ?
Ce n’est pas tellement un secret, mais j’ai succombé il y a longtemps au personnage de Dean Winchester dans Supernatural, parce qu’en 10 ans il a réussi à me faire passer par toutes les émotions (et qu’il est canon).
14. Une série dont tu as été déçue de l’annulation
Très emballée par les deux séries fantastiques John Doe et Flashforward, j’ai été extrêmement déçue de leur annulation au bout d’une saison, en plein suspense. Je ne saurai donc jamais pourquoi John Doe savait tout sur tout et ce qui était sur le point de se passer au moment du flash.
15. Un acteur ou une actrice qui sera toujours pour toi son personnage de série
Pour moi, Dexter est une des séries emblématiques des années 2000. J’ai tellement été fan de ce personnage que j’aurai du mal à ne plus le voir dans les traits de Michael C. Hall.
16. Le meilleur générique
Sans conteste, celui d’American Horror Story, qui réussit l’exploit de tétaniser le spectateur en l’espace d’une minute.
17. La série qui a changé ta vie
Changer ma vie c’est un bien grand mot, mais la première série dont j’ai été réellement fan, c’est Code Quantum. Et j’avais secrètement un petit faible pour Scott Bakula. Oh bravo !
18. Le meilleur moment dans une série
Incorrigible romantique, j’avoue, je craque pour les premiers baisers…
19. Le pire moment dans une série
La fin, surtout quand ça fait des années qu’on chemine avec des personnages auxquels on s’est attaché. Ou la mort d’un personnage, parce que je pleure à chaque fois !
20. Le personnage dans lequel tu te retrouves
Phoebe de Friends, pour son côté complètement frappé, et aussi parce que le premier morceau que j’ai appris à jouer à la guitare est Smelly Cat ^^.
21. Une série dans laquelle tu adorerais jouer
J’ai une immense tendresse pour la bande de geeks de The Big Bang Theory. Ca serait une super partie de rigolade de jouer avec eux 🙂
22. Une belle découverte à nous faire partager
Hormis Orphan Black et Peaky Blinders dont j’ai déjà parlé, j’ai également fait une belle découverte avec la très classieuse Penny Dreadful. Si elle met un peu de temps à démarrer, son univers gothique inspiré de la littérature fantastique de l’époque victorienne ne peut qu’emporter l’adhésion des fans de Dracula, Frankenstein et autres Dorian Gray. Rien que pour son casting trois étoiles, elle vaut le détour.
Mission tag accomplie, alors je passe le relais ! 🙂
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