Atelier d’écriture chez Asphodèle : quand la lumière s’éteint…

Il y a plusieurs années maintenant, j’adorais participer à des ateliers d’écriture, sur le blog « Les lectures d’Asphodèle » ou sur celui de mon amie et écrivaine Olivia Billington. J’ai ainsi retrouvé le dernier texte que j’avais écrit dans ce cadre. Il date de mars 2015, et j’ai réalisé que mon papa s’est éteint en octobre de la même année, ce qui lui donne une résonance particulière aujourd’hui. Je l’ai trouvé (tristement) joli, c’est pourquoi je repartage, tout en vous souhaitant une belle soirée…

Biancat's Room

plumes asphodeleC’est un air printanier que nous souffle la collecte de la semaine chez Asphodèle, dont voici le résultat : douceur, printemps, déserter, sommeil, chaleur, renaissance, air, bernard-l’hermite, édredon, paresse, plume, aile, volupté, insouciance, liberté, vaporeux, virevolter, cigogne, nuisette, ubac, univers, urgence.

Et voici ma proposition :

« Au téléphone, ma mère m’avait dit qu’il n’y avait pas d’urgence, qu’on pouvait arriver tranquillement vers midi, mais on a fini par être en retard, comme d’habitude. A peine descendues de la voiture, les filles se précipitent dans le jardin en hurlant à tous les vents leur liberté retrouvée. Je passe le petit portail vert dans leur sillage et c’est là que j’aperçois mon père : il paresse dans une chaise longue, enfoncé dans un édredon de plumes tout blanc. De loin, on croirait qu’il savoure la douceur du printemps et la chaleur des premiers soleils. Tout est si calme, rien n’a l’air…

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Et vous, de quelle couleur êtes-vous ?

Comme je l’ai sans doute déjà évoqué, je travaille dans le marketing depuis de nombreuses années, après avoir fait un passage de quelques années par la rédaction web. Aujourd’hui, je suis manager d’une petite équipe de quatre personnes. A ce titre, mon entreprise m’a intégrée en 2018 dans un parcours de formation managériale étalé sur un an environ, qu’on appelle entre nous la Star Academy du management 🙂

Vaste programme, me direz-vous ! En effet, des sujets il y en a une multitude à traiter, du Droit social à la Qualité de Vie au Travail, en passant par la Mixité ou le Handicap. Mais outre ces modules de base traités en e-learning ou par des formations « maison », ce sont surtout les aspects développement professionnel (ou personnel, je ne sais plus trop finalement…), animés par un cabinet extérieur (Edifia pour ne pas le nommer) que j’ai trouvés passionnants.

La première session de formation m’a donc vue arriver en novembre dans un manoir breton pour un séminaire de trois jours en vase clos, avec neuf personnes d’autres filiales dont je ne connaissais pas la plupart. Pendant trois jours, la formatrice a abordé nombre de concepts et d’outils managériaux, de l’ice breaker (ou comment briser la glace au début d’une animation de groupe) à la méthode d’entretien DESC (qui fonctionne aussi avec les enfants ^^). Mais ce qui a surtout retenu mon attention, c’est la méthode Arc-en-Ciel. Créée par et pour le monde professionnel, cette méthode a pour vocation d’être appliquée dans de nombreux domaines : management, vente, coaching, cohésion d’équipe, etc. Son objectif ? Mieux se comprendre pour mieux communiquer. Mieux se comprendre soi-même, mais aussi mieux comprendre les autres.

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Ainsi, la méthode Arc-en-Ciel s’inspire à la fois des types psychologiques de Jung, de l’approche DISC de Marston, et des travaux de Spranger sur les sources de la motivation. Son principe ? A partir d’un questionnaire simple où il suffit principalement de sélectionner les adjectifs qui nous parlent le plus dans une liste, la méthode dégage un profil, lui-même associé à une couleur (d’où l’Arc-en-Ciel).

Il existe donc 4 couleurs de profil principales, qui correspondent à des types comportementaux (on ne parle pas là de compétences, ni de traits de caractères immuables). Et les couleurs peuvent évidemment se combiner entre elles, car nous sommes uns et multiples à la fois, n’est-ce pas ? 😉

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Dans le cadre de cette formation managériale, deux profils ont été définis pour nous : un profil dit naturel, celui ou celle que nous sommes sans contrainte, et un profil dit adapté, celui ou celle que nous sommes en environnement professionnel. Ainsi, en milieu naturel, je suis jaune ascendant vert, et au boulot, je suis principalement jaune, sans doute pour masquer ma sensibilité verte, trop explosive avec l’émotivité du jaune !

Evidemment, comme tout bon outil professionnel qui se respecte, le questionnaire est payant. Néanmoins, vous pouvez trouver un test plus court et gratuit (mais qui marche bien car j’y ai retrouvé mes couleurs) ici, dans cet article très intéressant sur le même sujet. Le plus drôle est bien sûr de se rendre compte que le comportement correspondant à notre profil est pertinent tant dans la vie professionnelle que dans la vie personnelle ! Car en fin de compte, nous ne sommes qu’une seule et même personne. Depuis, je me sers donc de ce petit questionnaire pour colorer tout mon entourage, au bureau et à la maison. Cela me donne des clés de compréhension et de nouveaux angles de communication, tout en mettant en valeur à mes yeux les différences et les atouts de chacun.

… Et vous, de quelle couleur êtes-vous ?

Quand Radio Nostalgie te donne la nostalgie (et que c’est un peu flippant)

Comme nombre d’entre vous j’imagine, je me réveille tous les matins avec la radio, parce que je trouve plus sympa de se réveiller en musique, plutôt qu’avec un buzz agressif ou une sonnerie de téléphone (chez moi, le smartphone est banni de la chambre !). Ainsi, il y a quelques semaines, à la défaveur d’une panne de courant, j’ai dû refaire le réglage de la station de mon radio-réveil… et je suis tombée par hasard sur Nostalgie.

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Je n’avais pas écouté cette radio depuis des années et le souvenir que j’en avais était que c’était surtout la radio des vieux chanteurs, voire des chanteurs morts : Michel Sardou, Daniel Guichard et autres Léo Ferré, sans parler des Michèle Torr et Mireille Mathieu. Bref, la radio de la génération de mes parents. Même s’il y a certains de ces artistes que j’aime beaucoup (j’ai une tendresse particulière pour Charles Aznavour et Joe Dassin), cette radio ne me donnait pas vraiment de pincement au coeur… jusqu’à cette panne de courant.

Car à ma grande surprise, Nostalgie a changé. Dans le morning (oui, Nostalgie a aussi son morning, désormais), ce sont chaque matin des chansons des années 80-90 qui défilent, soit toute mon enfance/adolescence. A chaque fois, je me dis « oh ben non quand même, ça ce n’est pas si vieux » et lorsque je m’y arrête 2 minutes, irrémédiablement j’arrive facilement à 30 ans en arrière. Et ça ne me rajeunit pas.

The Locomotion de Kylie Minogue, Nuit sauvage des Avions,  (je n’ai jamais dit que c’était de la grande musique, hein ^^), Nothing’s gonna stop me now de Samantha Fox, Smooth Criminal de Michael Jackson, les tubes d’Abba, et moult autres… Ce ne sont même pas forcément des morceaux que j’aimais particulièrement, mais qui évoquent immanquablement une époque. C’est ça qu’on appelle la nostalgie.

Bon, c’est vrai, les premières fois, je n’ai pas trouvé ça agréable : c’est Nostalgie quand même, la radio des vieux chanteurs (et des vieux auditeurs du coup). Ok je suis quadra, mais je ne suis pas si vieille, nom de nom. Puis, une fois la surprise (le choc ?) passée, j’ai appris à me délecter de ces petites madeleines de Proust quotidiennes.

Alors, selon le morceau, j’oscille entre ça (ça c’était quand j’étais en 4ème, cette chanson-là, je l’ai tellement écoutée, etc., etc.)…

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… Et ça (parce que des fois Nostalgie déterre aussi de sacrés trucs, comme Coeur de loup de Philippe Lafontaine ^^) :

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Donc oui, c’est arrivé à moi aussi. Et je le vis plutôt bien.

Ah, et puisque c’est le réveillon de Noël demain, je vous souhaite à l’avance un beau Noël, de doux moments entre proches et de jolis cadeaux.

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Et cette reprise du sport, ça donne quoi ?

Il y a un peu plus d’un an, je faisais le constat (un peu désagréable) que j’avais pris du poids depuis mon arrivée en Bretagne et qu’outre un petit régime, j’avais surtout besoin de reprendre le chemin des salles de sport.

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Retroussage de manches : j’ai donc couplé rééquilibrage alimentaire (un peu de chrono-nutrition, ça ne fait jamais de mal…) et inscription à la salle de fitness du centre-ville, qui proposait une de mes disciplines préférées, la Zumba. J’avais ainsi pour l’occasion découvert de nouvelles disciplines comme le CX Worx (autrement dit les abdos fessiers 2.0).

Et le bilan de tout ça ? Pour ce qui est du régime, j’ai perdu quelques kilos… que j’ai repris. Définitivement, la phrase que j’entendais souvent « Toi, tu peux manger n’importe quoi, tu ne grossis pas », c’est terminé pour moi. Il faut croire qu’on ne gère pas son poids à 40 ans comme à 20. Pour autant, je n’avais pas envie de me laisser abattre. Oui, j’ai quelques kilos en trop dont je n’arrive pas à me débarrasser, mais qu’à cela ne tienne, faute d’avoir la taille mannequin, j’avais au moins envie d’avoir un corps tonique. Sus à la fesse molle et la cuisse flottante !

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Pour ça, il faut de la régularité et se bouger toutes les semaines. Contre toute attente, j’ai rapidement retrouvé le mojo du sport et c’est tant mieux, car il est plus facile de se dépenser parce qu’on en a envie et pas parce qu’on y est forcée. Du coup, malgré mon cours de Zumba qui a été supprimé quelques mois après mon inscription (ce qui m’a beaucoup fait râler), une petite routine s’est tranquillement installée. J’essaie donc de caler un ou deux cours de CX Worx dans la semaine, ainsi que deux séances de ce qui est devenu mon cours préféré : le Sh’bam.

Sh’bam ? Késako ? Le Sh’bam, c’est le cours de danse qui claque à pas cher. Je m’explique. Cette discipline au nom un peu bizarre (je ne sais toujours pas si on doit dire Shbam ou Shé-bam) est un ensemble d’une dizaine de chorégraphies assez simples, que l’on tient au bout de 3-4 séances (contrairement au Body Jam – cours de danse de LesMills également – dont les chorégraphies sont moins évidentes).

Quand on atteint un minimum de maîtrise, foi de Biancat, on s’éclate littéralement, on se prend pour Michael Jackson ou Beyoncé et cela pendant trois mois, durée des chorégraphies qui se renouvellent tous les trimestres. Morceaux actuels de tous les styles (pop, house, latino, samba, …), cardio et défoulement complet, tout ce que j’aime. Voilà pour vous donner une idée :


Moralité : même si tous les objectifs n’ont pas été atteints, on va dire que je suis à 8/10 de satisfaction. Et vous, vous en êtes où avec le sport ?

Noël à Locronan

Parmi les nombreuses merveilles bretonnes, la petite cité de Locronan, en Cornouaille, est sans doute l’une de mes préférées. Avec son patrimoine architectural préservé, c’est sans doute l’un des villages les plus enchanteurs de la région, classé sans surprise parmi les plus beaux villages de France. Et à Noël, c’est encore plus beau (même si je ne suis pas une grande photographe ^^) … ❤

 

Outre un extérieur magique, le village abrite également une fantastique librairie ésotérico-celtique qui n’a rien à envier à l’univers de Harry Potter. Je pourrais y passer des heures à flâner parmi les jeux divinatoires, les pierres, les livres sur les fées et les vampires, ou les ouvrages consacrés à la Bretagne. J’ai d’ailleurs dit à mes enfants que j’étais persuadée qu’au 3ème étage (interdit au public comme par hasard), on y vend des baguettes magiques…

Au secours, ma fille rentre en 6ème !

Sur la toile, je suis blogueuse, mais dans la vie, je suis aussi maman ! La différence, c’est que lorsque j’ai démarré ce blog en mai 2013 (plus de 5 ans déjà !), mes deux poupettes avaient respectivement 6 et 3 ans. Aujourd’hui, elles ont 11 ans et 8 ans et demi, et arriva ce qui devait arriver un jour, ma grande Fripouille est rentrée au collège cette année.

Je me souviens de mon entrée en 6ème comme d’une très bonne expérience : un nouveau lieu, plein de professeurs au lieu de l’unique instituteur, une nouvelle façon d’apprendre et de travailler, des rencontres à la pelle. Bref, un concentré de nouveauté et d’excitation. C’est une autre paire de manches lorsqu’on le vit 30 ans plus tard avec ses propres enfants…

Epreuve n°1 : la rentrée

Ce lundi 3 septembre, j’ai pris ma journée et je suis sans aucun doute aussi tendue, voire plus, que ma fille ! Lorsque nous arrivons dans la cour du collège, ce sont presque 200 élèves qui sont réunis là. Avec eux, autant de parents au moins aussi stressés que moi de lâcher leur progéniture à peine sortie de l’école primaire dans ce nouvel univers.

En matière d’accueil, ils savent y faire au collège : au micro, le directeur nous fait un petit speech d’accueil, vantant la volonté d’excellence de l’établissement. Puis s’ensuit l’appel de tous les élèves, un par un, afin de constituer les classes qui partent ensuite les unes après les autres vers leur salle principale.

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Première classe : la 6ème 2 (j’ai appris plus tard que la 6ème 1 était la classe dédiée au parcours anglophone). Ma fille est appelée au bout de 3 noms et je la vois s’avancer devant toute l’assemblée, timide et inquiète. Au fil des noms qui s’égrènent, elle réalise qu’elle ne sera pas dans la classe de sa meilleure amie. Drame. Nous avons appris plus tard que les options, le théâtre en l’occurrence, étaient un facteur de regroupement pour les différentes classes et ma fille n’a pas voulu prendre l’option théâtre.

A la fin de l’appel, je vois des larmes dans ses yeux, d’autant plus que sa classe est composée de 8 filles et de 18 garçons (et les garçons, c’est nul), car elle a hérité de la section Foot du collège. A ce stade, les parents sont autorisés à accompagner les élèves et leur professeur principal jusqu’à la classe. Je marche donc à côté de ma poupette, jusqu’au moment où je dois la laisser pour aller boire le café offert aux parents par le collège.

2ème épreuve : le bus

On ne se rend pas compte à quel point nos petits sont pris en charge jusqu’au moment où on doit les lâcher dans la nature ! Parce que bien sûr, au collège, plus de périscolaire qui tienne et pas question pour moi de quitter le bureau à 16h tous les jours ! La maison étant trop loin pour rentrer à pied, il a donc fallu prendre un abonnement et une carte de bus. Il a aussi fallu anticiper et réviser l’itinéraire, les arrêts, les trajets à pied.

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Le premier jour, on a prévu de faire les trajets toutes les deux. Seulement, lorsque j’arrive devant le collège l’après-midi pour la récupérer, elle n’est pas dans le flot d’élèves qui sortent. Alors que le trottoir se vide et que je commence à m’inquiéter, je reçois un appel : ma Fripouille qui me dit qu’elle n’a pas retrouvé le chemin du portail principal et qu’elle est passée par la porte arrière du collège. Quelle brillante idée de lui avoir confié un téléphone portable (car moi j’ai été collégienne à l’époque des télécartes 50 unités) ! Après ces longues minutes d’attente, il ne nous reste plus qu’à nous dépêcher pour ne pas louper le bus. Ca serait ballot pour le premier jour.

Les jours suivants, le défi est de faire en sorte que la carte de bus reste dans le sac de cours (tout comme la carte de self). Dans les faits, elle tombe dans la rue et est gentiment rapportée à la maison par une voisine, elle se perd dans l’enceinte du collège, elle est oubliée à la maison (heureusement que j’ai anticipé et que j’ai prévu de mettre des tickets au fond du sac). Tout un programme.

3ème épreuve : l’organisation pour les devoirs

En CM2, rien de plus simple : les devoirs sont souvent donnés du jour pour le lendemain, même si les instituteurs commencent à entraîner les élèves en leur donnant des devoirs à l’avance, pour leur apprendre à anticiper. En outre, 2 fois par semaine, il y a l’aide aux devoirs au périscolaire et tout le monde rentre à la maison avec les devoirs déjà faits. Easy.

Au collège, il faut s’or-ga-ni-ser. Certes, en 2018, l’établissement met à disposition des parents un espace virtuel où l’on peut aller consulter emploi du temps, devoirs à faire, notes, et autres précieuses informations. On y accède même à une messagerie privée. C’est le collège 2.0 ! Je peux ainsi suivre les devoirs donnés et leurs échéances.

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que ma poupette chérie n’est pas la reine de l’anticipation : plusieurs soirs, on se retrouve à plus de 21h à réviser des évaluations, à faire des fiches de conjugaison ou à devoir résumer une vidéo Youtube racontant l’épopée de Gilgamesh. C’est vrai qu’après une journée de travail, on ne rêve que de retourner aux joyeusetés du collège 🙂

Bref, il a fallu depuis la rentrée monter en compétence sur l’organisation et ce n’est pas une mince affaire. Le jour de la réunion de rentrée, le directeur, toujours au micro, mais à l’intérieur cette fois, insiste bien sur le fait que nous parents avons une grande responsabilité dans l’accompagnement de nos enfants sur le chemin de l’indépendance.

Quel bilan pour ce premier trimestre de collège ?

Après 3 mois intenses, le premier trimestre s’achève déjà. La rentrée semble déjà loin. Ma poupette est passée de l’enfance à la pré-adolescence. Elle retrouve très souvent sa meilleure amie en dehors des cours : elles font de l’escalade et du dessin ensemble. Les 8 filles de sa classe forment un petit groupe apparemment soudé, renforcé par les journées d’intégration organisées par le collège. Les garçons ne semblent finalement pas si nuls que ça et il faut bien avouer que Romain, le voisin de classe, est tout de même très drôle.

Il semblerait que la carte de bus ait peu à peu cessé d’avoir la bougeotte, ainsi que la carte de self, les clés de la maison et le téléphone portable.

L’organisation se cale petit à petit, même si je suis encore tout cela de très près. Les notes sont ma foi, plutôt bonnes, voire excellentes dans certaines matières, et j’ai hâte de lire les appréciations du premier conseil de classe qui se tenait ce lundi soir.

Conclusion ? Je suis éreintée mais satisfaite de ce passage important ! Fatigant pour les élèves, le passage au collège ? Pour les mamans aussi ! 🙂

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Comment je me suis dégoûtée de Facebook

Aujourd’hui, c’est un petit billet coup de gueule que j’avais envie d’écrire. Pour parler de mon expérience avec les réseaux sociaux, et surtout pour expliquer pourquoi j’ai ressenti le besoin urgent de m’en passer.

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Je le disais dans mon « Qui suis-je ? », je suis accro aux réseaux sociaux, particulièrement à Facebook. Du moins je l’étais jusqu’il y a peu. Inscrite en 2007, j’ai très vite apprécié la possibilité d’être en contact avec la plupart de mes amis, et même avec des personnes que je ne connaissais pas, des amis d’amis (mais peut-on dans ce cas vraiment parler d’amis ?). Je l’ai d’autant plus appréciée que j’ai déménagé plusieurs fois, de Paris vers le sud de la France, du sud vers la Bretagne. A vrai dire, je n’imaginais même plus ma vie sans Facebook. La peur d’être isolée, la peur de perdre le contact, la peur que la vraie vie ne me suffise pas.

Au fil de ces 11 ans de présence, j’ai bien connu des prises de becs sur différents sujets. Il faut dire que j’accumule les défauts : je suis sympathisante végétarienne, altermondialiste sur les bords, croyante et pratiquante de surcroît (je suis hindouiste depuis plusieurs années et pratique quotidiennement une forme de méditation), et même un peu réac quand je dis que les profs d’avant ne faisaient jamais de fautes de français. Je sais, je cherche les ennuis aussi. N’empêche que j’estime que quelles que soient ses convictions, on doit pouvoir s’exprimer, en particulier sur son propre espace. Alors même si j’ai toujours évité soigneusement les conflits en ne postant que du politiquement correct sur ma page, je ne pouvais pas m’empêcher, de temps en temps, de lâcher une publication sachant qu’elle serait mal vue, ou d’aller commenter sur d’autres pages. De me battre en défendant mes points de vue, de me faire insulter parfois, parce que c’est facile par écrans interposés.

Or, plus le temps passait, plus je me sentais mal sur Facebook. Sur ce réseau social, beaucoup prônent leur droit à la différence ou l’originalité par des panneaux bien écrits, mais qui sonnent souvent faux. Pourtant, à l’usage, on se rend vite compte qu’il est de bon ton de s’insurger sur les mêmes choses, de bien fustiger les mêmes personnalités, d’être athée, de manger de la viande ou que sais-je d’autre. Bref, d’être bien dans le rang et bien conforme, au risque de déclencher des levées de bouclier.

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Paradoxalement, malgré ce malaise croissant, je continuais à poster de façon compulsive, et beaucoup de choses insignifiantes au final, pour ne froisser personne. Pire, j’attendais les likes comme une droguée, vérifiant mon téléphone cent fois par jour. Dans ces centaines de posts, j’avais parfois une conversation intéressante, sur un bouquin, un film, une série, un point de vue, mais si peu noyé dans ce bavardage incessant.

Puis un jour, après m’être fait traiter de « bobo macronienne » sur une conversation, j’ai reçu un message privé de Céline, une de mes amies Facebook. Je ne l’ai jamais rencontrée irl, mais je l’apprécie beaucoup et partage un certain nombre de choses avec elle : des points de vue, des choix de vie, des livres ou des films. Dans son message, Céline annonçait qu’elle quittait Facebook parce que fatiguée des jugements, parce que déçue, parce qu’un peu droguée aussi. Et je me suis reconnue dans ses mots, dans ses ressentis et dans son besoin de calme. Du coup, je me suis dit que j’allais faire de même. J’avoue, au début ça m’a fait peur, l’idée de me couper de ce microcosme virtuel, moi au bout du monde dans ma Bretagne. Pourtant j’ai quand même appuyé sur le bouton « Désactiver ». Et j’ai juste gardé mon compte pour pouvoir conserver mes contacts sur messenger.

Ce qui m’a le plus frappée les premiers jours ? Le silence. Je croyais que j’allais être en manque. Au final, c’était une vraie libération de ne pas avoir envie de poster le moindre pan de ma vie, de ne pas me demander ce qui amuserait le plus mon auditoire, quel morceau de musique interpellerait mes amis, ou quelle photo de mes enfants récolterait le plus de likes. Au bout de quelques jours, certains de mes amis proches (dans le coeur mais pas géographiquement, hélas…) ont remarqué mon absence et m’ont contactée, d’aucuns par messenger, d’autres par SMS, en tout cas pas en public. Ca m’a fait retrouver le plaisir de discuter en one-to-one et pas sur un mur.

Bilan de l’expérience ? J’ai réalisé à quel point la dépendance à un réseau social peut avoir un impact dans la vraie vie. Certains jours, après une discussion un peu musclée, je me couchais contrariée, je pensais à des répliques bien senties toute la journée, et je me retrouvais finalement aussi agressive que mes interlocuteurs. Je condamnais cette agressivité en lisant des échanges auquel je ne participais pas, et je me rendais compte que je faisais précisément la même chose, en me berçant même de l’illusion que j’étais bienveillante, que c’était les autres qui ne l’étaient pas.

Ce que j’en conclus, c’est que j’ai des enfants, dont certains qui vont bientôt entrer dans l’adolescence. Si j’ai pu ressentir ce genre de choses en étant adulte, je n’ose imaginer l’effet sur un adulte en devenir, sensible et peu sûr de lui. Et ça m’a invitée à me méfier des réseaux sociaux pour l’avenir, pour eux. Un jour pas si lointain, je leur en parlerai.

Alors voilà comment je me suis dégoûtée de Facebook.

Le Cookeo, mon meilleur ami

La problématique des femmes actives est la même depuis des décennies : arriver à jongler entre un boulot souvent prenant, les enfants, le chéri, le sport (depuis ma reprise en septembre, j’arrive à aller au minimum 2 fois par semaine à la salle et je suis contente !) et bien sûr les tâches quotidiennes. Entre linge, cuisine et ménage, pas vraiment le temps de s’ennuyer et toute initiative pour gagner du temps est la bienvenue. Dans cette idée d’optimisation, j’ai investi un peu sur un coup de tête dans l’achat d’un Cookeo, après en avoir entendu parler par une collègue. La meilleure idée de l’année.

Le Cookeo, c’est quoi ?

Le Cookeo de Moulinex est ce qu’on appelle un assistant culinaire. Techniquement, c’est un multi-cuiseur, c’est-à-dire un appareil électronique intelligent capable de réaliser divers types de cuisson. Cuisson sous pression, dorage, mijotage ou encore maintien au chaud, il peut tout faire, et cela sans changer de récipient puisqu’il est possible de réaliser intégralement une recette dans la cuve amovible du Cookeo.

L’appareil permet ainsi d’effectuer des cuissons simples (légumes à la vapeur, poissons, etc.). Cookeo dispose pour cela de programmes intégrés qui indiquent, selon le poids, le mode de cuisson adapté, la quantité de liquide à rajouter et le temps nécessaire. Une fois la cuisson programmée et la cuve fermée, Cookeo s’occupe de tout. Il n’y a qu’à aller faire autre chose et attendre qu’il sonne la fin de la cuisson.

Mais le vrai plus de Cookeo, c’est qu’il permet la réalisation de plats complets, facilement et rapidement, en enchaînant plusieurs tâches. À titre indicatif, la plupart des plats mijotés (currys, blanquettes, risottos, etc.) nécessitent seulement 10 à 15 minutes de cuisson sous pression, au lieu de 30-45 minutes, voire plus, en cuisson traditionnelle à la casserole ou en marmite.

Utiliser Cookeo comme on aime cuisiner

En version de base, Cookeo dispose d’environ 150 recettes pré-programmées (entrées, plats, desserts), qu’il suffit de suivre pas à pas. On lance tout d’abord la recette sur l’appareil. La première étape consiste à préparer tous les ingrédients, puis il suffit de lire les instructions au fur et à mesure et de valider chaque étape à chaque fois qu’elle est réalisée (mettre les aliments dans la cuve, les faire dorer, ajouter du liquide ou du bouillon, cuire sous pression, etc.).

En version connectée (celle que je possède), il est possible de relier le Cookeo à une application dédiée, et d’envoyer des recettes sur l’appareil en Bluetooth. Il existe également une version USB qui permet de charger de nouvelles recettes à partir de clés USB, vendues aux alentours de 20€ et contenant environ 25 recettes.

Pour ma part, après avoir essayé les recettes en mode totalement accompagné, je préfère finalement utiliser le mode manuel, à partir de mes propres recettes, ou de recettes spécial Cookeo que je glane sur le net en fonction des aliments que j’ai dans mon frigo.  Le seul écueil que j’aie rencontré jusque là, en mode accompagné ou manuel, est la quantité de liquide à mettre dans la cuve. Certaines recettes nécessitent ainsi quelques ajustements avant d’être tout à fait réussies.

Le Cookeo est-il vraiment utile ?

À cette question, la réponse est un grand oui, bien évidemment. Si l’investissement de départ n’est pas négligeable (compter 219€ pour une version de base, et environ 279€ pour une version connectée), le Cookeo est régulièrement de sortie dans ma cuisine, 3 à 4 fois en moyenne, tant en semaine que le week-end. Viandes, légumes, féculents, séparés ou combinés, tout aliment est prétexte à une recette Cookeo et les seules limites sont celles de l’imagination.

Si l’on excepte le temps de préparation des légumes (que l’on peut contourner en utilisant des légumes surgelés et prêts à l’emploi), une recette Cookeo prend environ 20 à 30 minutes, sachant que ce temps inclut le temps de cuisson, pendant lequel Cookeo n’a pas besoin de vous ! Seules les phases de dorage quand il y en a (5-10 minutes selon les aliments à dorer) nécessitent une présence devant l’appareil.

En résumé, Cookeo fait partie de ces inventions qui facilitent significativement la vie et qui permettent de manger mieux, plus équilibré et plus varié. Biancat approved.

J’ai choisi la contraception définitive

Aujourd’hui, coin des filles à l’honneur avec un sujet qui nous concerne toutes : la contraception. Je ne vous dirai pas si telle pilule est plus efficace qu’une autre ou s’il vaut mieux un stérilet en cuivre ou un stérilet hormonal, mais je vais plutôt vous parler du choix que j’ai fait de recourir à la stérilisation définitive, autrement dit la ligature des trompes. 

Pour ma part, après deux super fripouilles (et deux autres en intérim) et la quarantaine passée, je ne voulais plus entendre parler de nourrissons, de biberons, de couches ou autres réjouissances. Pour autant, le problème de la contraception allait se poser pendant encore un certain nombre d’années. Après avoir fait le tour de ce qui se fait sur le marché, j’avais décrété que chaque méthode avait ses défauts : soit parce qu’elle créait un frein mécanique (règles abondantes liées au stérilet en cuivre, désagrément du préservatif, …), soit parce qu’elle supposait un flot continu d’hormones dans mon corps (stérilet hormonal, implant, pilule, …).

La décision

Sûre de ne plus vouloir d’enfants, j’ai franchi le cap et je suis allée voir mon médecin généraliste pour lui parler de mon souhait de subir une ligature des trompes. Devant ma détermination et mon choix déjà bien arrêté, il m’a envoyée chez un gynécologue. Celui-ci m’a recommandée à un chirurgien spécialisé dans la chirurgie urinaire, avec lequel j’ai eu un premier entretien basé sur la présentation des différentes méthodes possibles et l’exploration de mes motivations.

Suite à cette première entrevue, il m’a fait signer un document indiquant que j’avais bien reçu toutes les informations nécessaires et la brochure explicative. C’est à ce moment-là qu’ont débuté les 4 mois de réflexion obligatoires, pour me permettre de changer d’avis le cas échéant. 4 mois plus tard, mon envie de pouponner n’ayant pas refait surface miraculeusement, j’ai confirmé mon choix et pris rendez-vous pour l’intervention (qui, à ma grande surprise, est remboursée par la sécurité sociale).

La technique

Le principe de la ligature des trompes est simple : empêcher l’ovule de passer de l’ovaire vers les trompes de Fallope, à l’endroit où il est susceptible de rencontrer le spermatozoïde.

ligature-trompes

Il existe différentes techniques de ligature des trompes :

  • la salpingectomie : les trompes sont sectionnées, puis suturées
  • les clips : en coupant l’alimentation sanguine d’une partie des trompes, les clips génèrent un tissu cicatriciel qui empêche l’ovule et le spermatozoïde de se rencontrer
  • les anneaux : ils ont la même fonction que les clips et empêchent également la fécondation de se produire
  • l’électrocoagulation : cette technique utilise un courant électrique pour cautériser une portion des trompes
  • l’implant : inséré dans la trompe par voie naturelle, il va peu à peu l’obstruer. Contrairement aux autres méthodes efficaces dès l’intervention, cette technique prend environ 3 mois avant d’être opérationnelle.

La technique qui m’a été proposée est celle des clips. Elle a été réalisée sous anesthésie générale par coelioscopie. Cette méthode – dite mini-invasive – permet d’effectuer des opérations à l’intérieur de l’abdomen en ne pratiquant que de petites incisions. Elle est rendue possible par l’utilisation d’un endoscope, composé d’un tube optique et d’une caméra vidéo, et d’instruments chirurgicaux adaptés.

L’intervention

Comme pour nombre d’opérations chirurgicales, j’ai dû réaliser au préalable un bilan sanguin et rencontrer un médecin anesthésiste. Le jour J, je me suis présentée à 8h30 pour une intervention prévue à 9h30 en ambulatoire.

Un infirmier est venu me chercher vers 9h et m’a emmenée directement dans mon lit roulant. Une fois arrivée dans la zone des blocs opératoires, on m’a rapidement installé la perfusion destinée à injecter les produits anesthésiants, avant de me transférer au bloc. Dans une belle salle blanche avec vue sur le soleil breton (si si), on m’a installée sur la table d’opération, mis un masque sur le visage et quelques secondes plus tard, j’étais partie dans les bras de Morphée.

En salle de réveil quelques heures plus tard, j’ai eu l’impression qu’il ne s’était passé que quelques minutes, mais l’intervention était déjà finie. Le temps de sortir un peu du coaltar et on m’a ramenée dans ma chambre aux alentours de 12h30. Vers 14h30, j’avais été nourrie avec un repas léger et j’étais prête à rentrer à la maison.

Les suites opératoires

L’avantage de la coelioscopie est qu’elle est peu invasive et ne laisse que de légères cicatrices : une petite incision sur le pubis et une dans le nombril. La récupération est de ce fait relativement rapide. Une petite semaine d’arrêt et quelques soins quotidiens plus tard (pas le droit à la douche les premiers jours !) et j’étais de nouveau sur pied. Attention, cela ne veut pas dire que la fatigue n’est pas là les jours suivant l’intervention : il faut prendre le temps de se remettre de l’anesthésie générale et ne pas se brusquer. Il ne faut aussi ne rien porter pendant au moins une semaine ou deux. Autre petit désagrément : la coelioscopie nécessite l’injection de CO2 dans l’abdomen pendant l’intervention et l’élimination de ce gaz peut être douloureuse pendant une semaine ou deux, en particulier aux épaules, à l’aine et sous les côtes.

Côté contraception, comme la méthode est efficace sitôt l’intervention passée, j’ai fait l’erreur d’arrêter la pilule sur le champ. Ca m’a totalement perdue dans mon cycle (car la ligature ne modifie en rien le fonctionnement naturel du corps, on a donc toujours ses règles, vive la cup !), mais en même temps, ça n’avait plus aucune importance !

Pour finir de boucler le processus, j’ai dû pratiquer une prise de sang (pour vérifier le taux d’hormone de grossesse) et une hystéroscopie : peu agréable, voire douloureux, cet examen consiste à injecter un liquide iodé dans l’utérus et les trompes, afin de vérifier sur une radio l’étanchéité du dispositif. À ce jour, il me reste encore un dernier rendez-vous avec le chirurgien pour valider le tout, et me voilà libérée (délivrée !) à tout jamais de toutes les contraintes liées à la contraception.

J’ai repris le sport… et ça fait mal

La rentrée, c’est le moment des bonnes résolutions. Cette année, dans mon escarcelle je n’en ai mis qu’une, mais de taille : reprendre une activité physique régulière. L’affaire commençait à urger, car j’ai pris la bagatelle de 7 kilos et une taille de vêtements depuis mon arrivée en Bretagne, il y a à peine plus d’un an (et je fais 1m55). De plus, la quarantaine passée, ce n’est quand même plus pareil et on réalise qu’une chips est une chips et qu’une bière est une bière.

J’ai donc enfilé mon plus beau justaucorps orange fluo et je suis allée m’inscrire, sur les conseils d’une amie, au club de sport le plus proche de chez moi. Le fitness et moi, c’est une longue histoire. J’ai arpenté mes premières salles à la fin des années 90, à la grande époque du Body Sculpt, du LIA et du HiLo. Club Med Gym, Cercles de la Forme et autres Eden Forme, ces temples du sport n’ont plus de secret pour moi. C’est du moins ce que je croyais jusqu’à ce que je découvre le planning de ma toute nouvelle salle. Fit Training, CX Worx, … ahem… de quoi parle-t-on exactement ? Heureusement, j’ai retrouvé la Zumba (dont j’avais vanté les mérites ici), mais pour le reste, il ne me restait plus qu’à essayer.

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Un midi, je me décide donc à aller à un cours de Fit Training. Fit, ça veut dire mince, non ? J’ai donc tout à y gagner. J’arrive dans la salle et déjà je constate que la population du cours est à moitié masculine, ce qui m’inquiète un tantinet. Même si je tente de ne pas y prêter attention, les premiers exercices me font regretter amèrement ma présence. Parce que le Fit Training n’est rien d’autre qu’une demi-heure de torture (mon corps et mon coeur ont d’ailleurs très rapidement compris pourquoi le cours ne dure qu’une demi-heure) d’où l’on ressort essoré, rincé, avec d’horribles courbatures pendant 3 jours. En résumé, le cours consiste à alterner des phases de 3mn30 d’activité ultra-intense et ultra-cardio, avec des phases d’1mn30 de récupération (de plus en plus insuffisantes au fur et à mesure que le cours avance, curieusement). Ces phases cardio peuvent prendre des formes diverses et variées : squats avec barre chargées, fentes alternées (et sautées bien sûr), footing, abdos, … bref tout ce qui fait mal, sur un rythme de fou.

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Autant dire que pour une reprise du sport, c’était un chouille trop violent pour moi et il m’a fallu 3 jours avant de pouvoir descendre un escalier sans un « rhaaaaa » de douleur. Après m’être dit en mon for intérieur « le Fit Training, moi vivante, plus jamais » (même si en sortant j’ai dit hypocritement au prof avec un sourire crispé et le visage violet comme une aubergine, « si si, c’était top ! »), j’ai tenté le CX Worx. Sous ce nom un peu prétentieux, se cache la version new look des abdos-fessiers, en langage Les Mills.

Les Mills n’est ni plus ni moins que le leader mondial (ou peu s’en faut) sur le marché du cours de fitness collectif, avec des marques telles que Body Attack, Body Pump, RPM, etc. L’avantage de la licence Les Mills est de pouvoir retrouver plus ou moins les mêmes cours d’une salle à l’autre. L’inconvénient est qu’elle laisse moins de liberté aux profs. Qu’à cela ne tienne, j’ai essayé le CX Worx et force est de constater que même s’il est aussi douloureux – et je l’espère efficace – qu’une séance old school, ce cours d’abdos-fessiers revisité n’a plus rien à voir avec les cours d’antan. Exit les vieilles haltères, place aux élastiques et aux poids. Exit aussi les antiques séries d’abdos, place à des exercices originaux principalement basés sur le gainage. Ils sont forts chez Les Mills. Après la Zumba du mardi soir, je valide donc le CX Worx du lundi midi.

Pour finir mon petit programme hebdo, j’ai testé le coaching personnel ce samedi. Même si j’ai écumé beaucoup de salles, je n’avais en effet jamais essayé les machines de musculation. Après avoir souffert pendant près d’1h30, être allée au bout de moi-même (ou presque), et gagné le droit de marcher comme un cow-boy pendant 2 jours pour cause d’adducteurs endoloris, je suis repartie contente de moi avec un petit programme personnalisé, que je vais caler le samedi de 11 à 12.

Avec tout ça, qui (si elle freine sur les crêpes et les apéros-chips du week-end) va avoir un corps de rêve d’ici quelques mois ? ^^