Et cette reprise du sport, ça donne quoi ?

Il y a un peu plus d’un an, je faisais le constat (un peu désagréable) que j’avais pris du poids depuis mon arrivée en Bretagne et qu’outre un petit régime, j’avais surtout besoin de reprendre le chemin des salles de sport.

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Retroussage de manches : j’ai donc couplé rééquilibrage alimentaire (un peu de chrono-nutrition, ça ne fait jamais de mal…) et inscription à la salle de fitness du centre-ville, qui proposait une de mes disciplines préférées, la Zumba. J’avais ainsi pour l’occasion découvert de nouvelles disciplines comme le CX Worx (autrement dit les abdos fessiers 2.0).

Et le bilan de tout ça ? Pour ce qui est du régime, j’ai perdu quelques kilos… que j’ai repris. Définitivement, la phrase que j’entendais souvent « Toi, tu peux manger n’importe quoi, tu ne grossis pas », c’est terminé pour moi. Il faut croire qu’on ne gère pas son poids à 40 ans comme à 20. Pour autant, je n’avais pas envie de me laisser abattre. Oui, j’ai quelques kilos en trop dont je n’arrive pas à me débarrasser, mais qu’à cela ne tienne, faute d’avoir la taille mannequin, j’avais au moins envie d’avoir un corps tonique. Sus à la fesse molle et la cuisse flottante !

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Pour ça, il faut de la régularité et se bouger toutes les semaines. Contre toute attente, j’ai rapidement retrouvé le mojo du sport et c’est tant mieux, car il est plus facile de se dépenser parce qu’on en a envie et pas parce qu’on y est forcée. Du coup, malgré mon cours de Zumba qui a été supprimé quelques mois après mon inscription (ce qui m’a beaucoup fait râler), une petite routine s’est tranquillement installée. J’essaie donc de caler un ou deux cours de CX Worx dans la semaine, ainsi que deux séances de ce qui est devenu mon cours préféré : le Sh’bam.

Sh’bam ? Késako ? Le Sh’bam, c’est le cours de danse qui claque à pas cher. Je m’explique. Cette discipline au nom un peu bizarre (je ne sais toujours pas si on doit dire Shbam ou Shé-bam) est un ensemble d’une dizaine de chorégraphies assez simples, que l’on tient au bout de 3-4 séances (contrairement au Body Jam – cours de danse de LesMills également – dont les chorégraphies sont moins évidentes).

Quand on atteint un minimum de maîtrise, foi de Biancat, on s’éclate littéralement, on se prend pour Michael Jackson ou Beyoncé et cela pendant trois mois, durée des chorégraphies qui se renouvellent tous les trimestres. Morceaux actuels de tous les styles (pop, house, latino, samba, …), cardio et défoulement complet, tout ce que j’aime. Voilà pour vous donner une idée :


Moralité : même si tous les objectifs n’ont pas été atteints, on va dire que je suis à 8/10 de satisfaction. Et vous, vous en êtes où avec le sport ?

J’ai choisi la contraception définitive

Aujourd’hui, coin des filles à l’honneur avec un sujet qui nous concerne toutes : la contraception. Je ne vous dirai pas si telle pilule est plus efficace qu’une autre ou s’il vaut mieux un stérilet en cuivre ou un stérilet hormonal, mais je vais plutôt vous parler du choix que j’ai fait de recourir à la stérilisation définitive, autrement dit la ligature des trompes. 

Pour ma part, après deux super fripouilles (et deux autres en intérim) et la quarantaine passée, je ne voulais plus entendre parler de nourrissons, de biberons, de couches ou autres réjouissances. Pour autant, le problème de la contraception allait se poser pendant encore un certain nombre d’années. Après avoir fait le tour de ce qui se fait sur le marché, j’avais décrété que chaque méthode avait ses défauts : soit parce qu’elle créait un frein mécanique (règles abondantes liées au stérilet en cuivre, désagrément du préservatif, …), soit parce qu’elle supposait un flot continu d’hormones dans mon corps (stérilet hormonal, implant, pilule, …).

La décision

Sûre de ne plus vouloir d’enfants, j’ai franchi le cap et je suis allée voir mon médecin généraliste pour lui parler de mon souhait de subir une ligature des trompes. Devant ma détermination et mon choix déjà bien arrêté, il m’a envoyée chez un gynécologue. Celui-ci m’a recommandée à un chirurgien spécialisé dans la chirurgie urinaire, avec lequel j’ai eu un premier entretien basé sur la présentation des différentes méthodes possibles et l’exploration de mes motivations.

Suite à cette première entrevue, il m’a fait signer un document indiquant que j’avais bien reçu toutes les informations nécessaires et la brochure explicative. C’est à ce moment-là qu’ont débuté les 4 mois de réflexion obligatoires, pour me permettre de changer d’avis le cas échéant. 4 mois plus tard, mon envie de pouponner n’ayant pas refait surface miraculeusement, j’ai confirmé mon choix et pris rendez-vous pour l’intervention (qui, à ma grande surprise, est remboursée par la sécurité sociale).

La technique

Le principe de la ligature des trompes est simple : empêcher l’ovule de passer de l’ovaire vers les trompes de Fallope, à l’endroit où il est susceptible de rencontrer le spermatozoïde.

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Il existe différentes techniques de ligature des trompes :

  • la salpingectomie : les trompes sont sectionnées, puis suturées
  • les clips : en coupant l’alimentation sanguine d’une partie des trompes, les clips génèrent un tissu cicatriciel qui empêche l’ovule et le spermatozoïde de se rencontrer
  • les anneaux : ils ont la même fonction que les clips et empêchent également la fécondation de se produire
  • l’électrocoagulation : cette technique utilise un courant électrique pour cautériser une portion des trompes
  • l’implant : inséré dans la trompe par voie naturelle, il va peu à peu l’obstruer. Contrairement aux autres méthodes efficaces dès l’intervention, cette technique prend environ 3 mois avant d’être opérationnelle.

La technique qui m’a été proposée est celle des clips. Elle a été réalisée sous anesthésie générale par coelioscopie. Cette méthode – dite mini-invasive – permet d’effectuer des opérations à l’intérieur de l’abdomen en ne pratiquant que de petites incisions. Elle est rendue possible par l’utilisation d’un endoscope, composé d’un tube optique et d’une caméra vidéo, et d’instruments chirurgicaux adaptés.

L’intervention

Comme pour nombre d’opérations chirurgicales, j’ai dû réaliser au préalable un bilan sanguin et rencontrer un médecin anesthésiste. Le jour J, je me suis présentée à 8h30 pour une intervention prévue à 9h30 en ambulatoire.

Un infirmier est venu me chercher vers 9h et m’a emmenée directement dans mon lit roulant. Une fois arrivée dans la zone des blocs opératoires, on m’a rapidement installé la perfusion destinée à injecter les produits anesthésiants, avant de me transférer au bloc. Dans une belle salle blanche avec vue sur le soleil breton (si si), on m’a installée sur la table d’opération, mis un masque sur le visage et quelques secondes plus tard, j’étais partie dans les bras de Morphée.

En salle de réveil quelques heures plus tard, j’ai eu l’impression qu’il ne s’était passé que quelques minutes, mais l’intervention était déjà finie. Le temps de sortir un peu du coaltar et on m’a ramenée dans ma chambre aux alentours de 12h30. Vers 14h30, j’avais été nourrie avec un repas léger et j’étais prête à rentrer à la maison.

Les suites opératoires

L’avantage de la coelioscopie est qu’elle est peu invasive et ne laisse que de légères cicatrices : une petite incision sur le pubis et une dans le nombril. La récupération est de ce fait relativement rapide. Une petite semaine d’arrêt et quelques soins quotidiens plus tard (pas le droit à la douche les premiers jours !) et j’étais de nouveau sur pied. Attention, cela ne veut pas dire que la fatigue n’est pas là les jours suivant l’intervention : il faut prendre le temps de se remettre de l’anesthésie générale et ne pas se brusquer. Il ne faut aussi ne rien porter pendant au moins une semaine ou deux. Autre petit désagrément : la coelioscopie nécessite l’injection de CO2 dans l’abdomen pendant l’intervention et l’élimination de ce gaz peut être douloureuse pendant une semaine ou deux, en particulier aux épaules, à l’aine et sous les côtes.

Côté contraception, comme la méthode est efficace sitôt l’intervention passée, j’ai fait l’erreur d’arrêter la pilule sur le champ. Ca m’a totalement perdue dans mon cycle (car la ligature ne modifie en rien le fonctionnement naturel du corps, on a donc toujours ses règles, vive la cup !), mais en même temps, ça n’avait plus aucune importance !

Pour finir de boucler le processus, j’ai dû pratiquer une prise de sang (pour vérifier le taux d’hormone de grossesse) et une hystéroscopie : peu agréable, voire douloureux, cet examen consiste à injecter un liquide iodé dans l’utérus et les trompes, afin de vérifier sur une radio l’étanchéité du dispositif. À ce jour, il me reste encore un dernier rendez-vous avec le chirurgien pour valider le tout, et me voilà libérée (délivrée !) à tout jamais de toutes les contraintes liées à la contraception.

J’ai repris le sport… et ça fait mal

La rentrée, c’est le moment des bonnes résolutions. Cette année, dans mon escarcelle je n’en ai mis qu’une, mais de taille : reprendre une activité physique régulière. L’affaire commençait à urger, car j’ai pris la bagatelle de 7 kilos et une taille de vêtements depuis mon arrivée en Bretagne, il y a à peine plus d’un an (et je fais 1m55). De plus, la quarantaine passée, ce n’est quand même plus pareil et on réalise qu’une chips est une chips et qu’une bière est une bière.

J’ai donc enfilé mon plus beau justaucorps orange fluo et je suis allée m’inscrire, sur les conseils d’une amie, au club de sport le plus proche de chez moi. Le fitness et moi, c’est une longue histoire. J’ai arpenté mes premières salles à la fin des années 90, à la grande époque du Body Sculpt, du LIA et du HiLo. Club Med Gym, Cercles de la Forme et autres Eden Forme, ces temples du sport n’ont plus de secret pour moi. C’est du moins ce que je croyais jusqu’à ce que je découvre le planning de ma toute nouvelle salle. Fit Training, CX Worx, … ahem… de quoi parle-t-on exactement ? Heureusement, j’ai retrouvé la Zumba (dont j’avais vanté les mérites ici), mais pour le reste, il ne me restait plus qu’à essayer.

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Un midi, je me décide donc à aller à un cours de Fit Training. Fit, ça veut dire mince, non ? J’ai donc tout à y gagner. J’arrive dans la salle et déjà je constate que la population du cours est à moitié masculine, ce qui m’inquiète un tantinet. Même si je tente de ne pas y prêter attention, les premiers exercices me font regretter amèrement ma présence. Parce que le Fit Training n’est rien d’autre qu’une demi-heure de torture (mon corps et mon coeur ont d’ailleurs très rapidement compris pourquoi le cours ne dure qu’une demi-heure) d’où l’on ressort essoré, rincé, avec d’horribles courbatures pendant 3 jours. En résumé, le cours consiste à alterner des phases de 3mn30 d’activité ultra-intense et ultra-cardio, avec des phases d’1mn30 de récupération (de plus en plus insuffisantes au fur et à mesure que le cours avance, curieusement). Ces phases cardio peuvent prendre des formes diverses et variées : squats avec barre chargées, fentes alternées (et sautées bien sûr), footing, abdos, … bref tout ce qui fait mal, sur un rythme de fou.

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Autant dire que pour une reprise du sport, c’était un chouille trop violent pour moi et il m’a fallu 3 jours avant de pouvoir descendre un escalier sans un « rhaaaaa » de douleur. Après m’être dit en mon for intérieur « le Fit Training, moi vivante, plus jamais » (même si en sortant j’ai dit hypocritement au prof avec un sourire crispé et le visage violet comme une aubergine, « si si, c’était top ! »), j’ai tenté le CX Worx. Sous ce nom un peu prétentieux, se cache la version new look des abdos-fessiers, en langage Les Mills.

Les Mills n’est ni plus ni moins que le leader mondial (ou peu s’en faut) sur le marché du cours de fitness collectif, avec des marques telles que Body Attack, Body Pump, RPM, etc. L’avantage de la licence Les Mills est de pouvoir retrouver plus ou moins les mêmes cours d’une salle à l’autre. L’inconvénient est qu’elle laisse moins de liberté aux profs. Qu’à cela ne tienne, j’ai essayé le CX Worx et force est de constater que même s’il est aussi douloureux – et je l’espère efficace – qu’une séance old school, ce cours d’abdos-fessiers revisité n’a plus rien à voir avec les cours d’antan. Exit les vieilles haltères, place aux élastiques et aux poids. Exit aussi les antiques séries d’abdos, place à des exercices originaux principalement basés sur le gainage. Ils sont forts chez Les Mills. Après la Zumba du mardi soir, je valide donc le CX Worx du lundi midi.

Pour finir mon petit programme hebdo, j’ai testé le coaching personnel ce samedi. Même si j’ai écumé beaucoup de salles, je n’avais en effet jamais essayé les machines de musculation. Après avoir souffert pendant près d’1h30, être allée au bout de moi-même (ou presque), et gagné le droit de marcher comme un cow-boy pendant 2 jours pour cause d’adducteurs endoloris, je suis repartie contente de moi avec un petit programme personnalisé, que je vais caler le samedi de 11 à 12.

Avec tout ça, qui (si elle freine sur les crêpes et les apéros-chips du week-end) va avoir un corps de rêve d’ici quelques mois ? ^^

Pourquoi passer aux protections intimes durables

Les règles, peu de femmes y échappent et on cherche toutes à vivre au mieux ce passage mensuel obligé. En outre, pour la petite histoire, une femme utilise environ 290 protections hygiéniques jetables (serviettes, tampons, sans compter les emballages et autres applicateurs) par an, soit 10 à 15 000 produits au cours de sa vie*. Une misère écologique…

Il y a environ deux ans, j’ai fait une découverte fabuleuse au détour d’une publicité Facebook (pour une fois que c’est utile…) : la coupe menstruelle. La coupe menstruelle, ou mooncup, c’est un petit objet en silicone, coloré ou pas, qui recueille le flux sanguin et remplace avantageusement serviettes et tampons. Sans exagérer, son utilisation a radicalement changé mon vécu de la red zone, à tel point que j’en oublie parfois que les anglais sont en place. Bien que j’en aie déjà parlé sur le blog, je ne peux m’empêcher d’en faire à nouveau l’apologie, car on n’en parle décidément pas assez à mon goût.

cups– La cup, c’est pratique : elle existe le plus souvent en deux tailles, une grande et une petite. A condition d’avoir trouvé la taille qui nous convient et d’avoir attrapé le coup de main pour l’introduction, un changement le matin et un le soir sous la douche, pour celles que le sang effraie, suffit amplement. De quoi passer une journée tranquille (si elle est bien mise, la cup ne fuit pas) sans se demander si on a bien prévu un change dans le sac à mains.

– La cup, c’est meilleur pour la santé : le silicone chirurgical est en effet bien plus doux pour notre intimité que les produits chimiques utilisés pour blanchir les tampons par exemple.

– La cup, c’est discret : plus rien de collé dans la culotte, plus de ficelle qui dépasse. A part la mauvaise humeur, on est presque comme tous les jours.

– La cup, c’est écologique : plus aucun déchet dans les toilettes ou dans les poubelles.

– La cup, c’est économique : il faut compter 15 à 30 € à l’achat. Une mooncup a ensuite une durée de vie d’environ une dizaine d’années, je vous laisse faire le calcul.

Côté marques, on a l’embarras du choix : Mooncup, FleurCup, Lunacopine, DivaCup,… Pour ma part, j’ai opté pour la FleurCup car elle est fabriquée en France, et je ne reviendrais en arrière pour rien au monde.
protege-slip-lavable-quotidien-smartJ’ai d’ailleurs passé cette année un cap supplémentaire en utilisant des protège-slips en coton bio en complément de la mooncup. En fouinant sur le net, je suis tombée sur le site Cerise Cannelle, spécialiste des protections durables (couches lavables pour bébé, protections féminines, …). Je ne saurais trop vous recommander d’éviter cette e-boutique : délais de livraison extraordinairement longs, commande non conforme à la réception et aucun SAV. Sans compter qu’hormis son petit prix, j’ai été assez déçue par le produit en lui-même : épais, pas imperméable, pas stable dans les sous-vêtements…

Par chance, j’ai récemment été contactée par la société Plim (www.plim.fr), spécialiste de la protection lavable intime, qui m’a proposé de tester un de leurs produits. Ils m’ont donc gentiment envoyé un exemplaire de protège-slip, le modèle Plim SMART en coton bio (15 € sur le site). Verdict : un produit plus fin et plus confortable, imperméable, discret, facile à entretenir, qui tient bien et joli de surcroît. J’ai même pu choisir un motif de petites fées assorti à mon avatar de blog ! De plus, les deux petites pressions permettent d’ajuster la taille en fonction de la lingerie que l’on porte. Bref, j’ai été totalement conquise et je vais certainement en recommander pour compléter mon stock. Si vous allez vous balader sur le site, vous verrez qu’il propose également la cup Lunacopine : de quoi faire votre marché de la protection intime pour les dix ans à venir !

Si vous voulez gagner en confort, tranquillité et praticité, faire des économies et avoir bonne conscience, faites le test, je suis prête à parier que vous non plus vous ne ferez pas marche arrière.

* Source : www.planetoscope.com

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J’ai testé la chrono-nutrition et ça marche

L’hiver, les kilos s’installent, insidieusement d’abord, puis de façon de moins en moins discrète. Et un beau matin, on se voit obligée de renoncer à la moitié de sa garde-robe. Le pire, c’est quand on voit des photos de soi lors d’un week-end entre amis avec bourrelets apparents et petit double menton pas très seyant. Certes, c’est le selfie qui veut ça parfois mais quand même, 4 kilos en trop quand on fait 1m55, ça ne pardonne pas.

Dès lors, à l’approche de la belle saison, le spectre du régime, de la détox et autres mots effrayants sont venus me hanter. Le problème, c’est que je suis totalement réfractaire à toute contrainte. Rien que l’idée de me priver et de devoir suivre des menus-type me donne des boutons. Faute de faire un véritable régime, j’ai donc décidé de revoir mon alimentation et d’appliquer les principes de la chrono-nutrition.

1. Faire la guerre aux mauvaises habitudes

En me penchant sur mon alimentation, je me suis rendu compte que j’avais inséré des petites pauses gourmandes un peu partout dans la journée (d’où mon charmant surnom de Hobbit affublé par Chéri). Alors exit l’apéro la semaine (à toutes fins utiles, je précise que j’habite dans le Sud de la France !), le goûter tartines avec mes filles et le grignotage du soir (avec petits chocolats évidemment, sinon ce n’est pas drôle).

Cette première étape, c’est très bien pour arrêter de gonfler, mais ça ne fait pas maigrir pour autant.

chrono nutrition Jai testé la chrono nutrition et ça marche

2. Appliquer de bons principes

Sans les suivre de façon stricte, je me suis fortement inspirée des principes de la chrono-nutrition, qui sont au fond très simples : manger de tout, mais au bon moment. L’objectif est donc d’adapter son alimentation à son horloge biologique, afin d’optimiser l’utilisation des aliments par le corps et bien sûr d’en stocker le moins possible sous forme de graisse.

On ne supprime donc aucune famille d’aliment mais on les consomme différemment dans la journée. On mangera ainsi plus le matin que le soir et une journée-type ressemble à peu près à ça :
– gras le matin (beurre, fromage, pain…)
– aliments consistants le midi (féculents, viandes…)
– note sucrée l’après-midi (fruits frais ou secs, chocolat en petite quantité et de préférence noir…)
– très léger le soir (légumes frais, poisson maigre…)

Très simple donc, et bien sûr, il faut boire beaucoup d’eau et ne pas grignoter du tout en dehors des repas.

Avec la chrono-nutrition, il ne faut pas s’attendre à des résultats rapidement visibles. Ces derniers sont moins spectaculaires qu’avec des programmes d’attaque comme les régimes protéinés par exemple, mais ils sont durables et surtout, ces principes aident à réinstaurer de bonnes habitudes alimentaires.

Résultat des courses : j’ai perdu 3,5 kilos en 2 mois et demi (j’ai gardé les 500g restants pour me tenir chaud pour l’hiver prochain) et je rentre à nouveau dans tous mes vêtements (et mes maillots de bain). C’est mon porte-monnaie qui va être content !

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Les 5 commandements de la Zumba

Le fitness, tout un programme… Pendant des années, j’ai écumé les salles de sport, usé mes baskets, transpiré des litres de sueur, subi des jours de courbatures, et à peu près tout testé. Et puis un jour, j’ai découvert la Zumba. La première fois que j’ai entendu ce mot, je me suis tout de suite imaginé une troupe de filles avec des tresses en train de danser pieds nus sur Scatterlings of Africa de Johnny Clegg. Une image plutôt éloignée du fitness traditionnel que je connais et de ses acronymes parfois étranges : LIA (Low Impact Aerobic), TBC (Total Body Conditioning), STEP (Step)…

Si, comme moi, l’image de Johnny Clegg vous vient, voici ce qu’est réellement la Zumba : malgré son nom très exotique, il s’agit ni plus ni moins d’un programme d’entraînement physique qui combine des mouvements toniques d’aérobic et de danse. Pour les vieilles routières du fitness qui ont l’habitude des step touch, V-Step et autres grapevines, on les retrouve aussi dans la Zumba.

Alors oui, on peut pratiquer la Zumba sur des musiques africaines, mais en réalité on peut faire de la Zumba sur à peu près tout ce qui est pêchu et qui se danse. La base, ce sont principalement les musiques latinos (salsa, merengue, kuduro, reggaeton…) mais avec du hip-hop, de la pop, voire de la technodance, ça marche aussi.

cours de zumba fitness avis 2 Les 5 commandements de la Zumba

Plutôt qu’un très long discours (et parce que je ne peux pas faire de démo live dans cet article), voici les cinq raisons pour lesquelles il faut faire de la Zumba :

1. Un excellent moment, tu passeras

La Zumba, ce n’est pas difficile. On danse, certes, mais ce n’est pas de la chorégraphie Michael Jackson troisième dan. On peut patauger un peu les premiers cours, mais le plaisir vient vraiment très rapidement. L’astuce, c’est de faire des mouvements personnels quand on perd le fil, l’essentiel étant surtout de garder le rythme (et aussi d’aller dans le même sens que les autres pour éviter les collisions). Peu importe si les pas sont approximatifs et les bras un peu emmêlés. De toute façon, personne ne nous regarde.

2. Ton corps, tu libèreras

En fitness traditionnel, un V-step est un V-step, un step touch, un step touch, c’est propre, c’est carré. En Zumba, tout est prétexte à onduler son corps. Au début, on peut avoir un peu de mal à se lâcher parce qu’on est incontestablement moins sexy que Shakira dans le miroir. Pourtant, au bout de quelques cours, la Beyoncé qui sommeille en nous finit par se réveiller sans crier gare : l’objectif, c’est avant tout de s’é-cla-ter ! Encore une fois, personne ne nous regarde : dites-vous bien que la fille derrière nous est bien plus concentrée sur la prof et sur ses pieds que sur notre bras gauche qui est parti dans le mauvais sens.

3. Des cuisses en acier, tu auras

Oui, la Zumba c’est du fitness, c’est-à-dire en grande partie du cardio et du renforcement musculaire. Il faut donc bien souffrir un peu. Alors préparez-vous à cracher vos poumons, à avoir les jambes en coton (ou tétanisées, c’est selon) et à finir le cours rouge comme une écrevisse et totalement rincée. Mais c’est pour la bonne cause, et pire, vous aimerez tellement ça que vous en redemanderez.

4. La tête, tu te videras

Vous avez passé une mauvaise journée au boulot ? Vos enfants vous ont rendu chèvre ? Le chat a vomi ses poils dans le salon ? Ou alors Chéri n’a pas vidé le lave-vaisselle ? Pour évacuer le stress, aller à un cours de Zumba est aussi efficace qu’un billet d’avion pour l’autre bout du monde. Mais c’est moins cher.

5. La douche et la détente, tu apprécieras

Après l’effort, le réconfort. Rien de tel qu’une bonne séance où on s’est donné à fond pour trouver que cette douche est décidément la meilleure de toute notre vie entière. Et que le canapé n’a jamais été aussi accueillant et moelleux. Voire même, après toutes ces calories perdues, on ne culpabilisera presque pas de dévorer une (voire deux) part(s) de pizza.

Tous ces bénéfices pour une petite heure d’effort, je serais vous, je trouverais vite le club de sport le plus proche de chez moi pour essayer.

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Combattre la ride perfide

A force d’être jeune, arrive forcément un moment où on l’est un peu moins. Alors un matin, en me regardant dans le miroir, à la (dé)faveur d’une lumière rasante sur mon visage, j’ai vu des petites ridules sous mes yeux, j’ai trouvé mon teint moins frais… et ce jour-là j’ai écrit ça :

J’ai passé toute ma vie sans toi
Tu ne m’as jamais manqué
Pourtant souvent, je pense à toi
Guettant, fébrile, ton arrivée

Toi et moi jouons à cache-cache
Est-ce toi ici que j’aperçois ?
Non, c’est juste une ombre potache

Je donnerais tout pour avoir ta peau
Mais malgré mes efforts, mes crèmes
A la fin c’est toi qui auras la mienne

Le miroir était mon allié
Mais il devient, ah… ton complice
Il me fait, traître, des coups fourrés
Des coups en douce, sur ma peau lisse

Tu flattes les hommes, tu les rends beaux
Mais tu es vile, tu es envieuse
Tu le prendras, mon beau joyau

Je donnerais tout pour avoir ta peau
Mais malgré mes efforts, mes crèmes
A la fin c’est toi qui auras la mienne

Tu es la vendue, la perfide
Ame damnée de la clepsydre
Aurai-je vraiment d’autre choix ?
Pourrai-je finir ma vie sans toi ?

Alors j’accepte, alors j’abdique
Mais je ne lâche pas la bride
A toi, perfide, ma première ride…

Mais trève de poésie, je me suis dit qu’il était peut-être temps d’affronter le sujet, et qu’on se regarde face-à-face, mes rides et moi. Parce que je pense qu’elles m’iraient beaucoup moins bien qu’à Robert Redford.  Un peu démunie devant l’ampleur des produits anti-âge disponibles, j’ai donc arpenté sites et forums pour commencer à glaner des informations pour bâtir mon plan d’attaque. J’utilisais depuis quelques temps déjà une petite crème anti-rides spéciale pour le contour des yeux mais était-ce suffisant ?

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Parmi toutes les infos disponibles sur le sujet, on s’y perd un peu, mais il en ressort quand même quelques grandes règles communes à respecter pour préserver la jeunesse de sa peau, et qui sont valables quel que soit l’âge :

Nettoyer sa peau quotidiennement : quel que soit le produit adopté (savon ou lait), l’essentiel est de bien le rincer pour ne pas agresser le film hydrolipidique et ne pas oublier, surtout pour les peaux grasses, qu’exfolier c’est bien mais point trop n’en faut.

Maintenir une bonne hydratation : dans l’idéal une crème de jour et une bonne crème de nuit régénératrice pour se réveiller fraîche comme une rose, bien adaptées au type de peau

Se méfier des ennemis jurés de la peau, et il y en a beaucoup : le soleil – l’astuce : utiliser une crème de jour contenant une protection anti-UV -, le tabac – pas de secret, pour retrouver un teint de jeune fille le mieux c’est encore d’arrêter – , l’alcool, le manque de sommeil, le stress, la pollution et une mauvaise alimentation.

– Et surtout, ne pas utiliser des produits anti-âge non adaptés aux besoins de sa peau : on peut commencer à utiliser des produits anti-âge de bonne heure, mais pas n’importe comment. J’ai ainsi appris avec stupeur – et effroi – qu’une crème anti-vieillissement utilisée sur une peau trop jeune peut avoir l’effet inverse, accélérer le vieillissement voire même provoquer des dégâts, parce que les principes actifs ne sont pas adaptés aux peaux jeunes. En clair, à chaque âge, sa crème anti-âge.

En conclusion, si vous êtes aussi perdue que moi, je vous conseille un article bien construit et intéressant : l’auteur y passe en revue chaque dizaine et la stratégie à mettre en place pour chacune d’elle. Par ailleurs, le site propose également un dossier très complet sur le sujet…

… pour accueillir sereinement l’arrivée de la perfide 🙂

FleurCup : j’ai testé pour vous

Bon, puisque c’est bientôt l’été, qu’on va bientôt se remettre en maillot, parlons d’un sujet qui fait controverse parmi mes copines mais justement : la coupe menstruelle FleurCup.

FleurCup, qu’est-ce que c’est ? C’est un petit objet révolutionnaire qui se pose en alternative durable et écolo aux protections traditionnelles.

fleurcups

J’en ai entendu parler il y a plusieurs mois maintenant au hasard d’un pavé de pub sur Facebook (c’est vrai que c’est envahissant mais des fois ça sert). Après avoir parcouru les forums d’utilisatrices, j’ai été convaincue au moins d’essayer. Instinctivement, j’étais un peu rebutée par l’aspect mains dans le cambouis – si je puis dire – mais c’est comme tout, sans se faire sa propre expérience, on peut imaginer tout et n’importe quoi, c’était donc mon défi Koh-Lanta à moi.

Bilan de 6 mois d’usage : aujourd’hui je ne pourrais plus m’en passer et chaque mois j’en oublie presque que j’ai mes règles.

Mais quels sont les avantages me direz-vous ?

  • Tout d’abord, et non des moindres, c’est de n’avoir besoin d’aucun change dans la journée. Je porte un stérilet depuis ma deuxième grossesse : à celles qui en ont un je n’apprends rien, c’est souvent les chutes du Niagara et ça dure longtemps (quoique ça a tendance à s’arranger avec le temps). Comme il existe 2 tailles de FleurCup, dans mon cas le site conseillait directement la grande, conseil que j’ai suivi, même si j’ai aussi la petite pour le début et la fin du cycle. Conclusion : même avec un flux qui se pose là, ça tient bien la journée. Donc pas de problème de ‘y’a pas de lavabo dans les toilettes du bureau, on s’en met plein les mains c’est dégoûtant’ parce qu’en principe, il n’y en a pas besoin. Et au pire, on peut toujours prévoir une petite bouteille d’eau dans le sac à mains.
  • Le confort : rien de collé dans la culotte, pas de ficelle qui dépasse, finalement, à part qu’on est de mauvaise humeur, on est (presque) comme les autres jours.
  • L’économie : environ 15/20€ pour une durée de vie d’une dizaine d’années
  • Le côté écolo (qui est à mes yeux le plus important) : on ne jette plus rien, ni dans les toilettes ni ailleurs. Au départ, certaines préfèrent mettre un protège-slip pour se rassurer mais quand on a l’habitude et que la coupe est bien positionnée il n’y a normalement pas de fuites.
  • Ce n’est pas vraiment un avantage, mais pour moi c’en est un petit quand même, on a une meilleure idée de son flux parce qu’on le voit (et je vous vois, hein, ne dites pas ‘eurk’ ce n’est pas plus sale qu’un tampon ou une serviette souillée 🙂 )

En résumé :

fleurcup tableau

Est-ce difficile à utiliser ?

Au départ, c’est comme avec le tampon, ni plus ni moins, il faut prendre le coup de main, il y a même une petite tige qui aide au départ mais qu’on finit par vite couper quand on est aguerrie, parce qu’elle gêne un peu.

En termes d’entretien, c’est une stérilisation 1 fois par cycle, sinon pendant la red zone, c’est un change / nettoyage le matin sous la douche – quand on fait ça sous l’eau ça passe tout seul – et le soir, re-sous la douche pour moi. Et dans la journée, RAS.

Pour ma part, je suis plus que ravie de ma cohabitation avec FleurCup. Pour en avoir déjà discuté et avoir parcouru beaucoup de forums, je sais que certaines restent définitivement attachées aux protections tradi et c’est normal, on a chacune un rapport différent et personnel à notre intimité. L’objectif de cet article est donc moins de convaincre ces dernières que de faire découvrir ce petit objet à celles qui ne le connaissent pas… et qui pourrait changer leur vécu de la red zone !

http://www.fleurcup.com

Pour en savoir plus : http://www.beaute-test.com/coupelle_menstruelle_fleurcup.php

Fini la pluie, le débardeur est de sortie !

Comme vous l’’aurez peut-être compris en lisant la présentation du blog, la mode et moi ça fait deux. Enfin ne nous méprenons pas, j’’adore les fringues, (surtout) les chaussures et les accessoires qui vont avec, mais mon credo c’’est peu importe l’’étiquette, ma mode à moi c’’est avant tout celle dans laquelle je me trouve cocotte. Ca, c’’est dit.

Malgré tout, ça ne m’’empêche pas d’’avoir l’’oeil (qui est surtout celui des copines en fait, merci les copines) en alerte. J’’ai donc découvert aujourd’’hui une petite marque tout fraîchement créée par une copine de copine : French Disorder.

FD

French Disorder, c’’est une collection de sweaters, débardeurs et t-shirts décalés, avec des visuels fun et frais, parfaits pour l’’été qui daigne enfin montrer le bout de son nez. Le tout dans un beau coton de qualité (et tout ça rime bien sûr !).

collier-doresoleilaperobic

Modèle garçon ou fille, l’’esprit est le même : les filles, c’’est donc à vous d’’accessoiriser en fonction de votre humeur du jour, pour avoir l’’air top girly en slim / talons ou décontractée en jeans / ballerines.

A découvrir sur www.frenchdisorder.com et sur la fanpage facebook frenchdisorder

Un thème au poil avant l’été !

Un blog de filles ne serait pas un blog de filles sans parler d’épilation, le thème glamour par excellence 🙂

Comme je l’ai ressorti ce week-end de mon armoire (on ne dirait pas je vous l’accorde, mais pourtant l’été approche !), je voulais parler de l’E-One.

Pour celles qui ne connaissent pas, un peu d’historique : en 2007, M6 diffuse une émission, l’inventeur de l’année, dont l’objectif est de dénicher le projet le plus innovant pour en faire un produit commercialisable. En finale de cette émission, 2 projets :

Un barbecue retournable et télécommandé, projet qui gagnera en étant porté par une publicité mémorable s’il en est : ‘Le Barbeuq à Raymond’.

Un épilateur à lumière pulsée domestique : l’E-One. Même si ce projet n’a pas remporté le 1er prix (et le financement de la chaîne donc) l’inventeur Yves Vincent a depuis créé sa société, E-swin, pour commercialiser son produit, que je me suis procuré fiévreusement dès sa sortie.

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Quand on est brune et qu’on aime porter des jupes, c’est toujours très pénible de se demander le matin si la jupe sera portable ou pas, alors la promesse d’une épilation progressivement définitive, le tout à la maison, c’était forcément séduisant.

En termes d’utilisation c’est simple : on rase d’abord la zone (oui sur certaines, y’a pas, ça fait bizarre…), on applique un gel, puis on flashe. C’est vrai sur les zones étendues comme les jambes, ça peut être un peu long, dans ce cas il faut bien s’installer, mettre de la musique, porter un petit peignoir douillet… et surtout se dire qu’une jambe douce comme de la soie de façon définitive, ça vaut bien un peu d’ennui ! Après quelques heures d’efforts donc, puis quelques semaines, le poil repousse… et tombe.

Au début, la machine a été un peu controversée (quelle efficacité ? sur quelle durée ? quels effets secondaires ?) mais le bilan est aujourd’hui largement positif, d’autant plus que c’est la seule machine du marché à disposer d’un CE médical.

Pour ce qui est de ma propre expérience, avec 5 ans de recul maintenant, je peux dire que l’E-One est une vraie petite merveille. En seulement quelques séances (3 ou 4 selon les zones pour moi), le poil a largement perdu la bataille. Désormais, l’été c’est jupe et robe tous les jours, avec juste un coup de rasoir de temps en temps parce qu’il me manque une dernière séance pour atteindre la perfection, que j’ai la flemme et que le résultat tel qu’il est là est déjà bien au-delà de mes espérances initiales.

Certes, c’est un investissement : à sa sortie l’E-One coûtait 895€ en offre de lancement, aujourd’hui il coûte entre 1 000 et 2 300€ (version toute nouvelle ultra rapide mais la version de base est déjà très très performante), selon le modèle. Mais quand on compare avec le coût de séances de lumière pulsée en institut, on s’y retrouve largement.

Donc à celles qui se demandent encore, la lumière pulsée, que ce soit en institut ou à la maison avec l’E-One, ça marche vraiment… au poil 😉