Jain en concert à Brest !

Ce samedi soir, la chanteuse toulousaine Jain faisait passer sa nouvelle tournée par l’Arena de Brest. Au coeur du show, les morceaux de son album Souldier, sorti en août 2018. De Jain, je ne connaissais que les tubes entendus à la radio : Come, Makeba, Heads Up, de son premier album Zanaka, et plus récemment Alright ou Oh Man, du nouvel opus.

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Sur scène, j’ai découvert tout un univers, mâtiné de pop, d’électro et de musiques du monde, tantôt africaines, tantôt orientales. J’ai également découvert une jeune femme qui n’a pas peur de se produire seule sur scène, sans musiciens.

A partir de musiques pré-enregistrées, Jain fait le show seule. Enfin, seule, pas vraiment. Elle est accompagnée d’une console audionumérique et d’un looper, qui lui permettent de mixer en live sa musique, sa voix et même celle du public. Et le résultat est détonant : certains morceaux comme Star, de l’album Souldier, sonnent comme un samedi soir en club. Ca donne furieusement envie de danser et dans la fosse, on ne s’est pas gênés pour bouger avec une Jain à l’énergie totalement communicative !

Pour faire une pause entre les morceaux endiablés, Jain sait aussi offrir des moments plus intimistes à la guitare, faisant la part belle à sa voix un peu particulière, venant nous cueillir tout en douceur.

Bref, j’ai adoré. Une vraie découverte et un super moment de partage.

Allez, parce que ce morceau est résolutif positif et qu’il donne la pêche, je le partage ! Things gonna be alright if love is around 🙂

 

Quand Radio Nostalgie te donne la nostalgie (et que c’est un peu flippant)

Comme nombre d’entre vous j’imagine, je me réveille tous les matins avec la radio, parce que je trouve plus sympa de se réveiller en musique, plutôt qu’avec un buzz agressif ou une sonnerie de téléphone (chez moi, le smartphone est banni de la chambre !). Ainsi, il y a quelques semaines, à la défaveur d’une panne de courant, j’ai dû refaire le réglage de la station de mon radio-réveil… et je suis tombée par hasard sur Nostalgie.

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Je n’avais pas écouté cette radio depuis des années et le souvenir que j’en avais était que c’était surtout la radio des vieux chanteurs, voire des chanteurs morts : Michel Sardou, Daniel Guichard et autres Léo Ferré, sans parler des Michèle Torr et Mireille Mathieu. Bref, la radio de la génération de mes parents. Même s’il y a certains de ces artistes que j’aime beaucoup (j’ai une tendresse particulière pour Charles Aznavour et Joe Dassin), cette radio ne me donnait pas vraiment de pincement au coeur… jusqu’à cette panne de courant.

Car à ma grande surprise, Nostalgie a changé. Dans le morning (oui, Nostalgie a aussi son morning, désormais), ce sont chaque matin des chansons des années 80-90 qui défilent, soit toute mon enfance/adolescence. A chaque fois, je me dis « oh ben non quand même, ça ce n’est pas si vieux » et lorsque je m’y arrête 2 minutes, irrémédiablement j’arrive facilement à 30 ans en arrière. Et ça ne me rajeunit pas.

The Locomotion de Kylie Minogue, Nuit sauvage des Avions,  (je n’ai jamais dit que c’était de la grande musique, hein ^^), Nothing’s gonna stop me now de Samantha Fox, Smooth Criminal de Michael Jackson, les tubes d’Abba, et moult autres… Ce ne sont même pas forcément des morceaux que j’aimais particulièrement, mais qui évoquent immanquablement une époque. C’est ça qu’on appelle la nostalgie.

Bon, c’est vrai, les premières fois, je n’ai pas trouvé ça agréable : c’est Nostalgie quand même, la radio des vieux chanteurs (et des vieux auditeurs du coup). Ok je suis quadra, mais je ne suis pas si vieille, nom de nom. Puis, une fois la surprise (le choc ?) passée, j’ai appris à me délecter de ces petites madeleines de Proust quotidiennes.

Alors, selon le morceau, j’oscille entre ça (ça c’était quand j’étais en 4ème, cette chanson-là, je l’ai tellement écoutée, etc., etc.)…

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… Et ça (parce que des fois Nostalgie déterre aussi de sacrés trucs, comme Coeur de loup de Philippe Lafontaine ^^) :

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Donc oui, c’est arrivé à moi aussi. Et je le vis plutôt bien.

Ah, et puisque c’est le réveillon de Noël demain, je vous souhaite à l’avance un beau Noël, de doux moments entre proches et de jolis cadeaux.

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Jabberwocky : la French Touch se porte bien

Avec le groupe Jabberwocky, il n’est plus besoin de prouver que l’électro-pop à la française n’en a pas fini de trouver des ambassadeurs de talent. Le premier album du trio, Lunar Lane, sorti en octobre 2015, est un véritable voyage entre sons électro, ambiances oniriques, voix diaphanes, le tout porté par des clips forts et parfois dérangeants. Je suis fan. Bon week-end à tous !

Life changes…

Que de bouleversements dans ma vie ces derniers mois, d’où ma quasi-absence depuis l’été dernier : un papa disparu, une séparation, beaucoup de regrets, un merveilleux amoureux si près et si loin à la fois, des Fripouilles à préserver, une vie entière qui part en miettes et qui reste à réinventer… Beaucoup pour une petite personne. A tel point qu’elle a fini par s’écrouler sans voir venir le gouffre, et par se retrouver une semaine à l’hôpital psychiatrique en burnout total.

Une semaine coupée du monde dans un univers fou et touchant à la fois, avec une Ginette en départ perpétuel chaque jour, un Aouma avec son âme prétendument damnée, une Marie épuisée d’avoir trop travaillé, une Basma en colère contre la Terre entière, et d’autres dont chaque histoire m’a émue. Une semaine de larmes, de remises en question, et de paix, paradoxalement. Une semaine pendant laquelle mon amoureux a traversé la France pour me voir une heure et demi seulement, me prouvant que la pente valait la peine d’être remontée. Une semaine après laquelle mes Fripouilles et moi avons été tellement heureuses de nous revoir.

Dans le même temps, l’actualité du monde est aussi partie à vau-l’eau, presque au diapason de mon tsunami intérieur. Des morts atroces et injustes fin 2015, de tristes départs à peine la nouvelle année commencée (une pensée émue pour Alan Rickman hier, inoubliable Professeur Rogue). C’est donc justement parce que la vie est courte que j’ai décidé de me remettre à écrire dans ce blog, même si j’avoue avoir un peu de mal à reprendre le fil de mon existence. Parce que la vie doit reprendre ses droits, parce que l’adversité ne doit pas finir d’étouffer celle que je suis.

Enfin, parce qu’outre un entourage en or, la musique m’a aussi beaucoup aidée à tenir, voici une récente découverte que je partage avec vous aujourd’hui :

We can be heroes just for one day

Source : We can be heroes just for one day

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J’avais posté cet article le 7 décembre 2013, juste après la mort de Nelson Mandela. Aujourd’hui, c’est David Bowie, à qui j’avais fait appel ce jour-là, qui s’en est allé. Les mots me manquent pour commenter le départ de ce monument de la musique, alors je vais simplement reprendre les paroles de Space Oddity :

I’m floating around my tin can

Far above the Moon

Planet Earth is blue

And there’s nothing I can do

Au revoir Mr. Bowie…

I’m a ruin – Marina & The Diamonds

Je sonne la rentrée de la Biancat’s Room sur la blogosphère, après une très grosse pause estivale ! Je reprends donc tranquillement avec ce petit morceau de musique de Marina and The Diamonds que j’ai découvert récemment. J’aime cet univers qui mixe voix éthérée rappelant les chanteuses nordiques, clip à la Kate Bush et accents pop. Côté acidulé qui n’est d’ailleurs pas sans évoquer une autre grande la pop que j’apprécie beaucoup : Cyndi Lauper.

Bon week-end à tous !

Let there be love…

Ce week-end, l’heure était aux retrouvailles avec mes amis de coeur. Des personnes aux origines aussi variées que leurs cheminements personnels, avec en commun cette même lumière dans les yeux et le sourire. L’année dernière, nous nous étions retrouvés dans les Cévennes, cette année, nous avons choisi le Sud, chez moi. Un week-end de joie et de partage à base de bière, de saucisse sèche et de fromage, de piscine, de rires, mais aussi d’échanges spirituels parfois très profonds ou de confidences.

Pour ce groupe, le mot amitié me semble presque inapproprié tant ce que nous partageons est au-delà de ce que l’on met habituellement derrière ce mot, et de ce que j’ai pu vivre par ailleurs. Nous venons tous d’horizons différents, nos voies spirituelles sont plurielles. Ce qui est unique en revanche, c’est le bonheur que nous éprouvons à être tous ensemble.

Alors au fil des départs cette semaine, j’atterris en douceur de ce presque trop-plein de bien-être, d’amour, de lâcher-prise. Et je savoure ma chance, je me dis qu’avec des relations de cette qualité, peu d’amis sont nécessaires en réalité. Let there be love…

Drones : sortie du 7ème album de Muse

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C’est aujourd’hui que sort Drones, le 7ème album studio du groupe de Matthew Bellamy. Avant de découvrir ce nouvel opus, j’ai fait hier une revisite de tous leurs albums, depuis leurs débuts jusqu’au groupe flamboyant et ambitieux (le plus grand groupe de rock actuel ?) que l’on connaît aujourd’hui. Je vous propose ce matin un retour aux sources avec le merveilleux Sunburn, premier morceau de leur premier album Showbiz. Bonne journée à tous !

New York Melody : un coup de coeur pour les 2 ans du blog !

Ce matin, j’avais un petit message de WordPress qui me rappelait qu’aujourd’hui la Biancat’s Room fête ses deux ans 🙂 Alors un gros bisou et un énooooorme merci à tous ceux qui me suivent encore !

Un blog’anniversaire, c’est un bon jour pour partager un coup de coeur. Cette semaine, étant donné que Chéri était en déplacement, j’ai voulu en profiter pour faire un marathon de films et de séries de filles. En véritablité (mot inventé par ma Grande Fripouille, mais très à-propos), je n’ai tenu que 3 jours.

J’ai démarré par la fin de la saison 6 de The Vampire Diaries, qui m’a fait pleurer pendant l’intégralité du season finale. J’ai terminé par Il était temps, une bluette pseudo-fantastique d’une platitude absolue, avec un acteur au look d’étudiant en école de commerce sur lequel j’ai fait un blocage dès la première minute. Et entre les deux, le coup de coeur : New York Melody, ou plutôt Begin Again en VO, avec Keira Knightley, Mark Ruffalo et Adam Levine (oui, je plaide coupable, au départ, j’ai surtout regardé le film pour lui).

begin-again-posterL’histoire : Gretta et son petit ami viennent de débarquer à NYC. La ville est d’autant plus magique pour les deux anglais qu’on leur propose de venir y vivre pleinement leur passion : la musique. Le rêve va se briser et l’idylle voler en éclats quand, aveuglé par la gloire naissante, il va la plaquer pour une carrière solo et… une attachée de presse.
Ses valises prêtes et son billet de retour pour Londres en poche, elle décide de passer une dernière nuit à New York avec son meilleur pote. Ce dernier l’emmène dans un pub, la pousse sur scène et la force à chanter. Dans la salle, un producteur s’adonne à sa plus dangereuse passion : l’alcool. Revenu de tout, du succès et de sa gloire passée, amer, rancunier, il a perdu le fil de sa vie… Et soudain il entend cette voix, découvre cette grâce, ce talent brut et authentique… Une rencontre enchantée qui pourrait finir en chansons… (source : Allociné)

Disons-le tout net : j’ai adoré ce film. Le scénario n’est certes pas d’une folle originalité, mais tout dans ce film est attachant. Du joli filet de voix de Keira Knightley au charme un peu nounours de Mark Ruffalo, en passant par la façon que John Carney a de filmer New York. Et que dire de la dernière prestation d’Adam Levine sur scène, absolument craquante !

Contrairement à ce que le synopsis peut laisser croire, ce film n’est pas vraiment une comédie romantique, on y parle d’amour, oui, mais c’est surtout d’amour de la musique dont il s’agit. Et de la musique, il y en a beaucoup. Pas d’une grande originalité non plus, mais de celle qui donne le sourire et qui reste dans la tête. A tel point qu’après avoir vu le film, je me suis passé la BO en boucle pendant plusieurs jours !

Begin Again, c’est aussi une histoire de rêves, thème qui m’est particulièrement cher : rêves de gloire pour certains, rêves plus modestes pour d’autres. A ce titre, la fin du film laisse un sentiment de bien-être qui se poursuit bien après le visionnage et ça fait du bien. Sorti un peu dans l’indifférence l’été dernier, ce joli petit film sans prétentions est une véritable bouffée d’air frais et vaut vraiment le détour. En tout cas, moi je suis tombée sous le charme !

Et pour ne pas changer de mes habitudes, je vous propose deux versions alternatives du morceau-titre du film, qui a été nominé aux Oscars cette année. Interprété à deux moments différents par Adam Levine et Keira Knightley, chaque version a sa propre couleur, même si ma préférence va à la version d’Adam. Alors… #teamAdam ou #teamKeira ? 🙂