Découverte séries : The OA / Travelers

Comme nous sommes encore au mois de janvier, je vous souhaite d’ores et déjà une très belle année 2018 ! Qu’elle vous permette de réaliser quelques rêves et de faire de belles découvertes. C’est donc de découvertes qu’il s’agit aujourd’hui sur la Biancat’s Room, avec deux séries Netflix un peu confidentielles, mais que j’ai néanmoins adorées : The OA et Travelers. Dans les séries fantastiques, qu’on se le dise, il y a bien une vie au-delà de Stranger Things.

The OA

Synopsis : Prairie Johnson réapparaît après sept ans d’absence. Disparue subitement, l’enfant était aveugle ; à son retour, elle ne l’est plus. Qu’a-t-il bien pu lui arriver ? C’est ce que vont tâcher de découvrir son entourage, la science et même le FBI. (Source : Allociné)

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Sortie dans la discrétion fin 2016, la série de Zal Batmanglij et Brit Marling a des allures d’OTNI (Objet Télévisuel Non Identifié). Démarrant comme un drame familial, la série emprunte peu à peu des chemins étranges et inattendus.

À son retour après 7 ans d’absence, Prairie Johnson peine à reprendre sa place dans un quotidien au sein duquel elle n’a plus vraiment de repères. Elle semble également investie d’une mystérieuse mission pour laquelle elle doit recruter 5 personnes, 5 personnes à qui elle commence à raconter son histoire, levant le voile sur un incroyable récit. C’est donc pendus aux lèvres de Prairie, tout comme ses 5 comparses, que nous traversons les 10 épisodes du show. Certaines histoires méritant d’être découvertes sans trop en savoir à l’avance, pour préserver le mystère, il est préférable de ne pas en dire trop. Il faut juste se laisser porter et croire… ou pas. Affabulation ? Réalité ? Délire ? Telles sont les questions qui nous taraudent ainsi pendant que Prairie livre ses souvenirs des 7 années passées.

La force de la série est bien sûr son  scénario ambitieux, où se mêlent drame humain, enquête policière et mysticisme. The OA affiche en effet une spiritualité très personnelle, jusqu’au-boutiste, qui nous mène aux frontières de la vie et de la mort, au-delà de toutes croyances, et peut fasciner ou rebuter irrémédiablement. Portée par l’interprétation habitée de Brit Marling, ce récit métaphysique se déroule avec lenteur, pour mieux envoûter le spectateur, et se termine dans une envolée rarement vue à la télévision.

À l’instar d’une série comme The Leftovers, l’enjeu n’est pas de tout comprendre, mais de ressentir. Le visionnage terminé, il faut un peu de temps pour analyser ce que l’on vient de voir, avec finalement une seule certitude, celle d’avoir vécu une expérience hors normes, et une seule envie, celle de voir jusqu’où la série nous emmènera lors de sa saison 2, dont le tournage vient tout juste de démarrer.

Travelers

Synopsis : Des centaines d’années dans le futur, des hommes parviennent à se téléporter au XXIème siècle en prenant pour hôtes des personnes sur le point de mourir. La nouvelle équipe de voyageurs doit remplir un certain nombre de missions pour empêcher la destruction de l’humanité à venir. Dans l’intervalle, chacun doit se glisser dans la peau de son hôte sans éveiller de soupçons : une jeune maman battue par son époux, un agent du FBI, un junkie, un lycéen et… une déficiente mentale. (Source : Allociné)

 

Sur Netflix, cette petite série canadienne s’appelle Les voyageurs du temps, et c’est la raison pour laquelle j’ai mis du temps à la visionner. Malgré tout, sous ce titre peu vendeur en français, se cache une pépite à côté de laquelle il serait dommage de passer.

Ici, point d’effets spéciaux tape-à-l’oeil ou de visions apocalyptiques du futur. La série se déroule dans le présent et repose moins sur le visuel que sur son scénario et ses personnages. Comme dans toute série sur les voyages temporels qui se respecte, les possibilités de narration sont quasi-infinies et si l’histoire se complexifie parfois et n’évite pas quelques paradoxes, l’ensemble reste toujours très excitant, alternant action et moments plus intimistes, le tout saupoudré d’un humour plutôt sympathique.

Au-delà de son postulat de base purement SF, ce qui fait aussi l’intérêt et la différence de la série, ce sont les relations qu’entretiennent les voyageurs avec leurs hôtes, ou du moins avec leur vie et leurs proches. Les voyageurs ont en effet pour ordre de n’apporter que le minimum de modifications au présent, hormis les changements ordonnés par leur mystérieux Directeur, à travers les différentes missions qu’ils doivent accomplir. Et quand il s’agit de concilier la mission avec la vie quotidienne, l’exercice s’avère parfois compliqué. Une sorte de Code Quantum (une de mes toutes premières passions sériesques ❤ ) mâtiné de Mission Impossible en quelque sorte.

Pour incarner ces agents du futur, le casting est plutôt réussi, d’un Eric McCormack en agent du FBI charismatique à la tête de son équipe de voyageurs, à Jared Abrahamson, excellent dans le rôle d’un vieil homme débarqué dans le corps d’un athlète de 17 ans, en passant par la belle MacKenzie Porter ou l’attachant Patrick Gilmore.

Pour vous faire une idée, visionnez ne serait-ce que le pilote, qui donne un avant-goût appétissant de la série, et … welcome to the 21st century.

 

Daredevil / sense8 : mes dernières découvertes séries

J’ai déjà évoqué mes expériences sériesques cette année avec Sherlock, Orphan Black, Peaky Blinders ou encore Penny Dreadful. Avec ces shows, j’avais mis la barre haut en termes de qualité. Mes séries doudou étant actuellement en pause, j’en ai profité pour m’intéresser aux nouveautés, avec Daredevil et sense8. Le moins qu’on puisse dire, c’est que mes derniers visionnages ne déparent aucunement avec ce démarrage en fanfare. Peu en quantité, mais je peux dire que jusque là, je frise l’année télévisuelle parfaite.

Daredevil

 daredevil-affiche-matt-murdockSynopsis : Aveugle depuis l’enfance, mais doté de sens incroyablement développés, Matt Murdock combat l’injustice le jour en tant qu’avocat et la nuit en surveillant les rue de Hell’s Kitchen, à New York, dans le costume du super-héros Daredevil. (source : Allociné)

Pour tout dire, j’ai peu de souvenirs du film éponyme avec Ben Affleck et Jennifer Garner, et je n’ai jamais lu le comics. C’est donc avec l’esprit très ouvert que j’ai abordé cette adaptation d’un super-héros que je connaissais très peu en fin de compte. Un peu fatiguée des blockbusters inspirés de l’univers Marvel, j’espérais surtout trouver avec cette série une approche un peu différente, plus profonde, plus sombre, moins axée sur le spectaculaire, avec un héros plus attachant car oui, je l’avoue, j’ai un gros faible pour les super-héros torturés, dans la veine de Spidey ou Batman.

Après avoir vu les 13 épisodes de la série (mon format de série préféré, définitivement), je n’ai réussi à y trouver aucun défaut. Véritablement aucun. Le scénario est impeccablement écrit, articulant le présent avec des flash-backs sur l’enfance de Matt et sa relation avec son père. Ces flash-backs apportent une touche émotionnelle indéniable que j’ai beaucoup aimée et qui contraste avec la violence relative de la série, proche parfois d’un show comme Banshee. Quant aux personnages, aussi bien les principaux que les secondaires, ils sont tous, sans exception, très travaillés et intéressants.

casting-daredevilSi Matt trouve en Charlie Cox l’interprète parfait, à la fois sombre et irrésistible (cette frimousse à croquer ! …), ma mention spéciale va néanmoins à Vincent d’Onofrio. Son interprétation du grand méchant Wilson Fisk est tout simplement époustouflante. Il parvient à apporter à ce personnage brutal une hypersensibilité presque émouvante, pour en faire un personnage d’une complexité assez fascinante. Et que dire de l’ambiance ? Soutenue par un visuel de grande qualité, elle dépasse toutes les attentes que l’on peut avoir d’une adaptation Marvel. Sombre, violente, tout en laissant poindre l’humour grâce au personnage de Foggy (Elden Henson), l’associé de Matt, la touche féminine et glamour étant apportée par les personnages de Karen (Deborah Ann Woll), Claire (Rosario Dawson) et Vanessa (Ayelet Zurer).

Extrêmement bien menée, la saison 1 boucle la boucle et ne s’achève pas sur un suspense insoutenable. C’est néanmoins avec un immense plaisir que je suivrai les aventures de Matt Murdock dans une 2ème saison, et l’arrivée d’Elektra déjà annoncée.

sense8

Sense8-afficheSynopsis : Huit individus éparpillés aux quatre coins du monde sont connectés par une soudaine et violente vision. Désormais liés, ils se retrouvent capables du jour au lendemain de se voir, de se sentir, de s’entendre et de se parler comme s’ils étaient au même endroit, et ainsi accéder aux plus sombres secrets des uns et des autres. Les huit doivent dès lors s’adapter à ce nouveau don, mais aussi comprendre le pourquoi du comment. Fuyant une organisation qui veut les capturer, les tuer ou faire d’eux des cobayes, ils cherchent quelles conséquences ce bouleversement pourrait avoir sur l’humanité. (Source : Allociné)

Sense8 fait partie de ces oeuvres des Wachowskis qui transcendent ou qui divisent, comme l’avait été leur long métrage Cloud Atlas en son temps. De la même façon qu’il était difficile de mettre ce film dans une case cinématographique, il n’est pas aisé de catégoriser sense8. Série fantastique ? Thriller ? Série de moeurs ? Série sentimentale ? C’est un peu tout ça à la fois. En la visionnant, on pense à l’univers ambitieux et mystérieux de Lost (dont on retrouve, dans le rôle de Jonas, le Sayid Jarrah interprété par Naveen Andrews), au plaidoyer pour la différence de Heroes, ou encore au côté thriller paranoïaque d’Orphan Black.

C’est vrai, on se demande à certains moments où les Wachowskis veulent emmener leur scénario au fil des 12 épisodes, et nous spectateurs par la même occasion. Mais ce n’est pas là, à mon sens, que se situe l’intérêt de sense8. Sense8 est avant tout une série profondément humaniste, qui exploite et développe le message déjà très présent dans Cloud Atlas, à savoir qu’à travers l’espace et le temps, nous sommes tous reliés. affiche-sense8Ce concept de base donne lieu à des scènes véritablement magnifiques qui confinent à la magie (après l’épisode 4, vous n’écouterez plus jamais What’s Up des 4 Non Blondes de la même façon) et à des possibilités scénaristiques inédites d’une grande originalité.

8 personnages, cela peut sembler beaucoup. Pourtant, les Wachowskis parviennent à nous impliquer dans chacune de leurs histoires, et à les rendre tous attachants. J’ai aimé la sensibilité de Nomi, la droiture de Will, les fêlures de Riley, la force de caractère de Sun qui m’a rappelé la Mariée de Kill Bill, la détermination de Wolfgang, la fragilité de Lito, le courage de Capheus, les doutes de Kala. Et leurs interprètes, très investis dans leur rôle et véritablement touchants.

Néanmoins, cette série ne parlera pas à tous, certains la trouveront trop foisonnante, trop complexe ou trop naïve, d’autres la trouveront un peu trop gay-friendly. Certains ne pourront tout simplement pas accueillir le message qu’elle porte. Pour ma part, c’est sans doute l’expérience la plus déroutante et la plus émotionnelle qu’il m’ait été donné de vivre avec une série. Un chef d’oeuvre de tolérance et d’humanité.

The Walking Dead : une saison 5 inégale… mais vivement la suite !

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Je viens de passer une semaine sous l’eau, ou plutôt sous des montagnes de travail. Depuis mon billet « Vis ma vie de rédactrice », les affaires se sont accélérées et j’en suis bien sûr ravie ! Le revers de la médaille, c’est que j’ai beaucoup moins de temps pour bloguer et aller vous lire. Quoi qu’il en soit, cette semaine, il fallait tout de même que je passe une tête sur la blogosphère pour parler de mon héros préféré, Rick Grimes, et de la série The Walking Dead qui vient d’achever sa cinquième saison aux US.

Du bon… et du moins bon

En quatre saisons, les scénaristes de The Walking Dead nous ont habitués à une certaine manière de mener la trame de la série : de nettes cassures dans le rythme de la narration, pour mieux mettre en exergue les fulgurances du scénario.

the-walkind-dead-terminusOn se souvient notamment des longues recherches pour retrouver la petite Sophia dans la saison 2, de Rick faisant du jardinage dans la prison de la saison 3, ou encore des scènes intimistes de la saison 4 (« Look at the flowers », and so on…). Cette cinquième saison ne fait donc pas exception à la règle, alors que les premiers épisodes ne le laissaient pas forcément présager. A la fin de la saison 4, rappelons-le, nous avions laissé nos amis en très mauvaise posture, enfermés dans un wagon au sein du fameux Terminus et ses humains cannibales. La tension était alors à son comble et nous nous demandions à quelle sauce ils allaient être mangés, littéralement.

C’est donc sur l’épisode certainement le plus tétanisant de la série que le show redémarrait. Le problème, c’est que cette tension extrême n’aura pas mis plus de 3 épisodes pour retomber, pour laisser la place à une lenteur parfois abyssale : de nombreux flash-backs, et encore une fois la séparation de la bande, qui annonce presque toujours une série de tête-à-têtes et de monologues interminables. Autant j’avais apprécié ces scènes dans la saison 4, autant elles m’ont profondément ennuyée dans celle-ci. Presque autant que l’apparition du personnage le plus irritant depuis le début de la série : le père Gabriel (que celui qui n’a pas eu envie de lui en coller une me jette la première pierre). A tel point que dans ma torpeur, j’ai à peine réalisé que les scénaristes avaient entre-temps liquidé deux personnages importants, dans des scènes à la crédibilité douteuse.

The Dark Knight Rises

En marge d’un scénario déséquilibré et pas toujours passionnant, le héros Rick Grimes s’est en revanche plus que jamais imposé comme le personnage le plus intéressant de la série. Depuis le début du show, les scénaristes lui imposent régulièrement des choix totalement impossibles, TWD5-EP1-GP_0508_0213.jpg_cmyk.jpgce qui a largement contribué à forger un leader d’une grande complexité psychologique et d’une grande cohérence. En permanence, Rick se débat entre le Bien, le Mal et ce qui doit être fait, qui se situe souvent à la frontière des deux.

Au fil des saisons, c’est un véritable régal de voir le personnage s’adapter à ce nouveau monde de cauchemar, de voir aussi sa droiture initiale sans cesse en prise avec son côté animal et instinctif, qui surgit parfois au moment où on l’attend le moins. A ce titre, je salue la performance d’acteur d’Andrew Lincoln, qui incarne à merveille les combats intérieurs de Rick et ses accès de rage qui confinent presque à une certaine folie. Comme vous l’aurez compris, je suis totalement fan.

It’s a new dawn, it’s a new world 

Après pas loin d’une dizaine d’épisodes soporifiques – alors que le passage par l’hôpital dirigé par l’implacable Dawn aurait pu secouer un peu l’ensemble – , la série est enfin repartie dans les tours dans les derniers épisodes avec l’arrivée de la troupe à la communauté d’Alexandria.

alexandria-the-walking-deadAvec l’expérience de 5 saisons, on sait désormais que dans The Walking Dead, l’ennemi principal n’est pas le zombie – même si certaines morts traumatisantes rappellent régulièrement qu’ils ne sont pas là pour faire un bridge -, mais l’humain qui lutte pour sa survie. Alors à Alexandria, pour une fois, exit les bons vieux psychopathes comme le Gouverneur ou les habitants du Terminus, place à l’être humain couard et ordinaire. Et l’on constate rapidement qu’il n’y a pas besoin d’être confronté à des psychopathes pour être en danger, car la lâcheté et l’inconscience sont au moins aussi dangereuses que la folie. Encore une fois, The Walking Dead explore les facettes les plus sombres de l’âme humaine pour nous mettre face à ce que nous pourrions être dans une telle situation, et c’est comme ça qu’on l’aime.

Dans la dernière ligne droite, les scénaristes ont donc travaillé à faire monter la tension au sein de la communauté, tout en instillant la peur d’une menace invisible à l’extérieur. Qui sont les « Wolves » ? Pourquoi marquent-ils les zombies d’un W sur le front ? Pourquoi se rapprochent-ils d’Alexandria ? Le season finale, moins choc que prévu mais d’une redoutable efficacité, apporte quelques indices (et le retour de Morgan en ninja accompli !), suffisamment pour nous faire comprendre qu’une nouvelle ère est en marche et que celle-ci sera emmenée par Rick Grimes et les siens. Pour être aux premières loges de la guerre qui s’annonce, rendez-vous en octobre.

Tag « Les séries et moi »

Aujourd’hui, journée tag ! J’en ai plusieurs en retard, alors j’ai pioché dans la liste et ressorti celui-ci, que j’avais repéré chez Kim du blog Kimysmile. Parce que j’aime beaucoup parler de séries en ce moment (il y a des périodes comme ça… dans quelques temps, je passerai peut-être au macramé ou au tricot). Et aussi parce qu’il me permettait de parler de quelques séries que je n’avais pas encore évoquées.

1. La première série que tu as regardée ?

J’ai l’impression que ça date de la préhistoire, mais la première série que j’ai suivi en entier (14 saisons et 344 épisodes, excusez du peu !), c’est Côte Ouest. J’aimais beaucoup à l’époque ce spin-off de Dallas et j’adorais le personnage de Greg Sumner interprété par William Devane. Et regardez-moi ces merveilleux brushings années 80 ^^

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2. Les séries que tu suis en ce moment ?

A l’heure US ou pas, en ce moment je suis : Penny Dreadful, The 100 (dont la saison 2 est une bombe !), The Walking Dead, The Vampire Diaries et l’increvable Supernatural.

3. Ta série favorite ?

J’ai aimé beaucoup de séries, mais celle qui m’a rendu totalement fan kikoolol-c’est-trop-dla-balle, c’est Supernatural. Même si elle est en perte de vitesse (10 saisons quand même à l’heure où je vous parle), j’ai pris énormément de plaisir pendant des années à suivre les aventures des frères Winchesters.

supernatural

4. Une série dont tu regrettes la façon dont elle s’est finie ?

Heroes et Prison Break sont les deux exemples pour moi de séries qui avaient très bien commencé, avec un bon casting et deux premières saisons géniales, et qui sont rapidement parties en sucette après, pour finir en jus de navet. Dommage…

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5. Une série dont tu as adoré la fin ?

J’adore la toute fin de How I met your mother. Si j’avais été scénariste, c’est exactement la scène que j’aurais imaginée, Ted et son cor bleu sous la fenêtre de la belle Robin.

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6. Tes personnages préférés masculin et féminin ?

Je suis ultra-fan de Rick Grimes dans The Walking Dead. Si je l’apprécie depuis le début de la série, j’ai basculé dans la vénération à l’instant précis où il clame « This isn’t a democracy anymore » à la fin de la saison 2.

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Pour moi, Robin Scherbatsky dans How I met your mother, c’est un peu la femme idéale : belle, brillante, indépendante… et hilarante. J’aime bien aussi le personnage de Clarke Griffin dans The 100, série où les femmes sont fortes et badass.

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7. Tes personnages détestés masculin et féminin ?

S’il y a un personnage pour lequel je n’ai jamais éprouvé la moindre once de sympathie, c’est Gaïus Baltar dans Battlestar Galactica, sans doute l’homme le plus faux et le plus égoïste de la galaxie !

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Que ce soit dans Battlestar Galactica ou dans The 100, l’actrice Rekha Sharma a le chic pour jouer des personnages détestables qui me hérissent le poil.

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8. Ton couple favori ?

Elena et Damon dans The Vampire Diaries me font complètement craquer : ils sont beaux, quand ils sont ensemble la température monte de quelques degrés et le regard de Damon quand il regarde Elena… (soupir)

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9. Ton acteur de série préféré ?

Je n’arrive pas départager Benedict Cumberbatch dans Sherlock et Cillian Murphy dans Peaky Blinders, qui m’ont totalement bluffée tous les deux par leur talent et leur charisme.

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10. Ton actrice de série préférée ?

Je suis en passe de terminer la première saison de Penny Dreadful et j’ai été estomaquée par la performance d’Eva Green. Elle est tout simplement incroyable dans le rôle de Vanessa Ives, personnage au sein duquel s’affrontent le Bien et le Mal, dans des scènes parfois hallucinantes (et carrément effrayantes, il faut bien le dire).

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11. La série que tu détestes ?

Il n’y a pas vraiment de séries que je déteste. L’année dernière, il y a cependant quelques séries que j’ai démarrées, puis rapidement abandonnées, comme Falling Skies, Marvel Agents of Shield ou Helix. Ou des séries dont j’ai visionné une saison, mais que je ne poursuivrai pas, comme Extant.

12. Une ou plusieurs séries que tu vas commencer ?

Dans mon escarcelle, je me réserve Black Mirror, série britannique aux accents de Twilight Zone, et Downton Abbey, parce que j’adore les manoirs et les aristocrates anglais.

blackmirrorDowntonAbbey

13. Un personnage pour qui tu as secrètement le béguin ?

Ce n’est pas tellement un secret, mais j’ai succombé il y a longtemps au personnage de Dean Winchester dans Supernatural, parce qu’en 10 ans il a réussi à me faire passer par toutes les émotions (et qu’il est canon).

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14. Une série dont tu as été déçue de l’annulation

Très emballée par les deux séries fantastiques John Doe et Flashforward, j’ai été extrêmement déçue de leur annulation au bout d’une saison, en plein suspense. Je ne saurai donc jamais pourquoi John Doe savait tout sur tout et ce qui était sur le point de se passer au moment du flash.

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15. Un acteur ou une actrice qui sera toujours pour toi son personnage de série

Pour moi, Dexter est une des séries emblématiques des années 2000. J’ai tellement été fan de ce personnage que j’aurai du mal à ne plus le voir dans les traits de Michael C. Hall.

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16. Le meilleur générique

Sans conteste, celui d’American Horror Story, qui réussit l’exploit de tétaniser le spectateur en l’espace d’une minute.

17. La série qui a changé ta vie

Changer ma vie c’est un bien grand mot, mais la première série dont j’ai été réellement fan, c’est Code Quantum. Et j’avais secrètement un petit faible pour Scott Bakula. Oh bravo !

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18. Le meilleur moment dans une série

Incorrigible romantique, j’avoue, je craque pour les premiers baisers…

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19. Le pire moment dans une série

La fin, surtout quand ça fait des années qu’on chemine avec des personnages auxquels on s’est attaché. Ou la mort d’un personnage, parce que je pleure à chaque fois !

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20. Le personnage dans lequel tu te retrouves

Phoebe de Friends, pour son côté complètement frappé, et aussi parce que le premier morceau que j’ai appris à jouer à la guitare est Smelly Cat ^^.

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21. Une série dans laquelle tu adorerais jouer

J’ai une immense tendresse pour la bande de geeks de The Big Bang Theory. Ca serait une super partie de rigolade de jouer avec eux 🙂

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22. Une belle découverte à nous faire partager

Hormis Orphan Black et Peaky Blinders dont j’ai déjà parlé, j’ai également fait une belle découverte avec la très classieuse Penny Dreadful. Si elle met un peu de temps à démarrer, son univers gothique inspiré de la littérature fantastique de l’époque victorienne ne peut qu’emporter l’adhésion des fans de Dracula, Frankenstein et autres Dorian Gray. Rien que pour son casting trois étoiles, elle vaut le détour.

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Mission tag accomplie, alors je passe le relais ! 🙂

Séries : les baisers qu’on a attendus (et attendus…)

Le premier baiser a toujours quelque chose de magique, même dans les séries télé ! Dans le cadre du Top Five SériesAddict (TFSA) auquel j’ai participé pour la première fois sans vraiment le savoir avec les Tequi’s Awards (oui, je suis le M. Jourdain du Top ^^), Tequi proposait cette semaine d’établir notre top des baisers les plus attendus. Voici donc le mien, dans le désordre. Attention, allergiques au romantisme échevelé s’abstenir !

Ross & Rachel – Friends

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Rappelez-vous : Phoebe disait que Rachel était le « homard » de Ross, et chacun sait que les homards restent ensemble toute leur vie en se tenant par la pince. Si j’ai adoré ce premier baiser, je crois que ma préférence absolue va à leur première fois dans le planétarium, sur Wicked Game de Chris Isaak. So romantic…

Ted & Robin – How I met Your Mother

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Je fais partie des fans du couple Ted / Robin, aussi j’ai hurlé de joie (ou peu s’en faut) devant ma télé quand ils ont enfin décidé de passer outre leurs différences pour échanger ce baiser passionné (et un peu trempé par la pluie).

Elena & Damon – The Vampire Diaries

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C’est plus fort que moi, je suis folle de cette série et j’ai vaguement l’impression d’avoir 15 ans quand je la regarde ^^ J’adore le triangle amoureux Stefan / Elena / Damon, et encore plus le couple Elena / Damon, dont le premier vrai baiser m’a complètement fait craquer 🙂

Kate & Sawyer – Lost

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Définitivement, je trouvais que le couple Kate / Jack n’était pas du tout assorti alors patiemment, j’ai attendu que la belle succombe enfin au charme du beau Sawyer. Sea, sex and sun.

Amy & Sheldon – The Big Bang Theory

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Celui-ci, personne ne l’attendait vraiment, pas même la pauvre Amy, et ça, c’était super sympa ! Tout vient à point à qui sait attendre, il paraît !

Et vous, quels baisers de séries vous ont fait fondre ?

Au passage, j’ai vu que la Biancat’s Room avait récemment dépassé les 500 followers et les 30 000 vues, aussi je voulais vous dire un grand merci pour votre présence ici. J’espère pouvoir discuter encore longtemps avec vous tous 🙂

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Le Tequi’s Award du meilleur acteur de série est décerné à…

Je me sens d’humeur taguesque en ce moment ! Alors aujourd’hui, je me lance dans un top que j’avais repéré il y a quelques temps chez ma petite Kim de By Kimysmile, chez qui je traîne souvent 🙂

Le principe des Tequi’s Awards est simple : il s’agit de remettre nous-mêmes un Award aux acteurs de séries qu’on apprécie, ou qui nous ont scotché par leur performance. Ayant profité de la trêve hivernale aux US, j’ai eu l’occasion de faire de belles découvertes de séries (auxquelles je consacrerai certainement un billet)… et d’acteurs bluffants ! Voici donc ma sélection du moment :

Tatiana Maslany

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Je lui décerne mon Award pour… Orphan Black. Dans cette série de science-fiction addictive et haletante, dont le scénario tourne autour du thème du clonage, la belle Tatiana joue pas moins de 8 rôles différents (pour le moment) ! Avec tellement de talent qu’on en oublie totalement qu’il s’agit d’une seule et même actrice. Maquillages, vêtements et coiffures différentes, mais aussi accents et attitudes, Tatiana tient à merveille tous ses personnages et nous donne le vertige. A se demander si en réalité, elle ne joue pas tous les rôles de la série sans que l’on s’en soit aperçus !

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Cillian Murphy

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Je lui décerne mon Award pour… Peaky Blinders. Parlons d’abord de la série : elle est somptueuse. Plans d’une beauté à couper le souffle, scénario parfaitement écrit, bande son exceptionnelle qui convoque Nick Cave ou les White Stripes, et puis Cillian Murphy. En tant qu’amatrice de cinéma fantastique, j’avais déjà aimé sa présence magnétique et son regard bleu troublant, parfois inquiétant, dans la trilogie Batman, Inception, Time out ou 28 jours plus tard, … Dans Peaky Blinders, il délaisse le futur pour l’Angleterre des années 20, dans une performance magistrale et toute en nuances. Du grand art.

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Benedict Cumberbatch

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Je lui décerne mon Award pour… Sherlock. Je me suis déjà étendue sur mon amour pour la série Sherlock dans ce billet. Si elle atteint une qualité aussi remarquable, c’est en grande partie grâce au jeu d’acteur de Benedict Cumberbatch. D’une classe toute britannique, il apporte envergure, charisme et charme au personnage plus que rebattu de Sherlock Holmes. Et un flow étonnant que bien des acteurs doivent lui envier ! Benedict dans ce top 5 ? Elémentaire, mon cher Watson 😉

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Jessica Lange

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Je lui décerne mon Award pour… American Horror Story. Avant d’entamer cette série, je me souvenais d’une Jessica Lange tendre et romantique, en coloc de Tootsie ou en fiancée de King Kong. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les réalisateurs d’American Horror Story ont su prendre la douce à contre-pied pour mettre au jour une nouvelle Jessica Lange. Toujours surprenante, elle livre des performances de haut vol sur toutes les saisons de la série, avec une mention spéciale à la saison 2 Asylum. Dans le rôle de Soeur Jude, elle joue sur toutes les palettes, réussissant le pari d’être odieuse et effrayante, tout en arrivant à nous cueillir dans l’émotion au détour d’une scène. Chapeau bas.

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Jim Parsons 

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Je lui décerne mon Award pour… The Big Bang Theory. Une série de geek qui parle de Star Trek, du Seigneur des Anneaux et de super-héros devait fatalement finir dans la liste de mes shows préférés ! Son personnage principal, le scientifique sociopathe Sheldon Cooper, a un incroyable potentiel comique, totalement sublimé par le talent un peu barré de Jim Parsons. Même après 8 saisons, ses dingueries me font toujours hurler de rire. The Big Bang Theory, c’est le genre de série-doudou dont je serai triste de voir la fin arriver. Mais en attendant… BAZINGA !

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Et vous, à qui décerneriez-vous vos Tequi’s Awards ?