Quand les Voices of Biancat revisitent Chris Isaak

Me revoilà avec ma marotte préférée : les versions alternatives ! Aujourd’hui, c’est le Wicked Game de Chris Isaak que l’on revisite, avec les « Voices of Biancat » Lana Del Rey et Hannah Reid. Onirisme et douceur avec Lana, émotion pure avec Hannah (que ceux qui auront eu le frisson à 2:04 lèvent le doigt). Enjoy…

 

 

L’original :

 

Et en bonus, cette jolie version d’Emilie Simon, découverte grâce à rp1989 !

« Diamonds » dans tous ses états

Vous l’aurez peut-être remarqué, mon dada du moment, ce sont les versions alternatives. Si je ne suis pas spécialement fan de Rihanna, je trouve en revanche son morceau Diamonds vraiment sympa. Si j’en parle aujourd’hui, c’est parce qu’il a fait cette année l’objet d’une très jolie reprise par l’australien Josef Salvat, que l’on surnomme déjà le Lana Del Rey masculin (d’où mon intérêt certain en tant qu’inconditionnelle de Lana !). Cette reprise s’est fait notamment connaître parce qu’elle accompagne un spot publicitaire Sony (enfin il paraît, étant donné que je regarde peu la télé, je ne l’ai pour ma part jamais vu ^^). Par ailleurs, la chanteuse Sia, auteur du morceau, y est également allée de sa touche personnelle, avec une version piano-voix sur laquelle elle pose les fêlures de sa voix très particulière.  Diamonds n’a donc pas manqué d’interprètes en 2014 !

Et vous, êtes-vous plutôt Josef Salvat, Sia ou préférez-vous la version originale ?

La version de Josef Salvat :

La version de Sia :

La version originale de Rihanna : 

Tag : mes 15 albums préférés

Encore une journée taguesque aujourd’hui, puisque j’ai été nommée par Pimpf pour le tag « Sélection de mes 15 albums préférés ». Merci à toi Pimpf 🙂

Le principe : faire une liste de 15 albums dont vous vous souvenez et dont vous gardez un précieux souvenir, qui vous ont marqué particulièrement dans votre vie et ceci dans un maximum de 20 minutes. 

Dans ma vie, ma sélection musicale se composerait de morceaux plutôt que d’albums, et il y aurait certainement d’autres artistes qui ne figurent pas là. Ces 15 albums, récents ou plus anciens, cultes ou pas, sont ceux que je peux écouter en boucle ou vers lesquels je reviens toujours :

absolution-muse american-life-madonnaback-to-black born-to-die-lana-del-rey born-to-do-it-craig-david fallen-evanescence hands-all-over-maroon-five if-you-wait-london-grammar made-in-love-zazie mezzanine-massive-attack rodeo-zazie talkie-walkie-air thriller-michael-jackson unorthodox-jukebox-bruno-mars violator-depeche-mode

  • Amy Winehouse : Back to Black, parce que je suis fan de sa voix d’or
  • Madonna : American Life, parce que j’aime Madonna depuis l’enfance et que c’est son seul album que Chéri accepte d’écouter ^^
  • Muse : Absolution, parce que j’ai découvert leur rock grandiloquent et la voix de Matthew Bellamy avec cet album
  • Lana Del Rey : Born to die, parce que je suis une inconditionnelle de son univers
  • Bruno Mars : Unorthodox jukebox, parce que je l’écoute tout le temps et que Bruno Mars, c’est peu l’héritier de Michael Jackson
  • Maroon 5 : Hands All Over, parce que c’est l’album anti-déprime par excellence et que je trouve la voix d’Adam Levine ultra-sexy
  • London Grammar : If you wait, parce que c’est ma découverte coup de coeur de l’année
  • Depeche Mode : Violator, parce qu’il m’a fait tomber amoureuse du son DM et de la voix de Dave Gahan
  • Zazie : Made in love, parce que depuis je suis fan des mots de Zazie
  • Zazie : Rodéo, parce que pour moi, c’est son meilleur
  • Massive Attack : Mezzanine, parce qu’il est culte et qu’il m’a fait découvrir la trip-hop
  • Air : Talkie Walkie, parce que l’univers de Air est sans pareille et que je peux écouter Cherry Blossom Girl 20 fois d’affilée
  • Craig David : Born to do it, parce que Walking Away est un peu devenu mon hymne à la liberté
  • Michael Jackson : Thriller, parce que Michael !
  • Evanescence : Fallen, parce qu’il m’a ouvert les portes du monde du métal symphonique

Je ne tague personne en particulier mais ça me plairait bien de connaître votre liste 🙂 Alors à vos albums !

Les versions alternatives : deux fois plus de plaisir

Il y a des morceaux qu’on aime, et puis un jour on les découvre sous un nouveau jour : plus dépouillés, plus authentiques, ou alors plus rythmés, plus entraînants… c’est le mystère et la magie de la version alternative ! En voici quelques-unes que j’aime particulièrement :

La version piano-voix du Chandelier de Sia :

 

La version radio du West Coast de Lana Del Rey :

 

La version originale du Prayer in C de Lilly Wood and The Prick, avant le remix de Robin Schulz :

West Coast – Lana Del Rey

Je présentais il y a deux jours le nouvel opus de Lana Del Rey, Ultraviolence. West Coast est un de mes morceaux préférés de l’album, entre rock rebelle et envolées oniriques. Le clip, une même scène de bonheur répétée à l’infini, rappelle l’impression ressentie à la première écoute du disque : un long morceau envoûtant qui ne finit jamais.

Enjoy et bonne journée à tous !

Ultraviolence : la reine Lana est de retour

Lana-Del-Rey-Ultraviolence-2014En 2012, la musique de Lana Del Rey éclatait à la face du monde avec l’album Born to die. Bien plus qu’une chanteuse, on découvrait un personnage et un univers. Un monde onirique pétri de nostalgie et de mystère, où les hommes sont dangereux et où les héroïnes lynchiennes ne sont pas loin.

Comme le disait Victor Hugo, la mélancolie, c’est le bonheur d’être triste. Cela n’a jamais été aussi vrai qu’avec la musique de Lana Del Rey. Quand je l’écoute, l’adolescente à fleur de peau qui marquait le nom de son amoureux à l’infini sur ses cahiers d’école me titille toujours un peu, je me dis aussi que oui, le monde est décidément trop cruel, mais Dieu que c’est bon.

Après avoir menacé d’arrêter la musique fin 2012, Lana semble avoir finalement changé d’avis et nous est revenue le 13 juin dernier avec un nouvel album, Ultraviolence, produit par Dan Auerbach, le chanteur et guitariste des Black Keys.

Un nouvel opus moins accessible

J’avais été si envoûtée par Born to die – que j’écoute toujours en boucle – que j’appréhendais un peu la découverte d’Ultraviolence. Difficile en effet de maintenir un tel niveau quand on a démarré au sommet. Contrairement à son prédécesseur, la première écoute s’est avérée moins évidente, les morceaux moins faciles d’accès et le coup de foudre n’a pas été immédiat.

lana-del-reyLe côté pop et hip-hop a disparu au profit d’un rock d’inspiration seventies où plane le fantôme des Eagles. Lana, qui s’était elle-même définie comme une Nancy Sinatra gangsta, a laissé son côté gangsta au vestiaire, l’album flirtant beaucoup plus avec les guitares, tantôt douces comme dans Blooklyn Baby, tantôt plus violentes et saturées comme dans Shades of Cool ou Pretty when you cry.

Sa voix a perdu ses envolées enfantines pour se faire plus profonde et plus intime, plus troublante aussi, jusqu’à une interprétation étonnamment classique, et par conséquent déroutante, du dernier morceau de l’album.

Mais Lana reste Lana

Cette nouvelle direction artistique et cette coloration musicale plus rock, à laquelle Dan Auerbach n’est bien sûr pas étranger, ne trahissent en rien l’univers de Lana Del Rey. Bien au contraire, les rythmes lancinants et lascifs et les sonorités vintage servent à merveille sa mélancolie fantasmatique et sa nostalgie douloureuse. Dans les textes, les filles fragiles tombent toujours amoureuses des bad boys et aiment toujours flirter avec la mort. Et Lana reste plus que jamais dans son personnage, entre star irréelle tout droit sortie de l’âge d’or hollywoodien et icône résolument moderne.

Plus qu’un album, un voyage

La première impression laissée par Ultraviolence est celle d’un long morceau qui n’en finit pas. Ce n’est qu’après plusieurs plongées que les nuances se font jour, que l’univers se dévoile et que l’on est définitivement conquis par la grande cohérence artistique de l’ensemble. Il est de ces amours qui demandent de la persévérance avant de se révéler. Ainsi, Ultraviolence n’est pas une boîte à tubes comme pouvait l’être Born to die, ni seulement l’album d’une artiste tour à tour décriée et adulée, c’est avant tout un voyage musical à ne pas manquer.

 

ArticlepubliéSobusygirls-rouge

Mon coup de foudre du jour : London Grammar

Je regarde peu d’émissions à la télévision mais je dois bien avouer que je suis vraiment fan de The Voice. J’aime me faire cueillir par les voix parfois hallucinantes de certains candidats et découvrir de nouveaux morceaux – Jenifer et Mika étant visiblement bien plus à la page que moi -. Ainsi au détour d’une battle, j’ai eu un coup de coeur de taille hier soir avec London Grammar, un groupe anglais tout frais sorti en 2013.

Interpellée par le morceau Wasting my young years, interprété par les candidates Caroline et Mélissa, je suis allée sur YouTube écouter l’original, ainsi que d’autres morceaux du groupe. Que dire si ce n’est que je me suis pris une (énorme) claque. Leur style mâtiné de pop et d’électro, voire de trip hop sur certains morceaux, et la voix sublime d’Hannah Reid m’ont conquise à la première écoute. De plus, l’onirisme de leur musique n’est pas sans rappeler une certaine Lana Del Rey, le côté gangsta en moins.

Enfin, cerise sur le gâteau, leur premier album If you wait, sorti en septembre 2013, contient également un fantastique cover du déjà fantastique Nightcall de Kavinsky. Bref, qu’attendez-vous pour filer sur YouTube ? 🙂

Dreaming with Lana

Je parle souvent de Lana Del Rey, de sa musique et de sa voix envoûtantes qui m’emportent ailleurs.

Ce morceau est un vrai bijou, fermez les yeux pour l’écouter. N’avez-vous pas l’impression d’avoir fait un saut dans le temps ? Quand vous les ouvrirez à nouveau, Elliott Ness (ou Jensen Ackles, c’est au choix) se tiendra peut-être devant vous avec son feutre à la main, pour vous offrir un verre…

Time After Time After Time

Jensen Ackles Supernatural, ‘Time after time after time’ (S. 7, ép. 12)

Lana Del Rey, princess of Darkness

BTDRécemment, j’ai fait une razzia de CD sur amazon, parce que ça fait longtemps que ce sont les mêmes voix qui tournent sur mon autoradio et que j’avais envie de sang neuf. J’ai donc jeté mon dévolu sur The 2nd Law, le dernier Muse (Mattheeeeeeeew !!! Pardon, des fois ça m’échappe…), le Cyclo de Zazie (dont je reparlerai plus tard quand j’aurai réussi à me faire une opinion) et… le Born to Die de Lana Del Rey.

Lana Del Rey… Voilà une chanteuse qui soulève bien des passions, qu’on aime ou qu’on déteste, en se basant souvent sur des critères tout sauf musicaux. Laissons donc de côté sa bouche (trop ?) pulpeuse, ses interviews hasardeuses et arrêtons-nous juste sur sa musique.

Comme tout le monde, je connaissais les incontournables Video Games et Born to die, ces deux morceaux oniriques et lancinants, cette voix lascive, cette ambiance hors du temps, qui m’ont donné envie d’en entendre plus. Je ne regrette pas le voyage.

Lana Del Rey : bien plus qu’une chanteuse

LPLana Del Rey, c’est avant tout un personnage et un univers. Ce qui saute aux oreilles à la première écoute, c’est la grande force évocatrice de l’ensemble. Born to die, c’est comme un film qui se déroule, invoquant à la fois les films noirs des années 50, où la chanteuse de cabaret tombe amoureuse du détective privé, et les héroïnes lynchiennes, belles, sensuelles et vénéneuses. Quand j’écoute ce disque, je ne peux pas m’empêcher de revoir Sherilynn Fenn, dans son personnage d’Audrey Horne dans Twin Peaks, apparaissant dans un encadrement de porte avec son air de Lolita à la démarche chaloupée ou Laura Palmer flottant, lèvres bleuies, dans les eaux troubles.

Un mélange d’influences vintage et hip-hop

SSBorn to Die est l’enfant de deux époques : un mélange de sonorités vintage – pour exemple le morceau Million Dollar Man, qu’on verrait bien interprété par la Breathless Mahoney de Dick Tracy -, directement venues de l’époque de l’âge d’or hollywoodien, et de sons ultra-modernes. Comme elle se définit elle-même, Lana Del Rey est une Nancy Sinatra gangsta. Elle emprunte aussi bien aux années 60 qu’au hip-hop – dont elle est férue – voire à la trip-hop, comme avec le morceau Off of the races, très proche de l’univers de Portishead.

Ce mariage, ajouté au rythme lascif de la plupart des morceaux, donne à Born to Die un côté intemporel qui vient renforcer son onirisme et le sentiment de nostalgie qui parcourt l’album, cristallisé par le morceau Summertime Sadness et son clip résolument pessimiste, mais tellement beau.

Une voix irréelle

moueBorn to Die ne serait pas ce qu’il est sans la voix de Lana, qui sait en jouer de façon virtuose. Tantôt femme fatale tout en accents graves, profonds et chaleureux, et murmures sensuels, tantôt Lolita avec une voix mutine et cristalline, et des phrases qui finissent en envolées presque enfantines. Lana, en véritable actrice, nous emporte où elle veut. Et elle rentre à fond dans son personnage, froid et sensuel à la fois, incarné par sa célèbre moue et ses poses qui ravissent ou agacent, mais ne laissent pas indifférents.

En résumé, cet album n’est pas sans rappeler le Back to Black d’Amy Winehouse – qui est un de mes albums préférés – dans l’expression d’une certaine tristesse, d’une féminité sensuelle un peu perverse et des fêlures de la jeunesse. Et je prie pour que Lana reste fidèle à elle-même, avec sa sensibilité à fleur de peau et son regard dédaigneux, n’en déplaise à ses détracteurs.